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Le numéro que vous avez demandé n’est plus attribué

6/02/2009 – 2:05


A admirer l’équipe-fanion du Paris Saint-Germain Football Club, que constate-t-on de prime abord ? Elle est splendide, on l’aime, on serait capable de quitter femmes et enfants pour elle, si nos femmes n’avaient déjà noyé nos enfants avant de nous répudier, sous le fallacieux prétexte qu’il n’est pas très sain de vivre de restes de pizze et de bières tièdes, la télé constamment branchée sur ESPN, sous le regard protecteur de la statuette en plâtre sépia de Bruno N’Gotty posée là, sur le petit guéridon du salon rouge et bleu. « Pas très sain ». N’importe quoi. C’est bien les bonnes femmes.

L’équipe-fanion du PSG, donc, de prime abord, est splendide. Mais si l’on se rapproche un peu, une sensation bizarre s’empare soudain de nous, comme si quelque chose clochait. Non, ce n’est pas Mateja Kezman. Bien tenté, mais non. Regardez mieux : on ne voit que ça, cette absence. Non, Ludovic Giuly est bien là, il faut encore zoomer, mais il est là. Alors quoi, que manque t-il ? Un sourire ? Quelques centaines de millions d’euros ? Une nouvelle victoire face à l’OM ? Yoan Gouffran ? Toujours pas, rien de tout ça. La voici, la terrifiante, l’incroyable, l’insoutenable vérité : le numéro 5 et le numéro 11 ont disparu !



Oui, bon, ça va, Guy, ça file un peu les chocottes, mais n’en fais pas trop.


Qui est donc responsable de cette forfaiture ? Comment ? Pourquoi ? Quand ? A quel propos ? Avec un ou deux sucres ?

La Cellule Ficus & Brouhaha de Paris Sonne le Glas a enquêté sur une situation que les grands médias capitalistes tentent évidemment de taire, et vous présente ce qu’il convient bien d’appeler les pistes du complot de la supposition de l’étrange :
 

  • L’hypothèse dite du truc maudit


Depuis 1996 et la décision d’attribuer une fois pour toute la saison les numéros de maillots aux joueurs de première division, force est de constater que le #5 et le #11 n’ont pas été à la fête. En effet, le 5 a respectivement participé à un mambo de Lou Bega, un film de Luc Besson et un album de Lenny Krawitz. Et cela fait maintenant plus de deux siècles que le 5 correspond – quand ça veut pas, ça veut pas – au département des Hautes-Alpes. Quant au 11, sa vie est un enfer : il a joué avec Djibril Cissé dans les Onze Commandements. Jean-Charles Sabattier et Vincent Radureau le ridiculisent dans leur Onze d’Europe. Et il serait directement impliqué dans les attentats du 11 septembre. « Ouais mais woh, le PSG dans tout ça, woh ? », entend-on s’écrier le gentil lecteur, toujours prompt à ramener au coeur du sujet le vilain auteur atteint d’une légère tendance à la digression, à l’instar du fragile faon humant une châtaigne ma foi fort appétissante, avant de se rabattre sur un bébé lapinou en état de décomposition avancé – c’est plus facile à mâcher. Comment ? Ah oui, pardon, le PSG. Eh bien au PSG, c’est pareil. Les #5 : Alain Goma, César Augusto Belli Michelon ou encore le dernier d’entre eux, Bernard Mendy, le sympathique Ballon de Plomb 2006. Les #11 : José Aloisio, Sergeï Semak et, last but not least, Amara Diané, qui fait fureur à Al Rayyan, paraît-il. Selon les informations que nous avons réussi à recueillir auprès des plus grands spécialistes du vaudou, et après une investigation poussée comme jamais, plus on ne peut pas, sinon elle tombe, l’explication est donc inexplicable puisqu’il s’agirait, on vous le disait en titre, faut suivre un peu, d’un truc maudit. Des types en shorts trop tôt disparus à force de jouer en Triangle des Bermudas, quelque chose comme ça.




Inutile d’essayer de faire disparaître le numéro 8. Il est immunisé.

 

  • L’hypothèse dite du grand club

 
Lors de sa nomination en avril dernier, Michel Moulin a fièrement annoncé aux joueurs parisiens : « L’Ajax a retiré le 14 de Cruyff, Naples le 10 de Maradona, Chelsea le 25 de Zola, Milan le 6 de Baresi… Et le Real songe à retirer le 7 de Raul à sa retraite. Le PSG doit s’inscrire dans la lignée de ces grands clubs. J’ai un plan : nous aussi, on va retirer un numéro de joueur ! Alors, c’est qui le patron ? ». Devant l’absence de réaction d’un groupe il est vrai déjà quelque peu atteint mentalement, l’intrépide directeur sportif a su trouver les mots : « OK, les gars. Entre gagneurs, pas besoin de longs discours, on se comprend. J’aime cette attitude. Alors banco. On double la mise et on retire deux numéros ! Comme ça, on sera deux fois plus grands que les grands ! Allez, en tenue, on joue ça à la crapette. » Bernard Mendy s’est alors mis à imiter une sorte de grenouille, pendant qu’Amara Diané se plaignait de devoir à nouveau jouer à un jeu collectif dont il ne connaissait pas les règles. Michel Moulin souriait. Au fond de lui, il savait qu’il tenait là ses deux sacrés numéros.



 

Ca te fait mal à la tête, toutes ces révélations, ou c’est ton plan de carrière ?

 


  • L’hypothèse dite du schéma tactique

 
Vous n’êtes pas sans savoir qu’à l’origine, la numérotation des joueurs – apparue pour la première fois en Australie et popularisée en Angleterre dans les années 1930 – suivait une logique ordonnée. Le système de jeu en vigueur étant à l’époque le 2-3-5, les numéros partaient du gardien, le 1, passait par les deux arrières (2 et 3), les trois demis (4 5 et 6), jusqu’aux cinq avants (7 8 9 10 et 11, ah, on vient de perdre Pablo Correa). Son successeur, le WM, entama le long processus défensif en repositionnant le 5 comme arrière supplémentaire et en reculant les avants 8 et 10 (inters). Puis l’époque du 4-3-3 et dérivés fit descendre en défense un autre demi, le 4, joliment baptisé stoppeur et les inters devinrent milieux. Et leurs dribbles devinrent tacles. « Ouais mais woh, le PSG dans tout ça, woh ? ». On y vient. Paul Le Guen est à la fois un historique et un adepte du 4-3-3. Il se doit donc de respecter ces chiffres à la lettre. A ceux qui constateraient ça et là quelques écarts dans la numérotation maillotique du PSG actuel, nous rétorquerons : Grégory Bourillon joue numéro 6 et porte le numéro 6. Le Guen est manifestement contraint, ce n’est pas possible autrement. Or, cette option tactique signifiait pour la nouvelle saison la reconversion de Bernard Mendy en libéro et d’Amara Diané en ailier gauche. Trop c’était trop, la Coupe de la Ligue était pleine, et le coach breton en avait déjà gros sur sa patate de Pemcran. Il fit donc le plus naturellement du monde appel à Alerte Enlèvement, un dispositif très pratique qui permet, sur simple appel anonyme et gratuit, à des agents de joueurs de venir ramasser vos déchets techniques. Numéro 5 fut recyclé en pan d’Hull et Numéro 11 fait dorénavant figure de proue du Qatar. Marrant.




« I am not a Number 6. I am a free man. »

 

 

  1. 2 591 réponses to “Le numéro que vous avez demandé n’est plus attribué”

  2. Je viens de vérifier sur le site du club, c’est vrai qu’il manque les 5 et 11.

    De Mateja K. le 6/02/2009

  3. Otez moi d’un doute, le regretté Fabrice F*****e (qui, aux dires musicaux de certains supporters, serait, je dis bien serait, une s****e), n’aurait-il pas revêtu la tunique floquée du 11 plus qu’à son tour?

    De Lapin le 6/02/2009

  4. Les 5 depuis l’attribution définitive des numéros de maillots : Roche, Goma, César, Luccin, Pochettino, Mendy.

    Les 11 : Gravelaine, Loko, Robert, Alex, Aloisio, Fiorèse, Semak, Diané.

    Pas vraiment de quoi crier au « truc maudit ».
    Moi je vote « grand club ». Vive Moulin.

    De lolo le 6/02/2009

  5. je confirme pour le 11 de Fabrice F…

    par contre le vrai numéro maudit, c’est le 24…
    depuis 2003/2004 :
    Pierre-Fanfan, Landrin, Hellebuyck et Bourrillon (avant son changement cette saison)

    si ça c’est pas du numéro maudit…

    De Calikrillimero le 6/02/2009

  6. Pierre-Fanfan ? Stoppeur super solide, n’est-ce pas, Shabani ? Et c’est assez rare qu’un joueur fasse sa meilleure saison au PSG (Vahid I) ! Landrin & Hellebuyck, c’est déjà plus du maudit : de vrais bons joueurs de foot, broyés par le club. Mais s’ils font une sale saison à l’ASSE ou Nice, personne n’en parlera…

    Pour Bourillon, attendons. Et s’il mettait le but décisif en finale de l’UEFA ? (rires)

    La vignette « Number 6 » est sensationnelle. Et rend un bel hommage à Patrick Mc Goohan, récemment disparu.

    De lolo le 6/02/2009

  7. Alors si on voulait faire tout bien en ordre:
    1. Landreau, 2. Ceara, 3. Armand, 4. Camara, 5. Traoré, 6. Makélélé, 7. Giuly, 8. Clément, 9. Hoarau, 10. Sessegnon, 11. Rothen.

    Quant au joueur qui fait sa seule bonne saison au PSG, JKPF se fait rejoindre par Sorin, et là c’est le drame.

    De julien le 6/02/2009

  8. Je suis pour le retait du numéro de chaque joueur faisant une mauvaise saison au PSG, et ce chaque année.
    d’ici 6 ans, le PSG sera le premier club ou un joeur portera fierement le numéro 100

    De jean-jacques-Pierre-Yves André le 6/02/2009

  9. Non mais ça ne va pas du tout, là, ce que vous racontez. Un petit faon ne peut pas manger un bébé-lapinou. Hein? Et d’abord, c’est herbivore, un gentil petit faon, hein? Bambi? Hein? Et les petits lapins sont leurs amis, non? Dites? S’il vous plaît?

    De Didier_F le 7/02/2009

  10. Un breton ne peut accepter la patate de Pemcran mais la patate de PENCRAN, la vraie la bonne.

    De Tochnik le 3/03/2009

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.