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Vol 4-3-3 pour Paris

31/10/2008 – 15:54

 

 

Férue de journalisme d’investigation, la rédaction de Paris Sonne le Glas ne s’est pas contentée des quelques images de liesse entrevues dans les vestiaires du Stade Vélodrome à la suite de la victoire contre l’OM. Nous avons donc suivi le retour de notre équipe en terre francilienne. Extraits :

 


23h30 : Cohue au moment d’entrer dans le bus, tous les joueurs voulant s’asseoir à l’avant. Paul Le Guen, qui a su trouver les mots justes, installe Hoarau, Pancrate, Luyindula et Sessegnon aux 4 places devant. Kezman, qui explique que sa vraie position est également aux avant-postes, est placé sur les marches, là, sur le côté.

  

23h31 : Paul confie les clés du car à Jérôme Rothen. On se dit qu’il a dû trouver le discours parfait, car Jérôme reste dorénavant bien en dessous des limitations de vitesse. Sessegnon en profite pour aller discuter avec Makelele au fond.

  

 recentré et prudent

 Le Jérôme Rothen nouveau est arrivé: recentré et prudent

  

23h42 : Après avoir fait 6 fois le tour du rond point du Prado, Paul trouve encore le ton adéquat pour que Rothen accélère et emmène l’équipe sur le bon chemin de l’aéroport. En fait, c’est Makelele, qui connait bien le coin, qui a replacé Jérôme d’un viril mais correct "à gauche, à gauche, prends à gauche sur le Boulevard Rabatau Daniel Matalon".

  

23h50 : Jérôme évite de justesse un accident avec une voiture. Arrivé à sa hauteur le conducteur lance un bruyant "oh ‘culé de parigot, tu vas l’enlever ton putain de cligotant ?" Toute l’équipe se demande ce qu’il se passe puisque les clignotants ne sont pas enclenchés. Paul, qui a su trouver le langage correct, demande à Sessegnon de quitter la banquette arrière et de remonter vers ses attaquants. C’est vrai que Stéphane à l’arrière, un coup tu le vois, un coup tu le vois pas.

 

00h00 : Arrivée à l’aéroport Marseille-Provence étrangement désert. Mais ils sont où les marseillais ?

 

00h05 : Guillaume Hoarau porte tous les bagages de l’équipe qui avance beaucoup plus librement vers l’enregistrement.

 

00h06 : Pancrate glisse et manque de tomber. La carte d’embarquement qu’il tenait dans la main s’envole. Fabrice tente de la rattraper mais d’un coup de genou malencontreux l’envoie au loin. Au moment où tout le monde le voit perdu, le précieux document retombe dans les mains de l’hôtesse au sol, passablement épatée par tant d’agilité.

  

00h12 : Paul Le Guen passe sous le portique de détecteurs de métaux. Biiiip. Il enlève sa broche en or représentant un trèfle à quatre feuilles. Il repasse. Biiiip. Il sort un fer à cheval de sa poche. Il repasse. Biiiip. Huit pattes de lapin encore baguées. Il repasse. Biiiip.
– Vous n’auriez pas des pièces de monnaie sur vous, par hasard, monsieur ?"
– Ah non, désolé, j’ai tout jeté hier soir dans 13 fontaines en regardant les étoiles filantes, mais il doit me rester un bout d’ambre, si vous voulez.

 

00h15 : Un bagagiste se rend compte que les valises de Luyindula sont étrangement au nom de "Shaun Wright Phillips". Il s’apprête à dévoiler l’imposture lorsqu’il est retenu par le quatrième douanier qui l’empêche d’atteindre la zone d’embarquement.

 

00h20 : Grégory Bourillon se retourne pour voir qui est l’hurluberlu hurlant "Greg laisse, mais putain laissssse !!!". Erreur, il se prend alors les pieds dans la laisse du chien policier venu renifler les bagages de Cearà et s’écroule. "Mais jamais tu m’écoutes ? " lui demande Landreau arrivé trop tard à ses côtés.

 

00h30 : Jérémy Clément s’apprête à monter dans l’avion quand Claude Makelele le tacle violemment par derrière et prend sa place.
– Retourne faire la queue, gamin.
– Mais c’est pas juste ! J’étais là avant ! M’sieur Yves ! M’sieur Paul ! Dites-lui que c’est pas juste, j’étais là avant !
Paul Le Guen et Yves Colleu toussotent en regardant leurs pieds.

 
00h40 : Décollage.

 

00h45 : L’hôtesse vient voir Paul Le Guen pour lui signaler des cris étranges dans la soute à bagages.

 

00h46 : Mateja Kezman, en pleurs, est autorisé à monter dans la cabine. Il est réconforté par Luyindula qui lui susurre : "Il est pour toi ce mouchoir, mec, il est pour toi. Courage, on est une équipe, on est solidaires".

  

 

 Il est tout à fait faux et malhonnête de prétendre que Mateja Kezman est marginalisé au PSG

  

00h50 : Le commandant de bord annonce que l’avion s’apprête à quitter les Bouches-du-Rhône et demande à tous les passagers d’attacher leurs ceintures en vue des turbulences provoquées par un orage magnétique qui a sévi tout le week-end et se déplace actuellement vers la Loire-Atlantique. Un peu anxieux, Paul Le Guen se rend compte qu’il n’a plus de gros sel dans sa poche droite.

 

00h51 : Charles Villeneuve, qui a décidé de laisser les ceintures aux gonzesses, reste fièrement debout pendant la perturbation. "Haha, ça me rappelle le delta du Mekong quand j’ai sauvé la vie de de Lattre de Tassigny. Saletés de Khmers". Une secousse plus puissante que les autres l’oblige cependant à s’agripper sur Le Guen. Pas de chance, il casse l’oeil d’Horus que Paul portait à la boutonnière.

 

00h52 : Luyindula précise à Mateja "… enfin quand je dis solidaires, c’est qu’ça nous fait marrer de te voir sur le banc quand Pancrate est titulaire".

 

01h00 : Edel mange une grosse barre de nougat. Landreau lui tombe dessus. "Dis donc, l’ami, tu t’achèteras des trucs avec tes primes de match le jour où tu joueras, capiche ? C’est comme ça au PSG. Si tu me crois pas, demande à Alonzo. En attendant, file-moi ça." Et il lui mange tout son nougat.

 

01h01 : Edel, visiblement tout colère, agrippe Landreau par le col. Camara se lève d’un bond pour courir à la rescousse de Micka et se prépare à infliger une giffle monumentale au jeune présomptueux.

 

01h38 : Landreau reprend peu à peu ses esprits sous les yeux d’un Papus désolé.

 

01h40 : Atterrissage. Les joueurs ont passé le reste du vol sans bouger à se contenter de regarder les hôtesses évoluer, bien regroupés à l’arrière de l’avion.

 

 

C’est très dépitées que les hôtesses de l’OM ont quitté l’appareil, incapables qu’elles ont été de percer les lignes parisiennes

 

 

 

 

 

  1. 2 619 réponses to “Vol 4-3-3 pour Paris”

  2. C’est Shaun et non pas Sean Wright-Phillips 😉

    Sinon c’est parfait comme d’hab’!

    De ykcir le 31/10/2008

  3. raaaaaaah Lovely…
    Landreau & Kezman…mes héros…!!!

    De Gaelski33 le 31/10/2008

  4. Merci ykcir, c’est corrigé.

    De Les auteurs le 31/10/2008

  5. C’est marrant, comme d’hab, et les vignettes, collector !

    De Paris go le 31/10/2008

  6. Ohlala!! Quelle barre de rire! j’en ai encore mal aux cotes… Ce serait un acte de salubrité footballistique que les joueurs du PSG consultent le blog de temps à autre. Peut etre qu’ils y apprendrait l’humilité qui sied à une équipe infoutue de remporter le titre depuis 14 ans…

    De jabier van paris le 1/11/2008

  7. 00h00 : Arrivée à l’aéroport Marseille-Provence étrangement désert. Mais ils sont où les marseillais ?

    On n’a pas un peu cédé à la facilité sur cette blague là ? Sinon c’est très bon, comme d’hab’ serais-je tenté de dire.

    De Un supporter marseillais pas rancunier le 2/11/2008

  8. C’était facile mais ça m’a bien fait marrer !

    Très bel article, on en redemande.

    De C. Moa le 2/11/2008

  9. 00h52 : Luyindula précise à Mateja « … enfin quand je dis solidaires, c’est qu’ça nous fait marrer de te voir sur le banc quand Pancrate est titulaire ».

    Hahahaha, trop mortel !
    je me suis bien marré marré encore une fois

    De Mc-Salo le 3/11/2008

  10. Excellent! Merci.

    De Misha le 3/11/2008

  11. Je vous découvre seulement ce soir grâce a votre participation a l’after de rmc je me regale autant c’est aussi jouissif qu’un contrôle du tibia de notre ancien beckenbauher parisien l’talal el karkouri!!!

    De Mounir le 21/11/2008

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.