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Episode XLIII: Où l’on suit une Lescure de jouvence

9/08/2008 – 9:46

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Oui oui, maintenant.)

Borespierre et Bezrissot ayant oeuvré pour un jeu de plante plus équitable en hachant menues les racines de la supériorité vendéenne, le deuxième championnat fut plus équilibré… Finies les arabesques des FCNA! De l’Ouest enflammé où s’affrontaient partisans de la République et suppôts des Chouans ne vint qu’un ersatz d’équipe, une troupe de loqueteux qui ne pesa guère lourd face à ses rivaux aguerris.

Marseille quant à elle était toujours privée d’un Bonapartapi qui se baladait de par le monde, remontant le Nil à bord du Phocéa pour admirer les pyramides du haut desquelles quarante siècles commençaient à trouver le temps long. Ses minots se fendaient la gueule en jouant contre Forbach, loin des joutes opposant les équipes de premier plan.

Non, vraiment, l’attribution du titre de champion de France se résumait à un duel entre les Partisans de la Sûreté Générale et le Club des Girondins. En cette deuxième saison, le fier Vahid et Dominique la Vertu étaient plus efficaces que jamais, bien servis par Louis la Terreur et Safet la Raison… Mais cela ne suffit pas à contrarier la redoutable mécanique mise en place par Jacques Haie: malgré tous les efforts des Parisiens, J’y Resse reignait en maître sur la plante hexagonale, Lac Hombe empilait les buts et le titre tant convoité prit la route, non de Lorient, mais de Bordeaux.

Bezrissot était aux anges après ce triomphe: il prit un bain de Saint-Emilion en fumant deux cigares à la fois et en se faisant frotter le dos par une jeune femme en manteau de vison… Il claironnait que non seulement ses Girondins étaient les meilleurs de France, mais probablement d’Europe aussi! « Tiens », disait-il, « je parie qu’on pourrait jouer contre des barbares quelconques, par exemple des Ritals genre Turinois ou assimilés, leur laisser trois buts d’avance, et quand même les battre à la faim, tellement qu’on est des tueurs et que notre Baptiste Hon a une frappe de mule! » Et il demandait à la jeune femme de rajouter un peu de Saint-Emilion et de gratter un peu plus à droite.

Eh oui, vous l’aurez compris! Bezrissot était un optimiste invétéré! Et cela ne manqua pas de causer sa perte…

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.