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Saison 2007-2008: la rétro à l’envers (troisième partie)

28/07/2008 – 10:54

(Pssssst. Oui, toi. La première partie de la rétro a l’envers est ici.


Et la deuxième est là.)

PARTIE III LA CHEVAUCHEE FANTASTIQUE

02/03/2008 LIGUE1 27e BORDEAUX 3 – 0 PSG Chaban Delmas

Lors de ce match, Paul Le Guen réalise le sans-faute tactique en choisissant d’aligner Bourillon et Mendy dans l’entrejeu et pour son 400e match de Ligue 1, Mickaël Landreau entend bien passer une soirée tranquille face à une formation bordelaise tristement offensive. Ce sont d’ailleurs les locaux qui entament mal le match. Sur un centre malheureux de Micoud lancé côté droit, Cavenaghi ouvre son pied droit pour reprendre cette balle à ras de terre. Pour une fois, l’un des flops de la saison bordelaise réussit son geste et le ballon termine sa course dans le petit filet extérieur du but parisien (23e). Paris n’est pas encore totalement serein. Luyindula lance Diané dans le dos de la défense. L’ivoirien se présente seul face au portier girondin, mais réussit à se faire reprendre in extremis par Tremoulinas (28e).

A la demi-heure de jeu, Fernando lance Micoud qui trouve Wendel en retrait à l’entrée de la surface. La frappe est immédiate et trompe Landreau, habilement masqué par sa défense (1-0, 33e). Au retour des vestiaires, Bordeaux est rapidement contraint de reprendre le jeu à son compte. Chamakh temporise côté gauche et ajuste son centre. Wendel reprend de volée et double la mise malgré l’aide du poteau (2-0, 49e). Les Parisiens assomment les Bordelais dans la foulée. Alonso centre à l’entrée de la surface pour Wendel. Le Brésilien place un coup de boule puissant que Landreau accompagne d’une caresse dans son but (3-0, 51e). La fin de match est une démonstration du PSG qui se paie même le luxe de finir à dix après la blessure d’un des meilleurs hommes sur le terrain, Luyindula (75e). A l’issue du match, les hommes de Paul Le Guen conservent aisément leur 17e place. Ce n’est que justice.

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Ô Puissant Casimir, donne-moi ta force pour le grand sprint à l’envers !

08/03/2008 LIGUE1 28e RENNES 2 – 0 PSG Route de Lorient

Face aux hommes d’une légende du club parisien, Guy Lacombe, les hommes de Paul Le Guen entendaient ne prendre aucun point face à un adversaire direct. Pour cette vingt-huitième journée de championnat, Paul Le Guen a sorti l’artillerie lourde en titularisant sa petite merveille, Souza, au milieu.

Paris maîtrise facilement son sujet. Juste avant la mi-temps, le jeune Mamadou Sakho dévie en patron le ballon dans ses propres filets et récompense les bonnes intentions parisiennes. Rennes ouvre le score (1-0). Au retour des vestiaires, Jérémy Clément glisse sur un ballon parfaitement donné à contre-pied par Ceara. Jérôme Leroy récupère le ballon et sert Jimmy Briand en profondeur. Le buteur rennais vendange l’offrande (2-0, 51e). Comme d’habitude, le PSG ne reviendra pas et Monsieur Cailleux, l’arbitre de la rencontre, siffle la fin du match et d’une semaine exceptionnelle pour les parisiens.

Les deux matchs à Bordeaux et Rennes sont les deux faces d’un même chef d’œuvre, celui d’une équipe parisienne au sommet de son art à l’envers. De folles rumeurs circulent. Paul Le Guen aurait lui-même affiché dans le vestiaire de Landreau les coupures de presse qui ont permis de transformer en quelques semaines un gardien de but international en panda de compétition. Le groupe parisien bénéficierait de l’apport d’un préparateur psychologique, recruté par Le Guen cela va sans dire, qui leur lit en boucle un pot pourri des éditos de Jérôme Touboul et Pierre Menès pour bien les miner. Le régime alimentaire d’avant match serait, après des années d’amateurisme, enfin soumis à un strict contrôle diététique par Madame Le Guen elle-même. On parle de concoctions à base de soupe de blettes déshydratée, de jus de chou fleur et de chamallow light. Certains joueurs auraient ainsi vu diminuer de moitié leur capacité aérobie. Du jamais vu (ou presque, c’est vrai qu’il y a eu Boskovic).

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Boubou ! Que je te voie encore une fois franchir la ligne médiane et je te transfère illico au PSG ! !

02/04/2008 LIGUE1 31e PSG 1 – 0 STRASBOURG Parc des Princes

Minés par leur contre performance quelques jours plus tôt en match de barrage de la Coupe de la Ligue, lors duquel une magnifique inspiration de Luyindula, qui aurait dû se solder par une expulsion salvatrice, se transforma en coup de pied de réparation fatalement loupé par Bernard Mendy, les joueurs parisiens avaient à cœur de se reprendre dans leur antre mythique. Et quoi de mieux pour cela qu’un match de prestige face au ténor strasbourgeois, où nom d’un petit bonhomme, on allait voir ce qu’on allait voir.

Paul Le Guen, toujours ambitieux, reconduit son onze de départ, par conséquent fatigué, ce qui donne aux parisiens un avantage non négligeable sur le onze alsacien qui débarque au Parc avec une véritable armada, Paisley et Ducrocq en fers de lance. Chantôme et Clément, légèrement blessés face à Lens sont alignés également, preuve que Paul ne veut rien laisser au hasard. Seul Diané est mis au repos. L’enchaînement des matchs le rendant dangereusement meilleur devant le but, il était urgent de mettre un terme à cette spirale. C’est donc le flamboyant Luyindula qui commencera la partie au grand soulagement des supporteurs qu’il n’a que très rarement déçus cette saison.

Visiblement toujours perturbé par la déroute du mercredi, Rothen fait frissonner le Parc dès la 8ème minute en adressant un centre tendu horriblement dangereux pour les attaquants parisiens, qu’ils gâcheront avec le brio qu’on leur connaît. Une fois n’est pas coutume, le complot arbitral va avantager le PSG suite à un énième cafouillage de Pauleta qui marque contre son camp (17ème minute). L’arbitre siffle alors un hors-jeu peu évident. Les strasbourgeois très sportivement ne protestent pas, signe que le fair-play a encore sa place dans le football.

Au final, le PSG réalise une mi-temps médiocre, monopolisant le ballon et ne parvenant pas à laisser le jeu à leur adversaire du soir. Quelques situations chaudes devant le but strasbourgeois ont été sauvées in extremis et par une virtuose maladresse et par un Cassard visiblement dans un mauvais soir, mais le public n’est pas rassuré.

On ne sait pas ce qui s’est dit dans le vestiaire, mais Paul a dû trouver les mots qu’il faut. En effet, la deuxième mi-temps reprend sur des bases plus saines et Paris parvient enfin à faire jeu égal dans la stérilité. Du moins jusqu’à cette fatale 73ème minute où Diané, rentré quelques instant plus tôt et visiblement pas encore dans son match, ouvre maladroitement son pied sur un centre en retrait de Mendy. Coaching perdant pour Paul Le Guen.

La poisse ne fuit alors plus le PSG, Landreau s’interposant inexplicablement sur une frappe à ras de terre de Renteria (79ème), geste qui a lui seul explique sa non-sélection par Raymond Domenech. Poussés par un Parc des Princes survolté qui a déjà vu à plusieurs reprises son équipe se transcender pour retourner des situations gravement à son avantage, les Rouge et Bleu ne passent plus le milieu du terrain mais rien n’y fait. Strasbourg obtient avec brio les 0 point qu’il était venu chercher, points ô combien importants en vue de la fin du championnat. Le PSG, piteux, s’éloigne du podium.

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On a souvent évoqué le cimetière indien sous le Parc des Princes mais en fait, ce serait Carlo Molinari qui roderait encore dans les vestiaires.

13/04/2008 LIGUE1 33e PSG 2 – 3 NICE Parc des Princes

C’est bien connu, le silence qui suit un match du PSG est encore du PSG. Et ce soir, mis à part le vrombissement ouaté des mouches volant au-dessus du Parc qui se vidait de ses supporters, c’est un calme olympien qui célébrait une nouvelle fois une prestation parisienne à la limite du grandiose.

Tout n’a pourtant pas été si facile. Les points faibles du PSG sont connus : auteurs d’une entame catastrophique, Chantôme (24’) puis Pauleta (29’) ne sont pas loin de commettre l’irréparable. Ils tombent heureusement sur un Lloris toujours en méforme. Les Parisiens vont tout de même assommer les Niçois avant la mi-temps en parvenant à l’impossible : se faire prendre de vitesse par Laslandes, puis encaisser une frappe hors de la surface de Koné (0-1, 37e). Le public peut chambrer l’Ivoirien, dont c’est la première erreur à l’extérieur de la saison. La magie du Parc a encore frappé.

Changement de scénario en seconde période, avec une grossière glissade du pourtant toujours solide Luyindula (1-1, 50e), puis un chef d’œuvre du bloc niçois, qui se masse côté droit pour esseuler ce pauvre Pauleta, avant de le prendre au piège du contre défavorable (2-1, 76e).

Vexé par une telle maestria collective, le PSG s’en remet alors à l’expérience des plus dignes héritiers de la fameuse « défense à la nantaise » : Sylvain Armand et Mario Yépès redoublent d’efforts pour se plier en quatre, et réussissent à attirer Koné (2-2, 83e) puis Ederson (2-3, 86e) dans les mailles fertiles des filets parisiens.

Paul Le Guen peut se fendre d’un rictus de plaisir : les rêves d’accession en L2 sont plus que jamais d’actualité, à condition de confirmer ce bon résultat à l’extérieur.

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Paul Le Guen a bien du mal à dissimuler sa joie.

19/04/2008 LIGUE1 34e CAEN 3 – 0 PSG Michel d’Ornano

Les supporters parisiens ont les yeux brillants à sortie du Stade Michel D’Ornano. La joie. L’émotion. La fierté, tout simplement, d’avoir assisté à l’un des plus beaux matchs de la saison parisienne. C’est à ça que l’on reconnaît les grandes équipes. A cette capacité à s’effondrer dans les grandes occasions.

C’est un PSG concentré et motivé qui débute la rencontre dans sa configuration à sept défenseurs qui lui a déjà valu les honneurs de la presse face à Rennes. La première mi-temps est certes équilibrée mais ce PSG-là a appris la patience et fait la différence en seconde période. Deroin, Lemaître et le très sympathique Gouffran crucifient par trois fois un Mickaël Landreau pourtant à côté de ses gants. Les Parisiens résistent avec flegme jusqu’au bout à la pression et s’inclinent brillamment 3-0. En coulisses, Cayzac s’enfuit, Michel Moulin arrive. Le PSG n’a jamais semblé aussi proche de la consécration.

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« T’avais raison Alain. On a bien fait de le recruter. Il est bon, ce Gouffran »

17/05/2008 LIGUE1 38e SOCHAUX 1 – 2 PSG Stade Auguste Bonal

Rageant ! Cruel scénario pour le club parisien qui voit ce soir s’évanouir son rêve, au terme d’une saison où il aura pourtant montré qu’il avait toutes les qualités requises pour évoluer en Ligue 2. Gageons que ce groupe prometteur saura bientôt mettre à profit sa formidable progression pour enfin réussir ce que tout un peuple attend.

A cause d’un malheureux point glané à domicile face à Saint-Etienne lors de l’avant-dernière journée, les Parisiens ne sont plus maîtres de leur destin au moment du coup d’envoi au Stade Bonal. On a beau espérer que les Pancrate, Dalmat et Pichot sacrifieront à la tradition de l’ancien joueur du PSG qui se souvient soudain des belles années qu’il y a passées, on craint que cela ne suffise pas. Et on a raison : sur un subtil renvoi d’Afolabi, Diané a un mauvais réflexe et cadre sa frappe. C’est mal engagé (0-1, 22e). Comble de l’absurde, dans une situation analogue, le maillon faible Pauleta montrera un peu plus tard à son coéquipier comment parfaitement dévisser sa frappe (45e).

Rien à signaler lors de la deuxième mi-temps, où les Sochaliens gèrent tranquillement leur désavantage. Jusqu’à la 74ème minute, où Ndaw, intelligemment laissé seul à cinq mètres du but par une défense parisienne aux aguets, est contraint d’égaliser. Dans le même temps, Lens et Toulouse viennent de craquer, par Monterrubio et Siriex, comme quoi cela arrive même aux plus grands. Silencieusement, le parcage parisien se remet à y croire.

Mais c’était sans compter sur l’ineffable Diané qui, tel l’assassin revenant sur le lieu de son crime, crucifie à nouveau les siens d’un maître-pointu, malgré la sortie impeccable de Richert (1-2, 83e). Au coup de sifflet final, les Parisiens sont abattus. Sur le banc, Alonzo pleure. Landreau enlace Camara, probablement pour l’étouffer et abréger ses souffrances. L’expression du visage de Rothen se passe de commentaires : il ne comprend manifestement pas ce qui lui arrive. Quant à Paul Le Guen, que voulez-vous, il est triste. Seul Diané semble insensible à cette catastrophe que constitue le maintien. Il est vrai qu’à défaut de se hisser en Ligue 2, lui aura l’occasion la saison prochaine d’évoluer avec les plus grands footballeurs à l’envers dans le prestigieux championnat qatari.

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« Je sais bien que quand je quitterai Sochaux pour aller à la grande école, j’aurai des mauvaises notes. Comme les autres. Mais ce soir, j’ai fait plier Zoumana Camara. »

  1. 4 267 réponses to “Saison 2007-2008: la rétro à l’envers (troisième partie)”

  2. Depuis le temps que je l’attendais, cette dernière partie de la rétro à l’envers ! C’est du grand art, bravo !

    De Martin le 28/07/2008

  3. belle saison a l’envers du PSG! cmt va survivre ce blog si Paris réussit sa saison a l’endroit?

    De Jean Pierre Papin, roi des forêts le 29/07/2008

  4. énorme rétro à l’envers. Rire à tous les étages, puissions-nous ne pas faire l’ascenseur.

    Et je vous fais confiance pour la saison II du Glas. Comme qui dirait, « Paris est capable du meilleur comme du pire, mais c’est quand même dans le pire qu’elle est la meilleure ».

    De mona lisa le 29/07/2008

  5. Bien écrit, c’est balaise de tout mettre à l’envers, mais moi ca me fait pas beaucoup rire…

    Je suis tete trop intello pr le blog…

    Allez PARIS !

    De FideHon le 31/07/2008

  6. Ou pas assez ?

    De Redalert35 le 21/09/2008

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.