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Episode XXXVII: Où le jour du 14 juillet, on quitte son lit douillet

13/07/2008 – 23:12

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Oui oui, maintenant.)

Comme le temps passe, ami lecteur! Déjà nous sommes le 14 juillet… Et je m’en vais te parler d’un autre 14 juillet, d’il y a 216 ans… Un beau soleil, nous dit-on, baignait le Champ de Mars, sans qu’aucune tour en acier ne vienne lui faire de l’ombre. Autour de l’esplanade, des gradins ont été dressés: aujourd’hui est un jour de fête… Il y a trois ans, on prenait la Bastille; il y a deux ans, la première fête de la fédération montrait la grandeur du pays nouveau que l’on était en train de construire… C’est l’allégresse de ces deux moments-là que l’on souhaite retrouver.

Mais, en ce matin de 1792, l’ambiance est plus tendue. Le Roi, dans la tribune officielle, tire la tronche: depuis que la patrouille a arrêté à Varennes sa tentative de transfert vers la Bundesliga, Louis proteste: « Ne peut-on être Roi là où on en a envie? J’en ai par-dessus la tête d’être un Frédéric Piquionne des temps anciens! ». Et le public de le huer et de lui lancer « t’inquiète, l’horloger, t’en as plus pour très longtemps à en avoir par-dessus la tête! »… Ambiance.

Heureusement, cette journée présente une nouveauté de taille, susceptible de détourner les esprits des questions politiques: après les défilés des Gardes nationaux, les quatre meilleures équipes de jeu de plante du Royaume vont s’affronter pour le plus grand plaisir des spectateurs. Quatre tournois qualificatifs ont désigné les protagonistes: dans la zone Sud-Ouest, c’est sans surprise le Club des Girondins de Bezrissot qui a triomphé, emmené par J’y resse et les cinq potes H; dans la zone Nord-Ouest, les toreros de Charette de Suaudeau et d’Arribas Pania ont ridiculisé la concurrence; dans la zone Nord-Est, à laquelle est rattaché Paris pour que les spectateurs éplorés ne voient pas que des Metz-Strasbourg ou des Sedan-Nancy, les Partisans de la Sûreté Générale ont fait parler la poudre; enfin, dans la zone Sud-Est, un peu à l’étonnement de tous, une bande de gamins marseillais à l’accent corse a arraché à grands coups de pied dans les tibias adverses sa participation à la phase finale.

Le principe du tournoi est simple: chaque équipe rencontre ses trois adversaires, on marque deux points pour une victoire, un pour un match nul et zéro pour une défaite. L’équipe ayant le plus de points est championne de France du jeu de plante. En cas d’égalité, on se démerde, lâchez-moi un peu la grappe avec vos questions, de toute façon y a pas eu d’égalité, na, voilà, vous êtes contents?

  1. 21 réponses to “Episode XXXVII: Où le jour du 14 juillet, on quitte son lit douillet”

  2. Ah là là c’était la bonne époque alors, les meilleurs éléments anglais se pressaient pour jouer à Marseille, tous les Espagnols avaient pour cible ultime Bordeaux et Toulouse, l’élite de la jeunesse allemande déferlait sur Metz et Nancy, et une foule de Hollandais de qualité se battaient pour atteindre Lille et Lens !

    De nos jours la France n’attire plus autant les étrangers. Enfin si, surtout les Hongrois, qui ne veulent de toute façon pas partager avec les nouveaux venus.

    De julien le 13/07/2008

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