Pôris Môtch, épisode 6

« Maman, papa, je vais très bien. A Paris, on m’a tout de suite confié de grandes responsabilités. Je vous envoie cette photo de moi avec mon équipe. »
Votre Everton qui vous aime.

« Héhé. Grégory Bourillon. Il était drôle, lui. Un grand tout mou. Qu’est-ce qu’on a pu rigoler avec sa dégaine… Ah ben y’a Didier Digard, aussi, dis donc. J’m’en souviens bien. Un gaillard de Gisors, avec une tête carrée. Il est mort jeune… Tu vois, mon p’tiot, ça c’était des joueurs de foot. Pas comme ceux de maintenant, là, mercenaires et compagnie, qu’ont même plus l’amour du maillot. »

Tiens, Tahar a laissé tomber une prime de maintien

A trop engraisser un pélican, il perd toutes ses facultés en sorties aériennes.

– Ch’est qui, là-hauch? Moulin?
– Eh ouiche! Il est rigoloch, nonch?
– Les gars… les gars… C’est… c’est bien un fusil qu’il a dans les mains?!

« Pour le maintien à la dernière journée, je vais juste te briser le pouce. Et si tu gagnes pas contre Lyon, mon pote Moulin s’occupera personnellement de ta colonne vertébrale. Allez, retourne au boulot maintenant. »