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Le kikonjou de la semaine : L’Olympique Gymnaste Club Nice Côte d’Azur

13/04/2008 – 17:53

Aussi incroyable que cela puisse paraître, certaines peuplades parviennent encore de nos jours à survivre au-delà du périphérique. Parfois même à des lunes et des lunes de marche. On les appelle les kikonjoux. Afin de mieux connaître leurs coutumes et de promouvoir un tourisme parisien responsable, prenons notre Hummer Diesel et partons à leur rencontre.

Le kikonjou de la semaine : L’Olympique Gymnaste Club Nice Côte d’Azur

Nous vous contâmes ce tantôt les mésaventures du kikonjou Marcel, victime d’un tout petit chipiron qu’il avait pris pour une énorme Pieuvre. Hasard ou coin si dense en région PACA, Brice est de la même engeance. Un tantinet emphatique. C’est d’ailleurs en brassant l’écume d’un monceau de détritus divers et avariés – « té, babatchou, j’ai surfé le tsunami » – qu’il découvrit une superbe plage de sable fin, si fin qu’il doit s’agglomérer dans de gros galets moches pour exister un peu. Nice.

Sortie de la Baie des Anges, Nice a les pieds noirs, mais il suffit de gratter ce vernis délicat pour laisser apparaître une Phalange fière de sa blanchitude. C’est un peu comme mettre des anchois dans une salade : ça cache forcément quelque chose. Ainsi, derrière les jolis parcs à ploucs en ordure de mer, ne devine-t-on pas de somptueux mouroirs, là-haut sur la colline ? Avec beaucoup d’abnégation, les pauvres peuvent espérer passer de l’un à l’autre. C’est l’ascension sociale.

stadeduraie

Travaux du Stade du Raie (détail)

Leader sur le marché très lucratif de la fabrication de mélanomes, Nice propose une solution clé en main en mettant ses 3594 cliniques spécialisées en cancer de la peau à disposition d’une clientèle internationale et diversifiée : Cosa Nostra, Triades, Organizatsiya, milieu corse, yakuzas, mafia albanaise… Il n’y a guère qu’Eric de Montgolfier pour rester aussi livide. Soit ce type se promène comme un Anglais, soit il a le vitiligo.

Gai comme un Italien quand il sait qu’il y aura de la bourre et des pains, le Niçois parle avec les mains et joue avec les coudes. Sauf Cyril Rool, qui parle normalement. Parfois, pour toucher des subventions Unesco, le Niçois dit des mots rigolos. C’est le nissard, une sorte de patois paraît-il assez occitan, mais les filles trouvent que non.

Les ennemis intimes des Niçois sont les Nicotons. Les Nicotons vivent dans les instances et fomentent des complots en payant des arbitres judéo-maçonniques pour empêcher les Niçois d’avoir un palmarès, un stade et de quoi manger chaud. Tout ça parce que Nice dérange. Salauds de Nicotons.

Qu’attendiez-vous d’une bourgade qui nous a imposé Michèle Laroque, Dick Rivers et Max Gallo, franchement ?

  1. 2 552 réponses to “Le kikonjou de la semaine : L’Olympique Gymnaste Club Nice Côte d’Azur”

  2. D’ailleurs, Antoinette déclare encore à l’instant: « Qu’est-ce qu’il ma encore joué comme tour, Nicoton? »

    Et je vous dis même pas de quoi est capable Nicoti. En premie lie de vou empoison ave se cigaret.

    De Raspou le 13/04/2008

  3. Jolie caricature. Je tiens a préciser que les mourroirs des collines sont pleins de parisiens retraités, qui avant même d’être estampillés têtes de veaux quittèrent leur province natale pour s’enrichir dans la capitale. D’ailleurs il suffit de jeter un oeil à la fréquentation des navettes air france Paris-Nice (ou vice-versa) pour se rendre compte de l’intense programme d’échange culturel entre les deux places.
    En attendant, onvouzatapé, comme dirait l’autre.

    De nard le 14/04/2008

  4. Seul problème de ce petit texte: il ressemble beaucoup trop à un article du dictionnaire de Pierre Desproges, au point de donner la désagréable impression d’un « copié/collé » réadapté à l’OGC Nice…

    De desproges le maître le 14/04/2008

  5. Bonjour,

    Cette accusation de plagiat desprogien avait déjà été faite au kikonjou consacré à l’AS Monaco. La comparaison avec le texte prétendument copié montrait qu’elle était parfaitement infondée.

    Afin de ne laisser aucun doute quant à la pertinence de cette nouvelle accusation, nous vous serions donc reconnaissants de citer le texte prétendument copié, que le pompage éhonté auquel nous sommes censés nous être livrés apparaisse au grand jour. Vous recevrez alors nos excuses; sinon, nous attendons les vôtres.

    A moins que toute tentative d’humour sur une ville de la Côte d’Azur ne soit dorénavant suspectée d’être un plagiat de Desproges?

    Cordialement,

    De Les auteurs le 14/04/2008

  6. Ca sera certainement plus sympa de lire ce genre d’anecdotes l’an prochain à propos de Boulogne-sur-mer, Libourne…

    De Loule le 14/04/2008

  7. Et ça se croit marrant…mais pourquoi vous venez faire rougir vos vilaines peaux sur nos plages « merdiques » de galets? Pourquoi vous restez pas à Paris pour vos baigner dans vos fontaines…Les bons clichés sur les vieux, la bonen vieille blague sur le stade de la raie…
    En attendant ceux qui l’ont eu dans la raie c’est vous non?

    Au fait vous avez le bonjour de Baky Koné.

    De Thomas le 14/04/2008

  8. A part le paragraphe sur les Nicotons, où je me suis un peu reconnu (et où j’ai souri), je n’ai lu qu’une succession de poncifs éculés.

    De Un Niçois qui lit ça le 14/04/2008

  9. évidemment, ce sont des poncifs, des clichés, des topoï et tout la tralala, mais c’est le but, non ? Je suis niçois, j’ai parfois ri jaune, mais comme j’ai ri plus franchement en lisant les kikonjou des semaines précédentes, c’est que le but est atteint, non ?

    Et puis on ne doit pas oublier que nous, Niçois, nous avons le sens de l’humour chevillé au corps : entre les envolées verbales de Fredo A., la valse-hésitation du stade, les vols de banderoles sur une aire d’autoroute, les psychodrames réguliers entre actionnaires, les tacles à la carotide de Roolboy, choisir pendant 3 ans Pancho Abardonado comme porte-étendard « du jeu à la niçoise », le souvenir des cheveux aux vents de Daniel Bravo, et des électeurs municipaux qui viennent de voter pour Christian « Bac moins 5 » Estrosi, vous imaginez sérieusement que tout cela puisse être autre chose qu’une vaste blague ? Non, à ce point là, ça peut pas être vrai…

    De Igor Nullo le 14/04/2008

  10. Pourquoi tant de haine. C’est vrai que vos beaux monuments font de vous le fer de lance de la france. Restez bien au froid dans votre grande ville qui a vu connaitre tant d’hilarité depuis des décennies. Nous on se contente de vivre notre vie, de jouir d’une plage (effectivement pas très attirante), d’une patrimoine et d’une culture qui ne peuvent que vous échapper.
    En tout cas, nos commerces profitent bien de toutes les économies de vos retraités.
    Pour en revenir au foot, laissez nous notre stade « minable » et gardez votre grand « parc phoenix » pour les grandes affiches contre Angers ou Libourne de l’année prochaine.
    Laissez nous vivre notre vie, ce « billet » ne traduit qu’une pale rancoeur dont vous seuls les parisiens pouvez avoir tant votre aigreur et votre amertume quotidienne a besoin de se réfugier dans des propos aussi juvéniles

    De skipou le 15/04/2008

  11. Pourquoi Libourne revient tout le temps comme moquerie? Personne n’a vu qu’ils joueront en national l’année prochaine?

    De Saintétiennois fort et vert le 15/04/2008

  12. « le souvenir des cheveux aux vents de Daniel Bravo »

    Et de Jose Cobos, mais ca faut le dire moins fort 🙂

    Je note a la lecture des reactions que certains n’ont pas bien saisi le concept du kikonjou. Alors qu’en fait globalement, le supporter nicois a de l’humour et sait manier l’auto-derision (cf la banderole de bienvenue aux chtis).

    Bon par contre, pour la blague de la raie ca marche pas: on dit stade du « rail », qui veut dire ruisseau en nissart.
    Pour la petite histoire, a l’origine il n’y avait d’ailleurs pas de ruisseau a l’emplacement du stade du Ray: le stade du Ray a ete nomme apres que Bernard Mendy eut creuse son lit avec les larmes de la defaite en 1959 (l’annee du dernier des 4 titres).

    De Hal Elegym le 15/04/2008

  13. C’est tout la paradoxe de ce blog : il se moque en fait de la caricature du Parisien bobo et méprisant en la poussant à son paroxysme, mais il attire surtout des supporters ultra-réactifs (sans jeux de mot foireux) qui le prennent au premier degré. Sans compter ceux qui condamnent les faux jugements portés sur les autres équipes… en s’improvisant eux-mêmes juges, procureurs, voire matons.

    A propos de Daniel Bravo, je pensais qu’il pouvait symboliser un trait d’union, un (petit) pont, entre nos comtadines contrées niçoises et la capitale. Un souvenir de beauté, un message d’espoir… Ah zut, ça marche effectivement aussi avec José Cobos… Oh, scrogneugneu, ça le fait aussi avec Lionel Létizi. Bon, mettons que j’ai rien dit.

    De Igor Nullo le 16/04/2008

  14. A ce propos, les auteurs ? Où Où ? Y’a quelqu’un ? Bon, si vous m’entendez, pourquoi dans vos kikonjou analyser seulement les migrations des joueurs parisiens vers les inhospitalières terres régionales ? Vous pourriez vous intéresser au vent contraire : comment expliquer l’attirance pour la ville lumière de générations de petits joueurs bretons ou provençaux qui viennent les uns après les autres se cramer sous les sunlights du Parc, à la touchante manière d’un papillon multicolore pris de l’irrépressible et inexplicable envie d’aller griller sur une ampoule jaunie ? 😉

    De Igor Nullo le 16/04/2008

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.