le kikonjou de la semaine : Rennes
8/03/2008 – 15:16
Aussi incroyable que cela puisse paraître, certaines peuplades parviennent encore de nos jours à survivre au-delà du périphérique. Parfois même à des lunes et des lunes de marche. On les appelle les kikonjoux. Afin de mieux connaître leurs coutumes et de promouvoir un tourisme parisien responsable, prenons notre Hummer Diesel et partons à leur rencontre.
Le kikonjou de la semaine : Le Stade Rennais Football Club
Rennes est un hameau imaginaire situé Sur la Route de Lorient et sorti du foie malade de Jack Kernaouac, l’ivre bien urbain tant aimé des bigoudens en bigoudis qui se rêvent citadines en se tournicotant la frisouille sur ses beats d’amarrage. C’est pas très malouin, mais leur marin est loin.
Fièrement dressé sur ses petites pattes arrière, sa courte queue tendue, admirez le Pagnol Breton aboyer aux corneilles. Il aboie même tout son saoûl. C’est ça, le rêve armoricain. N‘importe qui peut faire Kernaouac. T’as qu’à voir, la région s’appelle Ouest France. Du Kernaouac tout crachin.
« Ici, il ne pleut que sur les cons ! », borborygment les indigènes, la gorge sèche et les cheveux mouillés. Un coup à se gripper, surtout les pauvres gonds qui rouillent à Rennes, aux portes de la Bretagne. Heureusement, ils sont assez coincés et on n’aère jamais. D’où cette persistante odeur de chou-fleur.
Gang rennais : amputez-vous les uns les autres.
Pour faire typique, Rennes est contrainte d’importer guano, embruns et pétrole, ingrédients indispensables à la recette du beurre salé, sans lequel il n’est pas de savoureuse crêpe aux poils d’artichaut.
Si la rue de Rennes se trouve à Montparnasse, la seule ruelle à Rennes s’appelle la rue de la Soif. Les zombies locaux y claudiquent en rythme. Suite à des siècles de pratiques consanguines, même quand il ne boît pas, le Rennais gars boîte bas. Sauf Daniel Moreira, touché aux deux nougats. Du coup, ça se voit presque pas.
Le Roi de Rennes s’appelle la Reine Claude. Il est vilaine, mais il a plus fait pour les minots ratés que Lady de Nantes. C’est notamment grâce à lui qu’en décembre, les trans mûs s’y calent.
Musicalement, le climat rennais a fini par faire chuter Niagara, merci à lui. Quant à l’absence de marins, elle fait cruellement défaut à Etienne Daho. Si on ne l’entend pas, ce n’est pas qu’il n’a pas de voix, c’est qu’il n’a pas de textes. Au loin, Alan Stivell s’en pourlèche les bambines. Et celtes qui sont pas contentes peuvent toujours se brocéliande.
Qu’attendiez-vous d’une bourgade qui accouche de Charles Biétry et Pierre Blayau, avec Laure Sinclair prise en sandwiche, franchement ?
2 584 réponses to “le kikonjou de la semaine : Rennes”
Alors même les bretons s’en prennent plein la cornette?
Alors que tout à chacun sait bien qu’un parisien n’est jamais qu’un breton évolué (qui a dit déssoulé?).
Je ne vous salue toujours pas.
De Dacourt Dacourt, prince de l'espace le 8/03/2008
Bien bien bien.
Attendez un peu que le Stade Brestois remonte. Ou bien que vous le rejoigniez en L2, ça va être plus rapide.
On se souviendra alors que nous étions votre bête noire, avant de vous fournir en héros !
Ah, concernant les Rennais on dit « Il est vilain ». Pour ce qui est des femelles, ce serait plutôt « Vilaine et Rance ».
De Lucarelli le 10/03/2008
Je comprend que les supporters parisiens soit aigris mais de la à ce qu’ils deviennent vulgaires et idiots, j’espère juste que la personne qui à écris cette chose (qui d’ailleurs n’as pas eu le courage de la signer) aime vraiment aimer le foot car plus belle est sa punition punition d’être supporter au parc…
En tout cas, la plus belle image de la branlée parisienne à Rennes de ce week-end est celle des parisiens quittant le stade avant la fin, la Bretagne se porte mieux sans ses …, je m’arrête avant de m’abaisser au niveau de l’auteur de cet article puant de suffisance et surtout de jalousie, Paris n’a pas d’âme. BREZHONEG ATAO pauvre type.
De BERTY54 le 10/03/2008
Chuis breton aussi mais j’le trouve rigolo cet article… Berty 54, t’aurais pas complètement oublié de charger le second degré en te levant?
De vinz le 11/03/2008
Euh. C’est pour rire.
Pour info, c’est un blog satirique.
Eépi j’aime bien, surtout qu’il ne nous ont pas raté quand ils sont viendus à Marseille.
Go on Humour !
De zglinf le 11/03/2008
BREZHONEG ATAO pauvre type.
De BERTY54 le 10/03/2008
——–
Ce qui signifie « Langue bretonne toujours ».
T’as du vouloir dire « Breizh atao ». Faut faire gaffe, c’était la devise des Bezen Perrot, la milice bretonnante à la solde de Hitler.
Donc tu as voulu dire « Breizh da viken ».
Sont susceptibles ces Bretons :))
De Lucarelli le 11/03/2008
Ouais « Brezhoneg atao » c’est nouveau ça 😀 A la rigueur « Hep Brezhoneg Breizh Ebet ».. et pour » Bretagne toujours » devise nazie, oui, bon… a ce prix la « Famille » et « Patrie « sont des gros mots aussi 😉
De thomas le 11/03/2008
OK, OK, BREZHONEG ATAO cela veut veut rien dire mais je trouvais que ça sonnait pas mal, moi je suis pas breton j’habite Nancy mais je maintien que les parisiens sont suffisant et prétentieux. Pour ce qui est de l’humour on doit pas avoir le même, mais bon vu les post raz des pâquerettes ça ne m’étonne pas… sinon consolez vous en vous disant que c’était du troisième degré et que vous n’avez rien compris. Allez Kenavo les parigos.
De BERTY54 le 11/03/2008
« les parisiens sont suffisants et prétentieux », as tu dit. Très bien. Mais tu devrais compléter ton propos : les portugais sont travailleurs, les noirs sont fainéants, et les turcs sont des roublards.
De non le 12/03/2008
Et « les Bretons sentent le chou-fleur ».
De Lucarelli le 12/03/2008
Ben alors BERTY54, on est tout colère ? Honnêtement c’est plutôt marrant même pour le supporter rennais n°1 que je suis !
T’as pas dû tout comprendre…
De rennais le 1/04/2008