Ni buts ni soumises » Coupe du monde 2019 – Troisième journée – Un tableau de rêve

« 

 »

Coupe du monde 2019 – Troisième journée – Un tableau de rêve

La qualification des meilleures troisièmes a permis de maintenir du suspense jusqu’au dernier match alors que les favoris étaient déjà qualifiés depuis longtemps. Le plateau des huitièmes de finale comprend toutes les meilleures équipes du monde.

Du côté des Bleues, c’est un match contre le Brésil qui s’annonce qu’il ne faudra pas sous estimer même si tout le monde a les yeux tournés depuis le tirage au sort vers un éventuel quart de finale contre les favorites américaines. Une victoire contre les coéquipières de Marta serait aussi un premier pas vers une qualification pour les Jeux Olympiques de Tokyo.

La troisième journée de la Coupe du monde a apporté assez de surprises pour la rendre passionnante mais elle n’a pas changé fondamentalement le plateau de la phase à élimination directe. Les favorites ont fait respecter leur rang et l’animation est venue des équipes à la lutte pour les troisièmes places, à l’intérieur des groupes et entre les différents groupes.

Dans quatre groupes, les deux premiers sont ceux qui étaient attendu dans l’ordre, les Pays-Bas ont devancé le Canada dans le groupe E et l’Australie et le Brésil l’ont été par l’Italie dans le groupe C mais seront au tour suivant. Les équipes de deux premiers pots du tirage au sort sont donc qualifiés et le Brésil est le seul qui aura profité de la règle de qualification des meilleurs troisièmes.

Mariana Larroquette et Jenny Beattie

Mariana Larroquette et Jenny Beattie

Les seize qualifiées sont les équipes les mieux placées au classement Fifa moins les deux Corées et plus deux équipes africaines, le Nigeria et le Cameroun.

On peut supposer que la difficulté à se réunir régulièrement pénalise ces sélections pour obtenir des résultats lors des matchs amicaux et leur vaut un classement en deçà de leur valeur réelle, remarque qui est sans doute valable également pour les sélections sud-américaines, Argentine et Chili. Ces équipes du quatrième chapeau se sont classées troisièmes de leur groupe même si cela n’a pas permis aux Chiliennes et Argentines de se qualifier (à un but près dans les deux cas).

La répartition par continent est assez équilibrée même si l’Europe est légèrement sur représentée. Avec deux tiers de qualifiés, on devrait avoir deux équipes européennes de moins pour respecter un équilibre parfait remplacées par une équipe de la zone Amérique du Sud et une autre de la zone Asie-Océanie.

Les Jeux Olympiques en ligne de mire

Avec huit qualifiées, il y aura une équipe européenne dans chaque huitième de finale. Le taux de qualification en quart de finale aura une grande importance au-delà de la Coupe du monde elle-même puisqu’elle sert également d’éliminatoires pour les prochains Jeux Olympiques à Tokyo en 2020.

Les trois équipes les mieux classées en France seront celles qui iront au Japon un an plus tard. La question se pose tous les quatre ans mais normalement l’Angleterre n’est pas concernée (comme ne l’était pas l’Écosse) car le CIO ne reconnaît que la Grande-Bretagne et qu’il fallait vraiment que les Jeux Olympiques se déroulent à Londres pour faire passer une équipe d’Angleterre pour une équipe de Grande-Bretagne.

Le seul classement reconnu pour ces éliminatoires celui officiel de la Coupe du monde où les quatre premiers sont classés mais où les quarts de finalistes perdants ne sont pas départagés entre eux ni les huitièmes de finalistes.

Amandine Henry (France)

Amandine Henry (France)

Avec sept équipes encore en course, les 8e de finales devraient éclaircir la situation. Si trois équipes européennes exactement passent ce tour, elles iront aux Jeux Olympiques. S’il n’y en a qu’une ou deux, elle ira ou elles iront également et il faudra que l’UEFA invente un moyen de départager les cinq ou six autres1. Ou les sept si aucune ne se qualifie. S’il y en a quatre ou plus, le problème sera repoussé d’un tour : si trois équipes européennes au moins vont en demi-finales, elles seront toutes classées et les trois premières obtiendront leur billet. Sinon, il faudra également organiser une compétition pour départager les éliminés des quarts de finales.

Il est probable qu’il y aura au moins trois équipes européennes en quart de finales et qu’une élimination avant sera donc rédhibitoire. Mais il est également peu probable que trois équipes européennes (hors Angleterre) atteignent les demi-finales. Le premier tour éliminatoire est donc capital dans l’optique olympique.

Quelques chiffres

Attaques

La deuxième mi-temps des États-Unis contre la Thaïlande a porté l’attaque américaine à un niveau inaccessible pour les autres équipes. Elle est aussi l’équipe qui tire le plus et qui cadre le plus (même si c’est surtout le premier qui implique le second et que le taux de tir cadré est seulement dans la moyenne). En revanche, le taux de conversion des tirs cadrés en buts est parmi les meilleurs même s’il n’atteint pas celui de la Norvège qui n’a eu besoin que de 7 tirs cadrés pour marquer 6 buts.
A contrario et dans le même groupe, la Corée du Sud a cadré deux fois plus de tirs mais n’a marqué qu’une seule fois.

Rosario Balmaceda (Chili) face à Tierna Davidson (États-Unis)

Rosario Balmaceda (Chili) face à Tierna Davidson (États-Unis)

Assez logiquement, le classement des attaques permet à peu près de retrouver celui des qualifiées même si le match nul 3-3 entre l’Écosse et l’Argentine fait remonter tout en les éliminant. Toutes les équipes ont marqué au moins un but et la Chine se qualifie en ne marquant qu’une seule fois.

La Thaïlande est étonnamment l’équipe dont la proportion de tirs cadrés est largement la plus importante. Mais elle est aussi celle qui a le moins tiré.

Attaques
Pos. Équipe Buts
1 États-Unis 18
2 Australie 8
3 Suède 7
Italie 7
France 7
6 Pays-Bas 6
Norvège 6
Brésil 6
Allemagne 6
10 Écosse 5
Angleterre 5
12 Canada 4
13 Espagne 3
Cameroun 3
Argentine 3
16 Nigeria 2
Japon 2
Chili 2
19 Thaïlande 1
Nouvelle-Zélande 1
Jamaïque 1
Corée du Sud 1
Chine 1
Afrique du Sud 1
Tirs cadrés
Pos. Équipe Tirs
1 États-Unis 34
2 Allemagne 25
3 Suède 24
4 Espagne 23
5 Australie 19
Angleterre 19
7 France 17
8 Écosse 15
Corée du Sud 15
10 Japon 14
Brésil 14
12 Italie 13
13 Canada 12
14 Pays-Bas 10
Cameroun 10
16 Jamaïque 8
Chili 8
18 Thaïlande 7
Norvège 7
Argentine 7
21 Nouvelle-Zélande 6
22 Chine 4
Afrique du Sud 4
24 Nigeria 3
% cadrés
Pos. Équipe %
1 Thaïlande 53.8
2 Australie 48.7
3 Écosse 46.9
4 Allemagne 44.6
5 Italie 43.3
6 États-Unis 41.0
7 Angleterre 40.4
8 Suède 36.9
9 Corée du Sud 35.7
10 Espagne 35.4
11 Nouvelle-Zélande 35.3
12 Argentine 35.0
13 Japon 33.3
Brésil 33.3
15 Norvège 30.4
16 France 28.8
17 Pays-Bas 28.6
18 Cameroun 26.3
19 Afrique du Sud 25.0
20 Canada 24.0
21 Jamaïque 22.2
Chili 22.2
23 Chine 18.2
24 Nigeria 13.0
Tirs cadrés par but
Pos. Équipe Tirs
1 Corée du Sud 15.0
2 Jamaïque 8.0
3 Espagne 7.7
4 Thaïlande 7.0
Japon 7.0
6 Nouvelle-Zélande 6.0
7 Allemagne 4.2
8 Chine 4.0
Chili 4.0
Afrique du Sud 4.0
11 Angleterre 3.8
12 Suède 3.4
13 Cameroun 3.3
14 Écosse 3.0
Canada 3.0
16 France 2.4
Australie 2.4
18 Brésil 2.3
Argentine 2.3
20 États-Unis 1.9
Italie 1.9
22 Pays-Bas 1.7
23 Nigeria 1.5
24 Norvège 1.2

Défenses

Deux équipes seulement ont fini le premier tour sans avoir encaissé de buts, les deux premières au classement Fifa. Le classement des défenses est encore plus proche que celui des attaques de celui des qualifiées.

Défenses
Pos. Équipe Buts
1 Allemagne 0
États-Unis 0
3 Angleterre 1
Chine 1
France 1
6 Canada 2
Espagne 2
Italie 2
Pays-Bas 2
10 Brésil 3
Japon 3
Norvège 3
Suède 3
14 Argentine 4
Nigeria 4
16 Australie 5
Cameroun 5
Chili 5
Nouvelle-Zélande 5
20 Écosse 7
21 Afrique du Sud 8
Corée du Sud 8
23 Jamaïque 12
24 Thaïlande 20

Possession

Les États-Unis et l’Espagne possèdent les plus forts pourcentages de possession de balle ce qui promet une belle opposition en huitième de finale. Elles devancent le Canada et cela marque un vrai virage pour les deux équipes nord-américaines plus habituées jusque là à un jeu direct. Pour les premières, on attendra toutefois une opposition plus consistante que deux des équipes les plus faibles du plateau et une Suède décidée à ne pas se perdre dans un combat inutile pour savoir quelle est la part de philosophie de jeu et celle de nécessite face à des équipes incapables de tenir la balle.

Cette grande hétérogénéité du plateau explique sans doute aussi pourquoi le classement de la possession de balle est tellement corrélé avec celui des qualifiées, la Corée du Sud étant la seule équipe éliminée qui a eu plus de 50% du temps le ballon (alors que la Norvège et le Nigeria se sont qualifiés dans le même groupe en l’ayant moins). La suite du tournoi dira si la possession de balle est à nouveau une arme importante.

Possession
Pos. Équipe %
1 États-Unis 67 %
2 Espagne 64 %
3 Canada 62 %
4 Pays-Bas 59 %
France 59 %
6 Suède 57 %
Australie 57 %
Angleterre 57 %
9 Japon 53 %
Corée du Sud 53 %
Allemagne 53 %
12 Brésil 52 %
13 Italie 50 %
14 Écosse 48 %
Norvège 48 %
16 Chine 43 %
17 Chili 42 %
Argentine 42 %
19 Jamaïque 41 %
Cameroun 41 %
21 Nigeria 39 %
Afrique du Sud 39 %
23 Nouvelle-Zélande 38 %
24 Thaïlande 34 %

Caractéristiques des équipes

En données pondérées des temps de jeu, la Suède est l’équipe la plus grande du premier tour avec une taille moyenne d’1m73, soit douze centimètres de plus que l’Afrique du Sud.

La deuxième équipe la plus grande est la Jamaïque et la deuxième plus petite le Japon, un centimètre de moins que le Cameroun. Mais ces équipes sont des contre exemples puisque la taille des joueuses est très fortement corrélée avec le classement des qualifiées : six des équipes éliminées sont parmi les neuf plus petites du tournoi.

Yuika Sugasawa (Japon)

Yuika Sugasawa (Japon)

L’âge au contraire ne semble pas discriminant. Les États-Unis ont la deuxième équipe la plus âgée derrière le Brésil et ces équipes sont six ans plus vieilles que la Jamaïque. Mais si Brésil, États-Unis, Suède, France et Cameroun ont profité de leur expérience pour se qualifier, le Japon, l’Espagne, l’Australie et l’Allemagne ont usé de leur jeunesse pour faire de même.

Taille
Pos. Équipe Taille
1 Suède 173
2 Jamaïque 172
3 Pays-Bas 171
Allemagne 171
5 États-Unis 170
Chine 170
Angleterre 170
8 Écosse 169
Norvège 169
Nigeria 169
France 169
Espagne 169
Canada 169
14 Italie 168
Australie 168
16 Argentine 167
17 Nouvelle-Zélande 166
Corée du Sud 166
Brésil 166
20 Chili 165
21 Thaïlande 164
Cameroun 164
23 Japon 163
24 Afrique du Sud 161
Âge
Pos. Équipe Âge
1 Brésil 28.7
2 États-Unis 28.5
3 Suède 28.2
4 Thaïlande 27.7
France 27.7
Cameroun 27.7
Angleterre 27.7
8 Nouvelle-Zélande 27.4
9 Afrique du Sud 27.3
10 Corée du Sud 26.8
11 Norvège 26.7
Chine 26.7
Argentine 26.7
14 Italie 26.5
Canada 26.5
16 Écosse 26.2
Pays-Bas 26.2
18 Nigeria 26.0
Chili 26.0
20 Allemagne 25.7
21 Australie 25.3
22 Espagne 25.1
23 Japon 24.4
24 Jamaïque 22.8

Joueuses utilisées

Le premier tour a vu différents stratégies de gestion de l’effectif : pour les États-Unis, Jill Ellis a aligné toutes ses joueuses de champ dès le deuxième match et 17 ont été titularisée au moins une fois. Malgré la qualification assurée de l’Italie avant le dernier match, Milena Bertolini au contraire n’a utilisé que quinze joueuses dont huit ont été titulaires à chaque fois.

La France de Corinne Diacre n’a aligné que seize joueuses différentes, tout comme la Norvège, le Japon, le Canada et les Pays-Bas. Les Néerlandaises sont sans doute un exemple à suivre pour la sélectionneuse des Bleues puisque lors de l’Euro 2017, Sarina Wiegman n’avait réellement utilisé que treize joueuses durant la compétition.

Joueuses utilisées

Pos. Équipe Joueuses
1 États-Unis 21
2 Suède 20
Jamaïque 20
Angleterre 20
5 Écosse 19
Espagne 19
Corée du Sud 19
Cameroun 19
Afrique du Sud 19
10 Thaïlande 18
Chili 18
Brésil 18
Argentine 18
Allemagne 18
15 Nouvelle-Zélande 17
Nigeria 17
Chine 17
Australie 17
19 Pays-Bas 16
Norvège 16
Japon 16
France 16
Canada 16
24 Italie 15

Affluences

Le classement des affluences par équipe est déterminé par trois facteurs : la présence de l’équipe de France, celle de l’équipe des États-Unis et le stade où se sont joués les matchs.

La France et les États-Unis sont les deux équipes ont attiré le plus de monde et ces deux équipes ont joué au Parc des Princes, attirant plus de 45 000 personnes chacune alors que la moyenne de l’ensemble de la compétition est de moins de 19 000.

Le Chili et la Corée du Sud ont joué à Paris contre les États-Unis et la France et l’Argentine a joué deux matchs Porte d’Auteuil, ce qui a permis à ces équipes de jouer devant plus de 23 000 spectateurs de moyenne.

Affluence
Pos. Équipe Affluence
1 France 36 133
2 États-Unis 28 868
3 Chili 25 012
4 Argentine 24 518
5 Corée du Sud 23 182
6 Norvège 19 655
7 Brésil 18 790
8 Écosse 18 198
9 Japon 17 525
10 Pays-Bas 17 451
11 Allemagne 17 182
12 Nigeria 16 859
13 Australie 16 605
14 Italie 16 355
15 Angleterre 15 934
16 Suède 15 882
17 Afrique du Sud 15 852
18 Chine 15 703
19 Jamaïque 15 695
20 Canada 14 948
21 Espagne 14 873
22 Thaïlande 13 837
23 Cameroun 13 714
24 Nouvelle-Zélande 11 173

Tableau final

Le classement Fifa est construit en estimant à chaque match un pourcentage pour les deux adversaires basé sur leur différence de points au classement puis en comparant ce pourcentage à celui établi à partir du résultat réel2.

Le tableau suivant présente les pourcentages des oppositions du tableau final de la Coupe du monde, jusqu’à la finale si la logique est respectée.

La France est favorite de la compétition en vertu des 100 points de bonus accordés par la méthode pour manifester l’avantage de jouer à domicile et parce que les les Bleues comptent 2043 points au dernier classement, donc moins de 100 de retards sur les 2101 des États-Unis en tête de ce classement. Que cela soit de bonne augure pour la suite comme on dit dans le football.

Tableau prévisionnel suivant le classement Fifa
NOR 37,6% AUS 43,4% ENG 36,8% FRA 60,1%
AUS 62,4%
ENG 96,0% ENG 56,6%
CMR 4,0%
FRA 75,9% FRA 56,0% FRA 63,2%
BRA 24,1%
ESP 25,3% USA 44,0%
USA 74,7%
ITA 50,3% ITA 33,0% JPN 38,5% DEU 39,9%
CHN 49,7%
NLD 46,6% JPN 67,0%
JPN 53,4%
DEU 93,8% DEU 59,4% DEU 61,5%
NGA 6,2%
SWE 43,7% CAN 40,6%
CAN 56,3%
Wang Shuang (Chine)

Wang Shuang (Chine)

France-Brésil

La France affronte le Brésil en huitième de finale. L’affiche est belle, elle a un lustre de finale de Coupe du monde masculine. Pourtant si le Brésil a connu une période dorée entre 2004 et 2008 avec trois finales mondiales (dont deux aux Jeux Olympiques) il n’est pas pentacampeón comme en football masculin. Et Marta Ballon d’Or, Cristiane Ballon de Bronze et Formiga membre de l’équipe all-star de la Coupe du monde 2007, sont encore ses joueuses les plus importantes comme il y a douze ans.

La première confrontation entre la France et le Brésil date de la Coupe du monde 2003. Marta était titulaire tout comme Corinne Diacre. Cristiane était entrée en jeu en seconde mi-temps et Formiga était sur le banc.

Déjà dans le groupe de la Corée du Sud et de la Norvège, la France avait battu la première mais perdu contre la seconde et avait besoin d’une victoire lors du dernier match. Le Brésil avait lui remporté ses deux premiers matchs mais n’était pas qualifié même s’il aurait fallu une large défaite couplée à une large victoire de la Norvège sur la Corée pour l’éliminer.

La future lyonnaise Katia ouvrait la marque en seconde mi-temps à un moment où la Norvège menait déjà de 5 buts et obligeait les coéquipières de Sandrine Soubeyrand à l’emporter d’au moins quatre buts pour se qualifier. Dans les arrêts de jeu, Marinette Pichon obtenait l’égalisation qui ne servait à rien pour la compétition mais permet à l’équipe de France d’être toujours invaincue contre le Brésil.



3 commentaires pour “Coupe du monde 2019 – Troisième journée – Un tableau de rêve”

  1. Quoiqu’il arrive, il n’y aura que quatre équipes dans un éventuel play-off européen.
    L’Angleterre compte. (https://www.uefa.com/womensworldcup/news/newsid=2586627.html)

  2. Je ne sais pas si on le dit comme ça dans le football, mais on écrit plutôt « de bon augure » 🙂

  3. Non, c’est dans le football masculin qu’on écrit « de bon augure ».

Répondre