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Paris au rendez-vous

Le PSG joue jeudi à Berlin sa première finale de Ligue des Championnes face à Francfort, un monument de l’histoire du football européen même si ce n’est sans doute pas la meilleure équipe allemande à l’heure actuelle.

Après avoir renversé les vainqueurs des quatre précédentes éditions, l’équipe de Farid Benstiti peut légitimement viser la victoire finale.

Le PSG est en finale de la Ligue des Championnes, c’était l’objectif de la saison même si l’équipe parisienne n’était pas au premier rang des favorites. Parmi celles-ci, on comptait Lyon et Wolfsbourg qui sont au tableau de chasse de l’équipe de Farid Benstiti. Autant dire que la place en finale ne doit rien au tirage au sort.

Le sponsor de Francfort partage la devise du PSG

Le sponsor de Francfort partage la devise du PSG

C’est certainement moins le cas pour Francfort qui est un peu passé entre les gouttes en ayant pour adversaires les Kazakhs du BIIK Kazygurt, les Italiennes de Torres, les Anglaises de Bristol et les Danoises de Brøndby. Les trois dernières sont des équipes rompues aux joutes européennes1 mais pas au point de gêner un instant un prétendant au titre. D’ailleurs seules les Kazakhs ont réussi à marquer un but à Francfort, obtenant même le nul 2-2 lors du match aller. Elles avaient également concédé une défaite raisonnable (4-0) au retour. Les trois adversaires suivants ont encaissés respectivement 9, 12 et 13 buts sans en rendre un seul.

Vice-champion l’an dernier, Francfort a fini troisième cette saison, derrière le Bayern et Wolfsbourg qu’il affrontait lors de la dernière journée et à qui il a concédé le nul.

Francfort, un monument européen

L’équipe de la Hesse est un monument du football allemand et européen. Elle est la plus titrée en Ligue des Championnes avec trois victoires et la deuxième en Allemagne avec 7 Bundesliga2 remportées entre 1999 et 2008. Mais depuis 2008, elle n’a plus remporté que deux coupes d’Allemagne, dépassée par Potsdam, Wolfsbourg mais aussi par Lyon en Europe.

La concurrence en Allemagne étant ce qu’elle est, Francfort ne joue plus systématiquement la Coupe d’Europe, et ne la jouera la saison prochaine qu’en cas de victoire à Berlin. Mais pour sa deuxième participation seulement depuis 2009, elle atteint pour la deuxième fois la finale. Le précédent est connu, il a même beaucoup de points communs avec l’actuelle saison : en 2012, Francfort avait joué sa finale en Allemagne face à un club français, en fin d’après-midi pour profiter du jeudi de l’Ascension férié pour attirer un public familiale. Il y a trois ans, c’était face à Lyon au stade Olympique de Munich. Voyons-y un bon présage pour le PSG au stade Friedrich-Ludwig de Berlin.

Une vieille connaissance

À trois autres reprises, Francfort a croisé la route d’un club français. En 2002, lors de la première édition de ce qui s’appelait alors la Coupe féminine de l’UEFA, c’est Toulouse qui s’était présenté face à l’équipe championne d’Allemagne. Les partenaires de Sabrina Viguier avaient perdu 2-1 à l’aller au stade des Sept-deniers3. Le but de la victoire avait été marqué par une joueuse emblématique du club, Steffi Jones qui est la future remplaçante de Silvia Neid à la tête de la sélection Allemande. Au retour, Francfort assurera le nul 0-0 avant de remporter le titre face à Umeå. Outre Steffi Jones, les joueuses emblématiques étaient Sandra Minnert, Renate Lingor, Nia Künzer, Pia Wunderlich et bien sûr Birgit Prinz.

Quatre ans plus tard, sur la route de son deuxième titre continental, Francfort affrontait de nouveau une équipe française en demi-finale, le Montpellier de Patrice Lair. Contre toute attente, ce sont les Héraultaises qui s’imposaient au Brentanobad grâce à un but de Ludivine Diguelman. Mais le match était aussi marqué par les cartons jaunes de Sonia Bompastor et Camille Abily qui les privaient du match retour.

Une semaine plus tard au stade Joseph-Blanc de Villeneuve-lès-Maguelone, Montpellier était diminué pour défendre son avantage. Malgré un doublé de Ludivine Diguelman, les Allemandes s’imposaient 3-2 et retrouvaient Potsdam en finale. L’équipe avait peu changé mais on notait l’émergence de deux joueuses, la numéro 18 Kerstin Garefrekes et la numéro 25 Saskia Bartusiak.

Le troisième titre était obtenu en 2008 sans avoir besoin de battre une équipe française, Lyon étant éliminé dans l’autre demi-finale par Umeå. La troisième rencontre attendait donc 2011 où Francfort devait affronter un nouveau venu sur la scène européenne, le PSG.

L’équipe parisienne était alors en transition entre l’équipe amateur qui n’avait que le nom en commun avec un club professionnel et l’équipe actuelle qui dispose des moyens pour devenir la meilleure d’Europe. Deux ans auparavant, le club avait franchi un palier en attirant la Stéphanoise Jessica Houara et les Montpelliéraines Julie Soyer et Élise Bussaglia, et pour une pige en intersaison américaine, Camille Abily et Sonia Bompastor. Le départ (prévu) de ces deux dernières n’avait pas permis au PSG d’aller au bout des promesses de cette saison 2009-2010, mais la suivante sans les « Américaines » mais avec la Brésilienne Katia Teixeira s’était finie à la deuxième place, qualificative pour l’Europe.

Laure Boulleau et Svenja Huth, déjà opposées en 2011

Laure Boulleau et Svenja Huth, déjà opposées en 2011

Après un premier tour facile contre les Irlandaise de Peamount, les partenaires de Sabrina Delannoy affrontaient donc Francfort dans une opposition annoncée comme déséquilibrée. Et de fait dès la 10e minute du match aller, la recrue star de Francfort Fatmire Bajramaj ouvrait la marque. Kerstin Garefrekes puis Melanie Behringer4 alourdissaient le score en début de deuxième mi-temps. Le PSG était ramené à la réalité dès le match aller.

Le match retour était plutôt encourageant5 : malgré un but encaissé d’entrée, les Parisiennes réussissaient à revenir et à remporter le match grâce à un doublé de leur recrue américaine Allie Long6. Le PSG était éliminé mais avec les honneurs.

Au PSG, Sabrina Delannoy et Laure Boulleau étaient évidemment déjà là7, tout comme Jessica Houara et Kenza Dali. Dans le camp d’en face, plusieurs joueuses sont également encore présentes : Kerstin Garefrekes et Saskia Bartusiak bien sûr, mais aussi Dzsenifer Marozsán, Ana Maria Crnogorčević et Svenja Huth. Fatmire Bajramaj a changé de nom et de camp.

Le PSG n’est pas outsider

En demi-finale cette saison contre Wolfsbourg, le PSG affrontait un effectif comptant 17 anciennes vainqueures de la compétition8. En finale, les joueuses titrées seront plus nombreuses à Paris que dans le camp d’en face. Aux Annike Krahn, Fatmire Alushi, Laura Georges, Shirley Cruz et Josephine Henning, Francfort ne peut opposer que Bianca Schmidt, Simone Laudehr, Kerstin Garefrekes et Saskia Bartusiak. Seules les deux dernières étaient de la dernière victoire de Francfort (et de la précédente aussi). Desirée Schumann, Peggy Kuznik, Dzsenifer Marozsán, Svenja Huth et Ana Maria Crnogorčević étaient déjà de la finale perdue de 2012, et Verónica Boquete a joué la dernière avec Tyresö (et Caroline Seger).

Kenza Dali

Kenza Dali

La totalité de l’effectif de Francfort compte donc 12 internationales (et encore avec Kim Kulig qui est encore annoncée par l’UEFA dans l’effectif de Francfort mais qui n’a pas rejoué depuis la blessure qui l’a privée de l’Euro 2013) pour un total de 750 sélections, là où le PSG frôle les 1000.

Même si la culture du club est importante, le rôle de favori ne va pas aussi bien à Francfort que ce que voudrait lui faire endosser les Parisiennes. La manière dont le PSG a fait déjouer Wolfsbourg, deuxième de Bundesliga, vainqueur de la Coupe et double tenant, donne toute confiance en sa capacité à maîtriser le troisième du championnat allemand.

Dans la continuité de la demi-finale ?

Il est toujours difficile de prévoir quelle va être la composition du PSG. Il faut dire que Farid Benstiti dispose sans doute de l’effectif le plus étoffé d’Europe. Il compte 18 internationales dans ses rangs, là où Wolfsbourg en a 16, Lyon 14 et Francfort 129. Et cette profondeur est utilisée puisque 16 de ces joueuses ont eu un temps de jeu conséquent en Ligue des Championnes, seules Sara Gama et Linda Bresonik jouant les utilités.

Quelques postes ne font pas de doutes : Katarzyna Kiedrzynek s’est imposée et passe désormais pour la meilleure gardienne de la D1. Laure Boulleau sera titulaire à gauche et Shirley Cruz au milieu. On sait aussi que Caroline Seger et Kheira Hamraoui suspendues, ne joueront pas. Presque tout le reste est possible.

Aurélie Kaci

Aurélie Kaci

La logique voudrait que l’équipe qui a marché sur Wolfsbourg soit reconduite. Mais les absences de la milieu suédoise et de sa remplaçante naturelle pourraient inciter Farid Benstiti à tenter autre chose. Les derniers matchs de championnats ne permettront pas de se faire un avis puisque contre Rodez et Arras, le PSG présentait une équipe très remaniée avec beaucoup de jeunes joueuse.

Un premier point d’incertitude concerne la défense centrale. Laura Georges et Josephine Henning sont théoriquement titulaires. Mais elles ont longuement été blessées, la première est sortie contre Arras et ne sera peut-être pas remise alors la seconde n’a pas semblé tout à fait dans le rythme. La dernière fois que Farid Benstiti avait aligné sa charnière titulaire, qui revenait déjà de blessure, c’était contre Lyon et il n’est pas sûr qu’il ait envie de renouveler l’expérience.

Cela d’autant plus que Sabrina Delannoy et Annike Krahn sont nettement mieux que des remplaçantes, leur performance en demi-finale l’a encore montré.

L’incertitude sur la charnière et le statut de capitaine de Sabrina Delannoy portent également le doute à un poste où il ne devrait pas y en avoir : Jessica Houara est la meilleure arrière droite française et l’une des meilleures d’Europe. Mais l’entraîneur parisien est parfois tenté d’aligner sa capitaine à droite et à faire monter d’un cran sa latérale, à un poste où elle a été formée mais où elle apporte moins et en particulier pas plus qu’une joueuse comme Kenza Dali.

Au milieu, les suspensions posent un vrai point d’interrogation. Le schéma le plus classique du PSG est à trois milieux, mais c’est avec quatre qu’il a éliminé Wolfsbourg. Dans tous les cas, il faut au moins une récupératrice à côté de Shirley Cruz mais il n’y en a plus de disponible. On peut imaginer la montée d’une défenseuse centrale, particulièrement Sabrina Delannoy, mais c’est vraisemblablement la joueuse qui peut jouer partout qui va s’y coller. Et c’est sans doute le meilleur poste d’Aurélie Kaci.

Sur les côtés, tout dépendra de la disponibilité de Fatmire Alushi. Si l’Allemande est apte à débuter, elle ne sera pas sur le banc par choix de l’entraîneur. Et dans l’hypothèse où Aurélie Kaci est au milieu, Kenza Dali occupera le côté droit. A contrario, l’absence de l’ancienne joueuse de Francfort limiterait les choix et obligerait peut-être Farid Benstiti à trouver une autre solution au milieu, voire à modifier son schéma, par exemple avec Aurélie Kaci et Kenza Dali dans un milieu à trois et Kosovare Asllani sur le côté de l’attaque.

Devant, l’absence de Lindsey Horan laisse place libre à Marie-Laure Delie et à Kosovare Asllani.

Francfort porté vers l’avant

Le schéma de Francfort n’est pas vraiment plus stable. Il alterne entre une et deux pointes, et entre trois et quatre défenseuses. Mais la rotation de l’effectif est moins importante. Huit joueuses ont participé à 30 matchs au moins sur les 34 disputés cette saison.

La gardienne Desirée Schumann ne fait pas partie de ces huit mais elle a retrouvé son poste désormais. Dans le champ, deux éléments font que les cartes ont été récemment redistribuées par rapport au reste de la saison. D’une part la Galloise Jessica Fishlock, pièce maîtresse du milieu de terrain est repartie à Seattle pour la saison de NWSL. D’autre part, la défenseuse Saskia Bartusiak est revenue de blessure. L’Allemande n’a été titularisée que lors des deux derniers matchs mais elle semble avoir repris sa place dans l’axe de la défense et lors du dernier match contre Wolfsbourg, cela avait eu pour effet de faire remonter au milieu de terrain Peggy Kuznik.

Kathrin Hendrich devrait être alignée dans l’axe et Marith Prießen à droite, mais elles peuvent aussi jouer axe gauche et axe droit dans une défense à trois. Enfin l’attaquante suisse Ana-Maria Crnogorčević a passé à peu près toute la saison comme arrière gauche10, ce qui donne aussi de la souplesse au schéma : en montant son positionnement, elle peut permettre de passer d’une défense à quatre à une défense à trois, et servir de piston côté gauche. Mais elle peut aussi remonter aux avants postes et laisser la place à Simone Laudehr.

Le cas de cette dernière illustre assez bien la polyvalence de l’effectif de Francfort qui fait qu’à une composition donnée peuvent correspondre plusieurs schémas tactiques.

La vainqueure de la Coupe féminine de l’UEFA 2010 avec Duisbourg11 a joué en défense centrale jusqu’à la trêve. Puis elle est remontée à un poste de milieu plutôt axiale avant de jouer désormais côté gauche, plus ou moins haut selon les cas.

Le schéma offensif le plus probable sera que Verónica Boquete et Dzsenifer Marozsán formeront un triangle assez axial avec Célia Šašić en pointe et que Simone Laudehr à gauche et Kerstin Garefrekes à droite occuperont les couloirs.

Cette variabilité tactique de l’équipe de Colin Bell est à la fois une force puisque l’adversaire ne sait pas à l’avance quel va être le schéma auquel il va devoir faire face, et une faiblesse par ce qu’elle donne parfois l’impression de s’en remettre surtout au grand talent individuel de ses joueuses et de ne pas offrir une garantie défensive maximale.

Désormais à Francfort, Verónica Boquete devrait retrouver Shirley Cruz

Désormais à Francfort, Verónica Boquete devrait retrouver Shirley Cruz

Francfort
Poste Nat. Prénom Nom Âge Matchs Temps Buts
1 G Desirée Schumann 25 22 1974 0
29 G Miriam Hanemann 18 0 0 0
30 G Anne-Kathrine Kremer 27 4 276 0
31 G Anke Preuss 22 9 810 0
3 D Laura Störzel 22 4 130 1
4 D Kathrin-Julia Hendrich 23 29 2169 0
5 D Stefanie Peil 18 0 0 0
13 D Marith Prießen 24 23 1343 1
15 D Svenja Huth 24 27 1756 1
20 D Melissa Friedrich 18 0 0 0
22 D Jana Löber 17 1 17 1
23 D Bianca Schmidt 25 24 1379 1
25 D Saskia Bartusiak 32 5 180 0
27 D Peggy Kuznik 28 33 2964 6
6 M Saskia Matheis 17 0 0 0
7 M Verónica Boquete 28 32 2678 15
8 M Kim Kulig 25 0 0 0
10 M Dzsenifer Marozsán 23 34 2949 18
11 M Simone Laudehr 28 30 2613 6
14 M Kozue Ando 32 30 1091 6
16 M Jessica Reinhardt 20 0 0 0
18 M Kerstin Garefrekes 35 33 2828 23
24 M Asuna Tanaka 27 7 363 1
28 M Jessica Fishlock 28 26 2090 2
2 A Alina Ortega-Jurado 18 0 0 0
9 A Célia Šašic 26 31 2625 38
17 A Mandy Islacker 26 29 1271 12
19 A Valentina Limani 18 1 4 0
21 A Ana Maria Crnogorčević 24 31 2150 1

Asuna Tanaka et Jessica Fishlock ont quitté le club en cours de saison.

PSG
Poste Nat. Prénom Nom Âge Matchs Temps Buts
1 G Katarzyna Kiedrzynek 23 24 2138 0
16 G Karima Benameur 25 3 202 0
30 G Ann-Katrin Berger 23 8 720 0
3 D Laure Boulleau 27 22 1827 1
4 D Laura Georges 30 25 2189 2
5 D Sabrina Delannoy 28 31 2447 5
11 D Jessica Houara 26 28 2085 1
13 D Annike Krahn 29 22 1674 0
22 D Josephine Henning 24 22 1562 0
23 D Sara Gama 25 12 524 2
2 M Kenza Dali 23 27 1899 14
6 M Maëva Salomon 17 1 18 0
10 M Linda Bresonik 30 14 760 2
14 M Kheira Hamraoui 24 30 2248 4
17 M Aurélie Kaci 24 30 1886 5
19 M Fatmire Alushi-Bajramaj 26 23 1744 8
26 M Onema Grace Geyoro 17 1 15 0
27 M Caroline Seger 29 32 2274 7
28 M Shirley Cruz Traña 29 23 1905 9
33 M Cathy Couturier 17 2 60 0
33 M Hawa Cissoko 18 1 90 0
7 A Lindsey Horan 20 15 930 10
9 A Kosovare Asllani 25 29 1840 14
15 A Ouleymata Sarr 19 10 408 6
18 A Marie-Laure Delie 26 27 1605 22
20 A Perle Morroni 17 3 198 0
25 A Marie Antoinette Katoto 15 3 185 1
33 A Anissa Lahmari 17 4 220 2


4 commentaires pour “Paris au rendez-vous”

  1. Un peu déçu du PSG sur cette finale après en avoir lu les qualités sur ce blog, elles se sont faits mangées sur tout le match par Francfort. Elles n’auraient, malheureusement, pas mérité leur victoire.

    Sinon une remarque plus triviale, je trouve étrange la dénomination « ligue des championnes » dans la mesure où, sauf erreur, ce sont les clubs qui sont désignés par le qualificatif « champions » et non les joueuses.

  2. *faites manger (pardon)

  3. Oui on dit ligue des champions par rapport aux clubs et non au sexe des joueurs. UWCL devient en français, Ligue des champions féminine ou ligue des champions des femmes.

    Bref j’espère que vous allez écrire un article pour analyser la défaite du PSG en finale. Il y avait tellement de motifs d’espoir. Mais le match d’hier, j’ai encore du mal à comprendre.

  4. Merci pour ce blog et ces malheureusement trop rares articles !

    A quelques jours du mondial, s’il y a bien une joueuse dont j’ai du mal à piger la place au sein du PSG et de l’équipe de France au vu de ses prestations dans ces équipes, c’est bien Sabrina Delannoy ! Apparemment première remplaçante derrière les intouchables (à juste titre) Laura Georges et Wendie Renard, elle est bien loin de leur niveau… Je me demande si Butel ou MBock ne mériteraient pas cette place plus qu’elle.

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