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Bilan de mi-saison

À mi parcours du championnat de D1, petit retour sur les faits marquants. Où l’on verra que les prévisions de début de saison se sont en grande partie vérifiées. Que le championnat féminin prend de plus en plus de tics de celui des garçons. Et que Camille Abily a survolé le début de saison.

Qu’est-ce qu’on avait dit ?

La mi-saison a été atteinte et même un peu plus (la première journée des matchs retours a été jouée avant la trêve) et on peut déjà tirer des enseignements. Et comparer avec ce qu’on a pu dire en début de compétition.

En haut de classement, il n’y a pas vraiment eu de surprise. Lyon a déjà posé une main sur le titre en remportant tous ses matchs et en pulvérisant Juvisy et Montpellier. Seul le PSG a résisté (défaite 1-0 sur un pénalty d’Amandine Henry) et se retrouve logiquement deuxième après avoir trouvé son rythme avec une équipe presque entièrement renouvelée. Montpellier est troisième, en difficulté contre les autres équipes de haut de tableau et au dessus du reste du plateau. Juvisy ferme comme prévu la marche du quatuor principalement à cause des points perdus autour du premier tour de Coupe d’Europe (un nul contre Rodez et une défaite à Yzeure). Toutefois, l’effectif a plus tourné au moment du deuxième tour qui a été beaucoup mieux géré et qui pourrait donner des idées pour la suite de la saison, même si Lyon et même le PSG seront difficile à rattraper.

Linda Bresonik apporte son expérience au PSG

Linda Bresonik apporte son expérience au PSG

Du côté des joueuses aussi, les prévisions se sont grandement avérées : Laetitia Tonazzi s’est imposée immédiatement à Lyon, les Allemandes Annike Krahn et Linda Bresonik ont fait passer un cap au PSG et Hoda Lattaf a continué de montrer qu’elle est toujours l’une des meilleures attaquantes françaises. La Suédois Kosovare Asllani, arrivée après les pronostics, n’a pas encore justifié son ambition de devenir la star du PSG même si avec 8 buts ses statistiques sont tout à fait bonnes. Mais avec le même total, sa coéquipière Lindsey Horan a beaucoup plus convaincu.

Hoda Lattaf, leader du MHSC

Hoda Lattaf, leader du MHSC

À Juvisy, il aurait été plus judicieux de choisir Camille Catala comme joueuse à suivre. L’ancienne Stéphanoise est rapidement devenue une pièce maîtresse du collectif essonnien. Sandrine Dusang a malheureusement confirmé ses statistiques des saisons précédentes en se blessant dès le troisième match de la saison, en Coupe d’Europe contre Zürich. Mais elle sera à coup sûr une joueuse à suivre pour la deuxième partie de saison. On l’espère.

Un petit ventre mou

Traditionnellement, le championnat de D1 est globalement constitué d’un quatuor qui joue le titre ou les places européennes, et d’un octuor qui joue le maintien en haut duquel on trouve une ou deux équipes à peu près tranquilles. Trois équipes étaient attendues dans cette lutte pour la cinquième place, Guingamp, Saint-Étienne et Toulouse.

Les Bretonnes ont fait plus que confirmer, profitant du passage dans une structure professionnelle. Elles ont contraint le PSG et Montpellier au nul et sont solidement installées à la cinquième place malgré une grande irrégularité : troisième à domicile, devant Montpellier et le PSG (mais avec plus de matchs joués) et à égalité avec Juvisy (avec le même nombre de matchs), elles sont seulement dixième à l’extérieur où elles n’ont pas encore gagné. Ces bons résultats ont été obtenues en grande partie sans Julie Morel dont le statut de joueuse à suivre est à débattre : elle a formidablement commencé la saison par un but égalisateur contre le PSG puis une sélection chez les Bleues ponctuée d’un autre but. Mais depuis la fin octobre, elle alterne entre les matchs en équipe réserve et en équipe première, parfois sur le banc. Il aurait finalement été plus pertinent de désigner Emmeline Mainguy dont les prestations dans le but guingampais ont été particulièrement remarquées, ou Griedge Mbock Bathy, championne du monde M17 et meilleure joueuse de la compétition, et qui s’est depuis installée en défense centrale à côté d’Audrey Février, poussant Marion Boishardy sur le banc alors que c’était une des associations sur laquelle l’entraîneur Olivier Moullac comptait s’appuyer.

La bonne surprise venue d’Auvergne

Le pronostic n’était pas qu’Yzeure aurait une saison facile. D’ailleurs ça ne sera peut-être pas le cas. Mais les Auvergnates ont su déjouer les pronostics pour aller chercher des points leur permettant d’être sixième et d’avoir un matelas de 8 points d’avance sur la zone de relégation. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est déjà un peu et c’est le fruit de quelques coups d’éclats : une victoire contre Juvisy, un nul contre Saint-Étienne. Pour le reste les résultats ont été réguliers des victoires probantes contre Toulouse, Vendenheim ou Rodez, des défaites encourageantes comme celles contre Montpellier ou Lyon au retour, et essentiellement des points perdus contre des équipes plus fortunées (Lyon et Montpellier donc, mais aussi le PSG et Guingamp). Seul passage à vide, une défaite surprise à Arras suivie d’un nul contre Issy.

L’équipe de Patrice Degironde a tourné avec 14 joueuses ce qui est un gage de cohérence mais un risque en cas de blessure ou de méforme. Elle s’est appuyée jusque là sur la réussite de Laura Bouillot, déjà 8 buts marqués, soit deux fois plus que lors de ses quatre premières saisons en D1.

Saint-Étienne est dans le pronostic de début de saison, et peut repasser devant Yzeure à la faveur d’un match en retard à jouer à Toulouse, mais le début de saison des Vertes reste une déception pour le club qui visait, de façon assez irréaliste, une place dans le quatuor de tête malgré les départs de Camille Catala et de Kheira Hamraoui. Les Stéphanoises n’ont pas connu de vrais gros accrocs et ont en premier lieu souffert d’un début de championnat difficile avec les réceptions de Montpellier et du PSG. Au final, elles n’ont perdu que contre le quatuor de tête, soit cinq défaites (avec le match retour contre le PSG). Elles ont même été l’emporter à Guingamp dans un officieux match pour la cinquième place. La déception vient en fait de nuls concédés contre Arras, Yzeure et Vendenheim, à cause d’une attaque inoffensive, dixième du championnat avec 7 buts à égalité avec Toulouse et un but seulement devant Vendenheim. Si la défense est parfaitement en place devant Méline Gérard qui s’impose de plus en plus comme l’une des bonnes gardiennes du championnat, l’attaque n’a pas encore trouvé la solution pour remplacer les deux partantes. Le club comptait beaucoup sur les arrivantes, l’américaine Megan Manthey et la taiwanaise Chu O Tseng, mais elles ont démarré leur saison en novembre, n’ont toujours pas marqué et leurs prestations n’ont pas encore enthousiasmé les foules.

Élodie Woock et Rodez restent au-dessus de la zone rouge

Élodie Woock et Rodez restent au-dessus de la zone rouge

Avec son effectif renouvelé, Rodez s’attendait à lutter pour le maintien. À ce titre, la huitième place et surtout les quatre points d’avance sur la zone rouge sont plutôt un début de saison réussi, surtout après le début de saison ponctué par la défaite à domicile face à Vendenheim. Mais le nul à Juvisy puis la large victoire 4-0 contre Guingamp ont lancé la saison de l’équipe d’Élodie Woock qui a ensuite sur remporter les confrontations directs contre Arras et Issy. Il reste à refaire la même chose lors de la deuxième partie de la saison.

Arras est dans une situation à peu près similaire avec le même nombre de points. En dehors de la défaite contre Rodez, les Arrageoises n’ont perdu que contre le quatuor de tête et contre Guingamp, toujours assez largement (toujours au moins six buts d’écarts sauf contre Montpellier), mais la différence de buts générale arrive assez loin dans les critères de classement et le fait d’être capable d’aller chercher des points à Saint-Étienne et Toulouse ou contre Issy et Vendenheim est nettement plus important pour le promu. On soulignera la performance de Caroline Gracial qui a joué tous les matchs depuis le début de saison, la moitié comme attaquante de pointe, l’autre moitié comme gardienne pour pallier les absence de Manuela Cuvillier et de Claire Jacob, le première su blessure et la seconde occupée à gagner la Coupe du monde M17 en Azerbaïdjan puis expulsée et suspendue deux matchs.

Trois équipes en difficulté

Comme prévu, Vendenheim est en difficulté pour sa deuxième saison de D1, que le club n’a jamais sur franchir. Les choses avaient pourtant bien commencé avec deux victoires contre Issy et Rodez. Depuis, l’équipe alsacienne n’en a plus remporté, accrochant seulement un nul contre Toulouse et un autre contre Saint-Étienne. La défaite 4-1 à domicile contre Yzeure semble avoir déboussolé l’équipe. Pire, depuis le but égalisateur de Julie Walocha contre Toulouse, Vendenheim vient de passer plus de cinq matchs sans marquer et possède la pire attaque de D1. On tempèrera l’analyse en remarquant que les Fédinoises comptent deux matchs en retard contre Rodez et Arras qui pourraient les remettre dans la course au maintien.

Les Chouettes d’Issy ne comptent par contre aucun match à rattraper et déjà six points de retard sur le maintien. La première saison dans l’élite est aussi difficile qu’on pouvait le prévoir. Il a fallu attendre la huitième journée pour accrocher enfin quelque chose, une victoire à Toulouse qui n’a été suivi depuis que d’un nul à Yzeure.

L’attaquante Gwenaëlle Migot était la joueuse à suivre à Issy après ses 28 buts marqués la saison passée. Dans un rôle totalement différent – elle n’est plus la pointe d’une attaque dominatrice mais un point d’appui qui passe ses matchs à courir dans le vide – elle a plutôt réussi son début de saison. Deuxième joueuse la plus utilisées d’Issy, elle est aussi la meilleure buteuse du club avec trois buts, dont deux qui ont permis de remporter la seule victoire de l’équipe.

Gwenaëlle Migot face à Camille Abily

Gwenaëlle Migot face à Camille Abily

Toulouse est donc finalement la seule vraie surprise de la saison. Largement meilleure équipe de D2 l’an passé, forte d’un effectif habitué à la D1, renforcée par le retour d’anciennes internationales du club et disposant des moyens d’une structure professionnelle, on voyait plutôt les Violettes lutter avec Guingamp et Saint-Étienne pour la première moitié du classement. Mais au bout d’une demi-saison, elles n’ont remporté aucune victoire et n’ont glané que deux nuls à Vendenheim et contre Rodez. Les carottes ne sont toutefois pas cuites pour le TFC qui dispose d’assez de talent pour se maintenir mais il faudra pour cela remporter quasiment toutes les confrontations directes ou réussir d’improbables exploits. La dynamique n’est d’ailleurs pas si mauvaise puisque Toulouse a fini l’année 2012 sur un nul à Rodez et une courte défaite face à Montpellier.

Dans ces deux matchs, le but toulousain a été marqué par Sandra Maurice, la joueuse à suivre du début de saison. Le duo de meilleures buteuses de D2 qu’elle aurait pu formé avec Lilas Traïkia n’a pas vraiment existé puisqu’elle a joué moitié moins que sa coéquipière et n’a été titularisée que quatre fois. Mais les deux ont marqué la quasi totalité des buts de Toulouse et surtout à elles deux, elles ont scoré cinq fois lors des quatre derniers matchs. Le duo n’est pas encore enterré.

Qui c’est la meilleure ?

Dans le but totalement avoué d’établir un classement alternatif au classement de la meilleure borgne chez les aveugles de la FFF, le classement ni but ni soumis est un outil qui cherche à déterminer la meilleure joueuse de la saison à partir de ses buts, de son nombre de matchs et d’autres critères purement objectifs. Ce qui ne veut pas dire que le classement l’est, les diverses pondérations étant hautement subjectives. Mais c’est toujours mieux qu’un classement dans lequel, lors du Lyon-Vendenheim 13-0 de la 4e journée Félicitée Hamidouche a marqué trois fois plus de points qu’Eugénie Le Sommer (et infiniment plus que toutes les autres Lyonnaises sauf Élodie Thomis) simplement parce que la première a été la meilleure de Vendenheim alors que la seconde n’a été que la deuxième de Lyon. Malgré les évidentes qualités de l’ancienne joueuse du PSG, défenseuse centrale d’une équipe qui a encaissé 13 buts, il est vraisemblable qu’elle a réussi ce jour là un moins bon match qu’Eugénie Le Sommer (un doublé) et même que Camille Abily et Laetitita Tonazzi, un triplé chacune et aucun point au classement de la FFF. Comme d’habitude, au point qu’on se demande s’il n’y a pas anguille sous roche, la première place va à une joueuse qui le mérite, la Parisienne Shirley Cruz. Mais la suite du classement place la Toulousaine Delphine Chatelin, l’Arrageoise Ludivine Bultel et les Isséennes Nora Coton-Pélagie et Gwenaëlle Migot aux cinq premières places. Soit quatre joueuses qui semblent effectivement au dessus de leur coéquipières mais dans trois des quatre équipes les moins bien classées. Que dire d’un championnat aussi déséquilibré, entre les scores et les 35 points d’écarts entre le premier et le dernier (sur un maximum possible de 37) où les meilleures joueuses appartiennent toutes aux clubs les plus mal classés ? Soit il y a un complot de la FFF pour faire gagner les moins bonnes joueuses, soit ce classement est grotesque. Chacun se fera son opinion.

Camille Abily, meilleure joueuse de la première moitié de la saison

Camille Abily, meilleure joueuse de la première moitié de la saison

Pour succéder à Bérangère Sapowicz, lauréate (virtuelle) en 2010, à Laetitia Tonazzi (2011) et à Eugénie Le Sommer (2012), le classement intermédiaire est le suivant :

  1. Camille Abily (Lyon) : 92,51
  2. Laetitia Tonazzi (Lyon) : 78,49
  3. Sarah Bouhaddi (Lyon) : 72,5
  4. Lotta Schelin (Lyon) : 65,83
  5. Sonia Bompastor (Lyon) : 62,79
  6. Hoda Lattaf (Montpellier) : 62
  7. Camille Catala (Juvisy) : 60,27
  8. Laura Georges (Lyon) : 57,58
  9. Solène Durand (Montpellier) : 57
  10. Nelly Guilbert (Juvisy) : 56,27
  11. Laura Bouillot (Nord-Allier) : 55,64
  12. Sabrina Delannoy (PSG) : 55,6
  13. Marie-Laure Delie (Montpellier) : 55,26
  14. Annike Krahn (PSG) : 55
  15. Kosovare Asllani (PSG) : 54,34
  16. Elodie Thomis (Lyon) : 54,27
  17. Marion Mancion (Juvisy) : 54
  18. Eugénie Le Sommer (Lyon) : 53
  19. Léa Le Garrec (Saint-Brieuc) : 52,78
  20. Kheira Hamraoui (PSG) : 52,51
  21. Emmeline Mainguy (Saint-Brieuc) : 52
  22. Méline Gérard (Saint-Etienne) : 52
  23. Linda Bresonik (PSG) : 51,7
  24. Lara Dickenmann (Lyon) : 50,64
  25. Lindsey Horan (PSG) : 50,32
  26. Emilie Trimoreau (Juvisy) : 50,22
  27. Véronique Pons (PSG) : 50
  28. Marion Torrent (Montpellier) : 49,71
  29. Laure Boulleau (PSG) : 49,59
  30. Shirley Cruz Traña (PSG) : 48,86

Le début de saison de Camille Abily est suffisamment éloquent pour ne pas nécessiter de commentaire supplémentaire. Laetitia Tonazzi et Lotta Schelin bénéficient sans doute de l’importance donné aux buts marqués dans ce classement, et les Lyonnaises en général de leur impressionnant début de saison. Mais l’intérêt de ce classement n’est pas vraiment la précision à une place près mais d’avoir une idée générale des forces en présence. Et on notera que Camille Catala s’impose comme la joueuse importante de Juvisy, comme l’est déjà Hoda Lattaf à Montpellier.

Qui arrive cet hiver ?

Comme chez les garçons, la D1 féminine connaît le mercato d’hiver, avec une variante amusante qui est qu’il faut composer avec la contrainte qu’une joueuse ne peut pas jouer pour deux clubs différents dans la même compétition. Ce qui signifie que les équipes peuvent recruter soit à l’étranger soit dans les divisions inférieures.

Comme on ne prête qu’aux riches, c’est évidemment du PSG qu’on attendait les premières nouvelles pour améliorer encore un effectif dont le banc ne semble pas au niveau du onze titulaire. Les noms ronflants d’Abby Wambach et de Christine Sinclair ont circulé, puis ceux des anglaises Alex Scott et Elle White mais ce ne sont resté que des bruits. On parle désormais de l’intérêt de Farid Benstiti pour quelques unes de ses anciennes joueuses de Rossiyanka, en particulier Sofia Jakobsson et Olga Petrova. Mais comme chez les garçons, on parle beaucoup plus de transferts qu’on n’en réalise réellement. Dans le cas du PSG, on imagine quand même qu’il y aura des renforts cet hiver, même s’il ne s’agit pas des noms déjà cités.

Le coup de tonnerre est en fait arrivé de Lyon dont on pouvait penser qu’il n’avait pas vraiment besoin de recruter. Peut-être pour pallier la possible longue indisponibilité d’Élise Bussaglia, pour préparer la saison prochaine, pour enrichir son effectif, pour se faire connaître à l’étranger ou pour montrer que Lyon reste le patron, Patrice Lair a obtenu les arrivées de la Japonaise Shinobu Ohno et de l’Américaine Megan Rapinoe, soit une championne du monde et une championne olympique, mais aussi une vice-championne olympique et une vice championne du monde. Ces arrivées ont été confirmées et les signatures sont seulement conditionnées par les visites médicales qui devraient avoir lieu la semaine prochaine.

Avec Shinobu Ohno et Megan Rapinoe, Lyon va avoir des allures de finale olympique

Avec Shinobu Ohno et Megan Rapinoe, Lyon va avoir des allures de finale olympique

Évidemment, les autres clubs ne peuvent pas rivaliser avec ce type d’annonce. Mais certains essayent. Déjà très actif cet été, Juvisy se renforce aussi cet hiver en engageant la gardienne internationale ukrainienne Yryna Zvarytch1, qui était jusqu’à l’an dernier la gardienne de Rossiyanka, qui a participé à la Coupe d’Europe avec ce club, mais aussi avant avec le Legend Chernigov et l’Energy Voronezh où, nous apprend sa fiche Wikipedia, elle a joué dans le champ, marqué un triplé contre Shkiponjat et été élue meilleure arrière droite du championnat russe. De toute façon, dans l’est, si la légende est plus belle que la réalité, on imprime la légende.

Dans les autres clubs, on ne note que l’arrivée de l’ancienne lyonnaise et stéphanoise Déborah Taghavi à Yzeure.

Un autre événement rapproche la D1 de la L1 : Issy a annoncé que l’entraîneur David Remisse était déchargé de l’équipe première pendant la trêve et que l’intérim serait assuré par Jean-Claude Daix, jusque là conseiller technique du club et qui a été entraîneur de Juvisy entre 2000 et 2002 (pour deux premières places en saison régulière mais pas de titre qui à cette époque se jouait sur un tournoi final à quatre). La décision de changer définitivement d’entraîneur n’a toutefois pas encore été annoncée.



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