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Quart de finalistes deux ans plus tôt avec des joueuses comme Louisa Necib, Élodie Thomis, Sarah Bouhaddi, Laure Boulleau ou Amandine Henry, les Bleuettes de Stéphanie Pilard se présentent au Chili en 2008 avec une nouvelle équipe où seules Livia Jean et Marie-Laure Delie sont encore présentes.
Au premier tour elles tombent de nouveau sur les États-Unis et l’Argentine mais leur troisième adversaire est la Chine au niveau nettement supérieur au Congo rencontré en 2006.
En ouverture, les Françaises boivent le bouillon (3-0) face au Américaines de Sydney Leroux (meilleure joueuse et meilleure buteuse du tournoi) et d’Alex Morgan qui inscrivent les trois buts du match.
Le match contre le Chine, finaliste précédent s’annonce déjà décisif, même si cette dernière est en position difficile, ayant concédé le nul à l’Argentine. Marie-Laure Delie et Eugénie Le Sommer donnent la victoire (2-0) à la France. Un nul contre l’Argentine est suffisant pour se qualifier, mais les Bleuettes mettent un mi-temps à retrouver leur jeu et se retrouvent même menées 1-0 à la pause. Un doublé d’Eugénie Le Sommer puis un but de Julie Machart dans les arrêts de jeu envoient la France en quart de finale contre le Nigeria.
Pour cette partie, les Bleuettes se présentent sans leur gardienne Karima Benameur et sans leur avant-centre Marie-Laure Delie, blessées. Le match est épique : la France ouvre le score d’entrée grâce à Julie Machart, est dépassée avant la mi-temps, revient juste après grâce à Eugénie Le Sommer et l’emporte grâce à Nora Coton-Pélagie dans les dernières minutes. Il s’agit de la première qualification de la France pour le dernier carré dans une compétition mondiale féminine.
La suite est plus difficile : les Bleuettes retrouvent en demi-finales la Corée du Nord, tenante du titre et qui avaient éliminé la génération précédente en quart de finales. Elles ouvrent le score de nouveau par Nora Coton-Pélagie, mais concèdent rapidement l’égalisation rapidement. La fin de match est une suite d’occasions françaises mais ce sont les Coréennes qui marquent finalement tout au bout des arrêts de jeu. Le match pour la troisième place contre l’Allemagne est ensuite l’occasion de faire participer tout le monde et la défaite 5-3 est anecdotique. Les coéquipières de Kim Kulig mènent rapidement 3-0 grâce à un triplé de Marie Pollmann, Marien Pervier réduit le score avant la pause avant une deuxième période plus équilibrée où Marie Pervier de nouveau puis Marie-Laure Delie répondent à Julia Simic et Lisa Schwab.
19 novembre 2008
Karima Benameur, Gwenaëlle Butel, Wendie Renard, Laura Agard, Émilie Gonssollin, Charlotte Lozé (Julie Machart 78′), Charlotte Bilbault, Melissa Plaza, Ludivine Bultel (Nora Coton-Pelagie 46′), Eugénie Le Sommer (Kheira Hamraoui 68′), Marie-Laure Delie
Buts : Alex Morgan (53′), Sydney Leroux (56′, 71′) pour les États-Unis
22 novembre 2008
Karima Benameur, Gwenaëlle Butel, Wendie Renard, Laura Agard, Émilie Gonssollin, Julie Machart, Charlotte Bilbault, Melissa Plaza (Alix Faye-Chellali 90′), Charlotte Lozé (Marine Pervier 65′), Eugénie Le Sommer (Kheira Hamraoui 90′), Marie-Laure Delie
Buts : Marie-Laure Delie (70′), Eugénie Le Sommer (88′) pour la France
26 novembre 2008
Karima Benameur, Gwenaëlle Butel, Laura Agard, Livia Jean, Emilie Gonssollin, Charlotte Lozé (Nora Coton-Pelagie 75′), Charlotte Bilbault (Kheira Hamraoui 46′), Melissa Plaza, Julie Machart, Eugénie Le Sommer, Marie-Laure Delie (Marine Pervier 46′)
Buts : Eugénie Le Sommer (65′, 80′), Julie Machart (93′) pour la France
Florencia Jaimes (42′) pour l’Argentine
Quart de finale, 30 novembre 2008
Méline Gérard, Gwenaëlle Butel, Laura Agard, Wendie Renard, Emilie Gonssollin, Charlotte Lozé (Nora Coton-Pelagie 46′), Melissa Plaza, Kheira Hamraoui, Julie Machart (Charlotte Bilbault 90′), Marine Pervier, Eugénie Le Sommer
Buts : Julie Machart (2′), Eugénie Le Sommer (49′), Nora Coton-Pelagie (88′) pour la France
Ebere Orji (13′), Joy Jegede (38′) pour le Nigeria
Demi-finale, 4 décembre 2008
Méline Gérard, Gwenaëlle Butel, Wendie Renard, Laura Agard, Emilie Gonssollin (Delphine Chatelin 78′), Julie Machart, Charlotte Bilbault, Melissa Plaza, Nora Coton-Pelagie, Eugénie Le Sommer, Marie-Laure Delie
Buts : Nora Coton-Pelagie (51′) pour la France
Ri Un Hyang (68′), Ri Ye Gyong (93′) pour la Corée du Nord
Match pour la 3e place, 7 décembre 2008
Méline Gérard, Gwenaëlle Butel, Laura Agard, Livia Jean, Delphine Chatelin, Marine Pervier (Fanny Tenret 81′), Charlotte Bilbault, Alix Faye-Chellali (Melissa Plaza 74′), Nora Coton-Pelagie (Charlotte Lozé 61′), Eugénie Le Sommer, Marie-Laure Delie
Buts : Marine Pervier (45′, 74′), Marie-Laure Delie (92′) pour la France
Marie Pollmann (10′, 29′, 31′), Julia Simic (67′), Lisa Schwab (80′) pour l’Allemagne
Poste | Nom | Club | Titularisations | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|
Gardienne | Méline Gérard | Montigny | 3 | 270 | |
Gardienne | Karima Benameur | Saint-Étienne | 3 | 270 | |
Gardienne | Alisson Branger | Gravelines | 0 | 0 | |
Défenseuse | Gwenaelle Butel | Juvisy | 6 | 540 | |
Défenseuse | Émilie Gonssollin | Nord-Allier | 5 | 438 | |
Défenseuse | Wendie Renard | Lyon | 4 | 360 | |
Défenseuse | Laura Agard | Montpellier | 6 | 540 | |
Défenseuse | Livia Jean | Saint-Brieuc | 2 | 180 | |
Défenseuse | Delphine Chatelin | Toulouse | 1 | 102 | |
Milieu | Charlotte Bilbault | Soyaux | 5 | 407 | |
Milieu | Melissa Plaza | La Roche-sur-Yon | 5 | 465 | |
Milieu | Ludivine Bultel | Hénin-Beaumont | 1 | 46 | |
Milieu | Kheira Hamraoui | Saint-Étienne | 1 | 156 | |
Milieu | Nora Coton-Pélagie | PSG | 2 | 254 | 2 |
Milieu | Marine Pervier | Montpellier | 2 | 241 | 2 |
Milieu | Alix Faye-Chellali | Lyon | 1 | 75 | |
Attaquante | Charlotte Lozé | Montpellier | 4 | 292 | |
Attaquante | Marie-Laure Delie | Montpellier | 5 | 406 | 2 |
Attaquante | Eugénie Le Sommer | Saint-Brieuc | 6 | 518 | 4 |
Attaquante | Julie Machart | Gravelines | 4 | 371 | 2 |
Attaquante | Fanny Tenret | Toulouse | 0 | 9 |
Remplaçante en début de compétition, elle joue les matchs à élimination directe suite à la blessure de Karima Benameur. Au moment du mondial chilien, elle compte une saison complète en D1 au PSG et est titulaire en D2 à Montigny, club avec lequel elle joue ensuite une saison dans l’élite avant de signer à Saint-Étienne. Elle joue actuellement sa quatrième saison sans avoir manqué une seule minute.
Appelée dans les différentes équipes de France de jeunes, elle compte une sélection B et ne semble plus très loin des Bleues.
Titulaire depuis une saison et demi en D1 à Saint-Étienne, elle quitte brusquement le Forez au retour du Chili pour signer à Rodez en D2 où elle ne fait que deux apparitions comme joueuse de champ. Elle rejoint ensuite Toulouse où elle finit par prendre la place de Marine Fromantin, avant de retourner à Rodez pour rester en D1 quand les Violettes sont reléguées. Dans l’Aveyron, elle joue cette fois-ci dans les buts et prend globalement le dessus sur Amélie Fabries.
Ses relativement bonnes performances lui permettent d’une part de signer au PSG en début de saison, où elle est pour l’instant la doublure de Véronique Pons, et d’autre part de retrouver les Bleues dont elle est la quatrième gardienne et qu’elle avait connues lors de sa période stéphanoise. Régulièrement appelée, elle compte deux sélections.
Troisième gardienne des Bleuettes, elle n’a pas joué une minute au Chili. Elle était à l’époque la gardienne titulaire de Gravelines en D2 et elle l’est toujours quatre ans plus tard.
Indiscutable sur le côté de la défense, elle possède déjà une solide expérience : championne de France en 2006 avec Juvisy pour avoir joué quelques matchs, elle est dès la saison suivante une joueuse importante du club, ce qu’elle est toujours même si la concurrence est accrue cette saison. Elle n’a pour l’instant jamais été appelée chez les Bleues.
Capitaine et arrière gauche des Bleuettes, elle est double championne de France en titre avec Lyon mais vient de signer à Yzeure (alors Nord-Allier) pour retrouver le temps de jeu perdu à cause de la concurrence de Sonia Bompastor. Elle devient d’emblée une pièce maîtresse du club auvergnat, ce qu’elle est de nouveau aujourd’hui après un passage de six mois au début de la saison dernière au Brésil dans le club de Novo Mundo de Curitiba à l’appel de son ancienne coéquipière Simone Gomes Jatoba.
Elle n’a connu aucune sélection chez les Bleues.
Au Chili, elle partage son temps de jeu avec Livia Jean. À Lyon, elle commence à prendre ses galons de titulaires dans l’axe après avoir acquis du temps de jeu à tous les postes de la défense. Il ne faudra plus beaucoup de temps ensuite pour qu’elle devienne la joueuse que ses différents entraîneurs placent d’abord pour construire leur défense, aussi bien à Lyon que chez les Bleues. Elle compte désormais près d’une centaine de matchs de D1, une quarantaine de Coupe d’Europe et une trentaine de sélections. Et elle ne devrait pas s’arrêter là.
Arrivée de Toulouse à Montpellier en 2006 avec sa coéquipière Sabrina Viguier pour pallier la razzia lyonnaise, elle s’impose immédiatement dans l’axe de la défense, comme elle le faisait chez les Violettes. Autant dire qu’il s’agit d’une joueuse expérimentée lors du mondial où elle est la patronne de l’axe défensif.
Sa progression marque un coup d’arrêt avec son départ pour Rodez en D2 l’année suivante, où elle passe deux saisons presque blanches avant de refaire une année pleine l’an dernier et de signer à Lyon. Elle n’a pour l’instant jamais été appelée chez les Bleues.
Pilier des sélections de jeunes jusque là et titulaire depuis deux saisons à Saint-Brieuc, elle ne joue pas beaucoup au Chili puis ne joue que deux matchs en équipe première briochine à son retour. Elle passe la phase retour du championnat 2008-2009 en équipe réserve puis disparaît de l’effectif. Après deux ans en DH à Janzé, elle joue maintenant en PH à la Jeanne d’Arc Mordelles.
Peu utilisée au Chili, elle est alors comme la plupart de ses coéquipière déjà titulaire en D1, à Toulouse. Depuis elle l’est resté subissant la relégation du TFC et participant à la montée et elle compte plus de 150 matchs en équipe première mais ne compte qu’une sélection A’.
Dépositaire de l’entrejeu des Bleuettes avec Melissa Plaza, elle est alors titulaire à Soyaux, qu’elle quitte pour une saison à Nord-Allier et depuis 2010 pour Montpellier où elle reconstitue son duo chilien. Parmi les plus jeunes de la sélection, elle a continué à être appelée en M20 et même en M19 mais jamais au niveau supérieure.
Appelée pour le Chili alors qu’elle évolue en D2 à la Roche-sur-Yon où elle avait précédemment enchaîné trois saisons complètes de D1 comme titulaire, elle signe ensuite à Montpellier où elle participe activement à la campagne européenne qui mènera les Héraultaises en quart de finale après avoir éliminé le Bayern. Suite au mondial, elle connaît deux sélections chez les Bleues en 2009 et a de nouveau été appelée cette saison sans toutefois entrer en jeu. Elle faisait partie de la liste élargie pour les Jeux Olympiques de Londres.
Deuxième joueuse la moins utilisée des Bleuettes, mais titulaire à Hénin-Beaumont depuis trois saison, elle perd comme d’autres sa place à son retour du Chili. Dans son cas, elle fait partie des victimes du coup de balai en forme de choc psychologique destiné à éloigner le club de la relégation et qui fonctionnera au delà des espérances puisque les Nordistes finiront à la quatrième place. Mais plusieurs joueuses écartées à la mi-saison quitteront le club enfin de saison et la plupart se retrouvera finalement plus ou moins vite à Arras qui vient de croiser Hénin-Beaumont dans l’ascenseur. Après deux saisons à Leers en D3 puis D2 et une saison à Arras en D2, elle retrouve donc cette saison la D1.
Nouvelle Stéphanoise après des passages au CNFE et à Hénin-Beaumon, elle est assez peu utilisée au Chili malgré un début de saison assez faramineux avec 8 buts en 8 journées. La suite sera moins impressionnante avec un total de 10 buts en fin de saison, soit à peu près le même que les deux saisons suivantes où ses prestations seront plus régulières. Après une dernière saison sous le maillot vert, elle signe en début de saison pour le nouveau projet du PSG. Elle semble avoir franchi un palier face à une concurrence nettement plus importante et vient de connaître sa première sélection.
Décisive dans un rôle de joker, elle est alors titulaire d’un PSG qui ne s’est pas encore découvert des ambitions après l’avoir été à Soyaux. La montée en puissance de l’équipe parisienne lui donne un rôle de joker aussi en club, surtout avec la concurrence de Camille Abily lors du début de la saison 2009-2010. Elle est également décisive dans la qualification du PSG contre Peamount en marquant à l’aller comme au retour avant de passer la quasi totalité du tour suivant contre Francfort sur le banc.
Cette saison, l’ambitieux recrutement du PSG la pousse à aller chercher du temps de jeu à Issy fraîchement promu en D1.
Derrière Melissa Plaza et Charlotte Bilbault, les places sont chères au milieu. Elle joue donc assez peu au Chili, le temps toutefois de marquer un doublé contre l’Allemagne. À Montpellier, elle est régulièrement titulaire depuis 2007 mais sa progression est arrêtée en fin de saison 2009 par une rupture des ligaments croisés dans un match de championnat contre Soyaux. Suivront deux saison quasiment blanche avec une guérison incomplète et une nouvelle blessure au ménisque. Son retour au début de la saison 2011-2012 est marqué par un but contre Lyon puis un repositionnement en récupératrice.
Formée à Lyon où elle était devenue titulaire en 2005, elle était une des rares joueuses à avoir conservé sa place au moment de l’arrivée du quatuor montpelliérain qui allait aboutir au premier titre de l’OL. La deuxième vague avec Louisa Necib lui sera par contre fatale : elle joue moins d’une dizaine de matchs lors de chacune des deux saisons suivantes.
Au Chili, son statut est à peu près le même, elle ne joue que lors de la petite finale contre l’Allemagne. Elle est pourtant appelée au printemps suivant chez les Bleues et connaît quatre sélections. Mais à la fin de la saison, elle choisit de mettre un terme à sa carrière de footballeuse.
Titulaire lors des quatre premiers matchs, elle perd sa place sur l’aile au profit de Nora Coton-Pélagie pour les deux derniers. À Montpellier où elle est titulaire depuis plus d’une saison, c’est ensuite l’arrivée de Melissa Plaza (et celle de Viviane Asseyi) qui vont diminuer son temps de jeu. Elle quitte l’Hérault en 2010 et fait partie de l’habile recrutement du PSG (avec sa coéquipière Léa Rubio) mais peine à s’imposer dans la capitale où elle ne reste qu’une saison. Elle fait une saison complète en D2 à Herblay avant de retrouver la D1 cette saison à Issy.
Serial buteuse en D1 depuis son passage au CNFE, elle arrive à Montpellier en 2008 auréolée d’une quatrième place au classement des buteuses de D1 la saison précédente avec le PSG, à bonne distance des extra-terrestres Laetitia Tonazzi et Sandrine Brétigny, mais bien calée entre ses nouvelles coéquipières Élodie Ramos et Hoda Lattaf. Avec 5 buts en 10 matchs, son début de saison est sur les mêmes bases et elle se présente donc au Chili en leader de l’attaque des Bleuettes. Au regard des attentes, son mondial n’est pas totalement réussi avec seulement deux buts marqués et une absence sur blessure pour le quart de finale contre le Nigeria.
Mais elle confirme ses qualités en finissant la saison avec 17 buts et la suivantes avec 18, ce qui lui vaut bien sûr d’être appelée chez les Bleues dès septembre 2009 et de devenir rapidement l’inamovible avant-centre de l’équipe de France où elle garde longtemps un ratio d’un but par match, un peu descendu depuis mais son rythme après plus de 50 sélections reste supérieur à celui de Marinette Pichon autre référence en la matière (et même à celui d’Astrid Lagrevol réalisé sur une dizaine de sélections seulement à la fin des années 90) et qui détenait jusque là le record pour les joueuses à plus d’une sélection).
Arrivée au Chili relativement anonymement après une saison de D1 à Saint-Brieuc mais déjà 5 buts marqués lors des dix premières journées, elle en est repartie avec un Ballon de Bronze de troisième meilleure joueuse du tournoi derrière les Américaines Sydney Leroux et Alex Morgan. La fin de saison a été un peu plus difficile en club mais dès le mois de février, elle a été appelée chez les Bleues où elle s’est immédiatement imposée.
Désignée meilleure joueuse et meilleure buteuse de D1 lors de la saison 2009-2010, elle a ensuite rejoint Lyon où elle a de nouveau été meilleur buteuse la saison dernière. Décisive en finale de Ligue des Championnes, elle compte déjà près de 70 sélections à 23 ans. Elle est peut-être la meilleure joueuse française actuelle.
Avec des concurrentes telles que Marie-Laure Delie et Eugénie Le Sommer, difficile de se faire une place, surtout quand on évolue à Gravelines en D2. Elle débute néanmoins quatre matchs et participe activement au bon parcours des Bleuettes. Elle finit la saison dans le Nord avec 21 buts en 22 matchs et file ensuite à Juvisy où elle est désormais une pièce maîtresse de l’attaque essonnienne depuis plus de trois saison malgré une blessure qui lui a fait manquer la moitié de la dernière.
Jamais appelée dans une sélection nationale depuis le mondial chilien, elle ne semble pas très loin des Bleues.
Apparue seulement pour une dizaine de minutes lors du match pour la troisième place, elle a déjà commencer à écumer les clubs : Montpellier, Saint-Étienne puis Toulouse où elle est alors en train de faire sa saison la plus complète en D1. Au milieu de la suivante, elle quitte la ville rose pour Rodez en D2 où elle reste six mois avant de rejoindre Muret qu’elle aide à monter en D1 en marquant 25 buts. La saison dans l’élite est plus difficile et cette saison elle est de nouveau bien partie pour finir meilleure buteuse avec 13 buts en 10 matchs, même si la montée sera disputée contre Marseille.
À l’issue du mondial, elle a continué à être appelée dans les sélections M19 et M20 et a même connu une sélection en équipe de France B la saison dernière.
On dispose bien sûr de moins de recul pour cette génération que pour celle de 2003 mais la densité semble moins forte. Ou plutôt la densité de joueuses française en générale et formée à Clairefontaine en particulier a tellement augmenté que chaque génération ne peut plus compter une quinzaine d’internationales A. Deux joueuses comptent plus de 50 sélections (mais quatre ans après et pas neuf ans) et Wendie Renard devrait atteindre cette barre dans à peine plus d’un ans, ces trois joueuses étant désormais des cadres des Bleues. Six joueuses au total ont connu des sélections A et quatre ou cinq pourraient être appelées prochainement.
Deux joueuses ont totalement disparu des radars mais les autres poursuivent des carrières entre la Ligue des Championnes et la D2.
Tricky
* dimanche 30 décembre 2012 - 22:45
Du coup, CHR$, qu’est ce qui s’est passé avec Livia Jean ?