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Que sont-elles devenues (1/3) : les M19 de 2003

En 2003, les Bleuettes remportent le premier titre d’une équipe de France féminine de football sous la houlette de Bruno Bini. Cette équipe est marquée par la situation très particulière à cette époque : le CNFE (Centre National de Formation et d’Entraînement), équivalent féminin de l’INF et situé aussi à Clairefontaine ne se contentait pas d’avoir des joueuses en formation, mais alignait également une équipe en D1 (qui finissait en général 5e, derrière le quatuor qualifié pour le tournoi final), situation qui perdurera jusqu’en 2007.

La France disposait donc d’une équipe complète de première division apte à s’aligner à l’Euro des moins de 19 ans. Douze des 18 sélectionnées viennent donc de Clairefontaine, les autre arrivant principalement de Lyon et Toulouse, deux clubs ayant des structures leur permettant de former leurs joueuses à domicile. Et encore, la sélection était privée de Sandrine Dusang, Laura Georges et Camille Abily, elles aussi au CNFE et occupées à préparer la Coupe du monde avec les Bleues, à laquelle seule la seconde participera, ainsi que de Sandrine Brétigny titulaire lors de toute la phase de qualification (et auteuse de 5 des 9 buts de l’équipe cette année là) mais blessée pour la phase finale.

Les Bleuettes se présentaient pour la phase finale en Allemagne auréolées du titre de vice-championnes, obtenu un an plus tôt en Suède et auquel plusieurs joueuses avaient déjà participé.

Le premier tour était particulièrement compliqué avec un nul contre la Norvège (2-2 grâce à Cécilia Josserand et Élise Bussaglia), une défaite contre l’Espagne (3-2 avec des buts d’Élise Bussaglia de nouveau et d’Alexandra Guine) et une victoire contre les Pays-Bas (2-1, toujours Élise Bussaglia et Gaëtane Thiney). Miraculeusement, la Norvège déjà qualifiée l’emportait sur le fil face à l’Espagne ce qui permettait à la France de se qualifier pour une demi-finale contre l’Angleterre.

Cécilia Josserand et Lilas Traïkia qualifiaient ensuite leur équipe pour la finale de nouveau contre la Norvège, remportée elle aussi 2-0 sur des buts d’Amélie Coquet et Lilas Traïkia.

Les matchs

France-Norvège 2-2

25 juillet 2003

Sarah Bouhaddi, Anne-Laure Casseleux, Marie-Claude Herlem, Laure Lepailleur (Anne-Laure Perrot 58’), Adeline Boyer, Ophélie Meilleroux, Lilas Traïkia (Élodie Thomis 73’), Gaëtane Thiney, Cécilia Josserand (Nonna Debonne 84’), Gwenaëlle Pelé, Élise Bussaglia

Buts : Cécilia Josserand (34’), Élise Bussaglia (75’) pour la France

Sarah Bouhaddi (47’ csc), Tone Heimlund (66’) pour la Norvège

France-Espagne 2-3

27 juillet 2003

Sarah Bouhaddi, Anne-Laure Casseleux, Marie-Claude Herlem, Adeline Boyer, Amélie Coquet, Ophélie Meilleroux, Lilas Traïkia (Alexandra Guiné 46’), Gaëtane Thiney (Anne-Laure Perrot 46’), Cécilia Josserand (Julie Soyer 69’), Gwenaëlle Pelé, Élise Bussaglia

Buts : Alexandra Guiné (57’), Élise Bussaglia (81’) pour la France

Adriana Martin Santamaria (3’, 26’), Anne-Laure Casseleux (71 csc) pour l’Espagne

France-Pays-Bas

29 juillet 2003

Sarah Bouhaddi, Anne-Laure Casseleux, Marie-Claude Herlem, Adeline Boyer (Anne-Laure Perrot 75’), Amélie Coquet (Nonna Debonne 82’), Ophélie Meilleroux, Lilas Traïkia (Cécilia Josserand 46’), Gaëtane Thiney, Élodie Thomis, Gwenaëlle Pelé, Elise Bussaglia

Buts : Élise Bussaglia (45’), Gaëtane Thiney (76’) pour la France

Manon Melis (41’) pour les Pays-Bas

France-Angleterre 2-0

Demi-finale, 1er août 2003

Sarah Bouhaddi, Anne-Laure Casseleux, Marie-Claude Herlem, Adeline Boyer, Anne-Laure Perrot, Amélie Coquet, Ophélie Meilleroux, Lilas Traïkia (Elodie Thomis 46’, Nonna Debonne 70’), Cécilia Josserand (Alexandra Guiné 80’), Gwenaëlle Pelé, Élise Bussaglia

Buts : Cécilia Josserand (12’), Nonna Debonne (89’) pour la France

France-Norvège 2-0

Finale, 3 août 2003

Sarah Bouhaddi, Anne-Laure Casseleux, Marie-Claude Herlem, Adeline Boyer, Anne-Laure Perrot (Nonna Debonne 81’), Amélie Coquet, Ophélie Meilleroux, Lilas Traïkia (Cécilia Josserand 74’), Gaëtane Thiney, Gwenaëlle Pelé, Élise Bussaglia (Julie Soyer 90’)

Buts : Amélie Coquet (18’), Lilas Traïkia (46’)

Les joueuses

Poste Nom Club Titularisations Temps Buts
Gardienne Laetitia Stribrick CNFE 0 0
Gardienne Sarah Bouhaddi CNFE 5 450
Défenseuse Adeline Boyer Toulouse 5 434
Défenseuse Marie-Claude Herlem CNFE 5 450
Défenseuse Laure Lepailleur CNFE 1 57
Défenseuse Gwenaëlle Pelé Lyon 5 450
Milieu Élise Bussaglia CNFE 5 449 3
Milieu Anne-Laure Casseleux CNFE 5 450
Milieu Amélie Coquet Hénin-Beaumont 4 351 1
Milieu Alexandra Guiné CNFE 0 56 1
Milieu Anne-Laure Perrot Lyon 2 264
Milieu Gaëtane Thiney Saint-Memmie 4 315 1
Milieu Julie Soyer CNFE 0 23
Milieu Ophélie Meilleroux CNFE 5 450
Attaquante Nonna Debonne CNFE 0 47 1
Attaquante Élodie Thomis CNFE 1 132
Attaquante Cécilia Josserand Lyon 3 292 2
Attaquante Lilas Traïkia Toulouse 5 280 1

Laetitia Stribrick

Gardienne remplaçante lors de cet Euro, sa carrière est faite d’aller retour entre Soyaux et Toulouse : après l’Euro, elle file à Toulouse pour être d’abord remplaçante de Géraldine Marty puis titulaire une saison après le big bang toulousain de 2004. Elle retourne ensuite à Soyaux où elle avait déjà joué avant son passage à Clairefontaine et où elle s’impose comme titulaire après une saison de concurrence avec Delphine Raffier. Elle est alors convoquée pour quelques matchs chez les Bleues et récolte une sélection contre le Canada pour dix minutes en fin de match en 2008 et une sélection A’ contre la Tunisie en 2009. Elle est la troisième gardienne des Bleues à l’Euro la même année.

Sa carrière se complique ensuite avec des blessures, la relégation de Soyaux et un retour à Toulouse où elle ne joue presque pas : deux matchs en D2 la saison dernière et les deux premières journées cette saison.

Laetitia Stribick

Laetitia Stribick

Sarah Bouhaddi

Titulaire en M19 à seulement 16 ans, elle connaît sa première sélection A un an plus tard et devient titulaire chez les Bleues dès l’Euro 2005, début d’une série (en cours) d’une soixantaine de sélections. Après avoir gardé les buts du CNFE pendant trois saison en D1, elle fait un tour à Toulouse, passe trois saisons à Juvisy et joue à Lyon depuis 2009. Partout elle est titulaire quand elle n’est pas blessée. Elle est également la gardienne des deux Ligues de Championnes remportées par l’OL.

Sarah Bouhaddi

Sarah Bouhaddi

Adeline Boyer

Titulaire dans l’axe ou sur le côté de la défense, elle est une des joueuses les plus expérimentées de l’équipe. Championne de France en 2002 et première de la saison régulière en 2003, elle participe également aux deux campagnes européennes du TFC comme titulaire, dont la demi-finale contre Francfort.

Pourtant, après l’Euro elle quitte Toulouse et retourne chez elle à Albi où elle joue dans les divisions inférieures jusqu’à la montée en D2 en 2007.

Marie-Claude Herlem

Titulaire en défense centrale lors de l’Euro, elle rejoint ensuite le club de D1 de sa région, Hénin-Beaumont où elle joue une saison et quelques matchs. En 2005, signe à Gravelines en D3 et continue actuellement sa carrière dans ce club, en D2 depuis 2007.

Laure Lepailleur

Titulaire lors des matchs de préparation dans l’axe de la défense, elle ne joue que la première heure de l’Euro à cause d’une blessure au genou, leitmotiv qui la suivra dans la suite de sa carrière. Elle ne revient sur les terrains que pour la fin de la saison suivante au CNFE, avant de passer deux saisons à Montpellier puis deux à Lyon. Durant cette période, elle est régulièrement appelée chez les Bleues. Au début de la saison 2008-2009, l’entraîneur de l’OL Farid Benstiti lui signifie qu’il ne compte plus sur elle (ni sur Hoda Lattaf) et qu’elle s’entraînera et jouera avec l’équipe de D3. Au mois de janvier, elle rejoint le PSG où elle retrouve une place de titulaire puis la sélection la saison suivante. Elle participe à l’Euro 2009 et est titulaire à droite lors de la Coupe du monde 2011. De nouveau blessée au genou la saison dernière, elle pourrait retrouver les terrains avant la fin de la saison, mais sans doute ailleurs qu’au PSG.

Laure Lepailleur, entre Ludivine Bruet et Sandrine Brétigny

Laure Lepailleur, entre Ludivine Bruet et Sandrine Brétigny

Gwenaëlle Pelé

Titulaire du poste de latérale droite du FC Lyon depuis plusieurs saisons, elle joue également l’intégralité de l’Euro. Le passage sous la bannière de l’OL en 2004 diminue considérablement son temps de jeu et après une petite quinzaine de matchs en deux saisons, elle rejoint en 2006 le PSG, qui n’est alors qu’un club de milieu de tableau. Là aussi elle part comme titulaire pendant trois saisons, malgré une blessure qui l’éloigne des terrains plus d’un an en 2008 alors qu’elle était en équipe de France espoir. Et comme à Lyon, la transformation du PSG en concurrent pour le titre (avec le passage de Sonia Bompastor et Camille Abily) ne lui laisse que trois titularisations lors de la saison 2009-2010 et un temps de jeu famélique. Elle en profite pour passer son diplôme de kinésithérapeute et officie désormais dans cette fonction pour l’équipe féminine du PSG.

Gwenaëlle Pelé, maintenant kiné du PSG, à côté d'Aurélie Kaci

Gwenaëlle Pelé, maintenant kiné du PSG, à côté d'Aurélie Kaci

Élise Bussaglia

Au moment de l’Euro, elle compte déjà plusieurs saisons de D1 à Saint-Memmie d’abord puis au CNFE. Après une nouvelle saison à Clairefontaine, elle passe ensuite par Juvisy, Montpellier et le PSG avant d’arriver à Lyon cette saison. Dans tous ces clubs, elle joue le titre qu’elle remporte même en 2006 avec Juvisy. Elle est l’une des seules joueuses françaises (avec Sabrina Viguier, Laure Lepailleur et Julie Soyer) à avoir joué la Coupe d’Europe pour trois clubs différents et elle remporte le trophées de meilleure joueuse de D1 en 2011.

Appelée chez les Bleues très rapidement après l’Euro, elle compte depuis plus de cent sélections et a participé comme titulaire à toutes les phases finales disputées depuis 2005.

Le Moustic Production

Élise Bussaglia, Photo : Le Moustic Production

Anne-Laure Casseleux

Passée par Caluire et Lyon avant le CNFE, la latérale droite poursuit sa carrière par deux saisons pleines à Soyaux puis cinq saison à Juvisy ponctuées par un titre de championne et de nombreuses blessures qui finissent par lui faire arrêter.

En sélection, sa carrière est météorique puisque elle participe à la Coupe du monde 2003 (malgré sa présence à l’Euro M19) en participant à la seule victoire des Bleues contre la Corée du Sud. Elle totalisera ensuite 28 sélections en cinq ans.

Amélie Coquet

La première buteuse de la finale est l’une des rares joueuses de cet Euro à ne pas avoir joué en D1 sous les couleurs du CNFE. Elle arrive à l’Euro auréolée d’un titre de championne de D2 et d’une montée avec Hénin-Beaumont, où elle jouera encore deux saisons avant d’arriver à Juvisy où elle est titulaire dans l’entrejeu depuis huit ans. Elle aussi participe à la Coupe du monde 2003 après l’Euro, jouant quelques minutes contre le Brésil. Régulièrement appelée mais avec peu de temps de jeu pendant les trois saisons suivantes, les Bleues se sont un peu éloignées depuis l’élimination de la Coupe du monde 2007 malgré quelques convocations et pré-convocations et des performances constantes en club.

Amélie Coquet

Amélie Coquet

Alexandra Guiné

Peu utilisée à l’Euro, la joueuse originaire de la Roche-sur-Yon effectue encore une saison au CNFE avant de rejoindre elle aussi l’invincible armada juvisienne où elle joue régulièrement jusqu’en 2009. Elle compte trois sélections chez les Bleues.

Alexandra Guiné entre les Américaines de l'OL

Alexandra Guiné entre les Américaines de l'OL

Anne-Laure Perrot

Titulaire au milieu de terrain lors des deux derniers matchs, elle l’est aussi à Lyon. Le passage du FC Lyon à l’Olympique Lyonnais va s’accompagner d’une diminution de son temps de jeu. Après le premier titre de l’OL, elle fait partie de la charrette de joueuses débarquées qui trouve refuge à Saint-Étienne. Elle passe deux saisons sous les couleurs du RCSE, en profite pour obtenir une sélection A contre le Maroc avant de disparaître des pelouses de D1 au moment où les Vertes passent sous l’écusson de l’ASSE.

Anne-Laure Perrot, entre Ludivine Bruet et Camille Abily

Anne-Laure Perrot, entre Ludivine Bruet et Camille Abily

Gaëtane Thiney

Titulaire lors de la phase finale de l’Euro, sauf en demi-finales, elle est une des joueuses qui a le plus tardé à percer au plus haut niveau, sans doute en raison de ses choix de carrière : elle reste dans son club de Saint-Memmie jusqu’à sa descente en 2006, puis rejoint Compiègne qu’elle accompagne une saison en D2 avant rejoindre enfin le haut du tableau avec Juvisy. C’est dans l’Oise qu’elle connaît ses premières sélection chez les Bleues après le départ d’Élisabeth Loisel. Elle compte depuis plus de 80 sélections et a été désignée meilleure joueuse de D1 en 2012.

Le Moustic Production

Gaëtane Thiney, Photo : Le Moustic Production

Julie Soyer

Joueuse de champ la moins utilisée, elle a ensuite attendu 9 ans sa première sélection chez les Bleues. Mais contrairement à sa coéquipière Gaëtane Thiney, ce n’est pas faute de jouer dans des clubs de haut de tableau. Après une nouvelle saison au CNFE puis une autre à Hénin-Beaumont, elle joue ensuite quatre ans à Montpellier puis trois au PSG avant de rejoindre Juvisy cette saison pour une nouvelle campagne européenne.

Julie Soyer

Julie Soyer

Ophélie Meilleroux

Cadre de cette équipe, elle compte déjà 3 sélections A au moment de l’Euro. Une quatrième suivra un an plus tard mais la suivante attendra 2007 et le changement de sélectionneur. Elle compte depuis plus de 60 sélections.

Comme pour Gaëtane Thiney, ses choix de carrière n’ont peut-être pas aidé sa carrière internationale : après le CNFE, elle passe cinq saisons à Soyaux puis deux à Yzeure avant d’arriver à Montpellier en 2010, ce qui lui permet de compter plus de 200 matchs de D1 mais aucun de Coupe d’Europe.

Ophélie Meilleroux

Ophélie Meilleroux

Nonna Debonne

Joker de l’équipe avec aucune titularisation mais quatre entrées en jeu en cinq matchs, la Mancelle joue ensuite une saison au CNFE avant de rejoindre le PSG où elle joue depuis 2004. Titulaire indiscutable au début, son statut a changé avec les nouvelles ambitions du club en 2009 mais son temps de jeu reste conséquent.

Elle fait régulièrement partie des listes élargies et des préconvocations mais elle ne compte que 2 sélections A.

Nonna Debonne face à Dzsenifer Marozsan

Nonna Debonne face à Dzsenifer Marozsan

Élodie Thomis

Elle ne joue qu’un match comme titulaire. Sélectionnée surprise pour l’Euro 2005, elle fait partie depuis des joueuses de base des Bleues et compte plus de 80 sélections.

En club, elle enchaîne les saisons pleines, d’abord au CNFE, puis à Montpellier et à Lyon depuis 2007, où elle a enrichi son palmarès 5 titres de championne, de 2 coupes de France et de 2 Ligue des Championnes.

Élodie Thomis

Élodie Thomis

Cécilia Josserand

Benjamine de la sélection puisqu’elle vient à peine de fêter ses 16 ans , elle est un peu l’invitée surprise d’une sélection qu’elle ne rejoint que pour la phase finale de l’Euro, en quelque sorte pour remplacer sa coéquipière lyonnaise Sandrine Brétigny. Titulaire trois fois sur cinq, elle ouvre le score dans le match d’ouverture puis en demi-finale.

Le titre ne change pas son statut de joker à Lyon où elle n’est titulaire que trois fois la saison suivante avant d’être cantonnée en équipe réserve jusqu’à 2007 où elle retourne dans son club d’origine de Flacé-Mâcon où elle joue depuis régulièrement en D3 puis en D2

Lilas Traïkia

Titulaire à la pointe de l’attaque toulousaine championne de France en 2002 et en tête de la saison régulière 2003, elle est bien sûr une pièce maîtresse des Bleuettes pendant l’Euro où elle débute tous les matchs mais n’en finit aucun. Elle reste la pointe des Violettes dont le standing baisse progressivement jusqu’en 2006 où elle part pour Albi alors en D3 et avec lequel elle remonte en D2.

Lors de sa dernière saison toulousaine, elle participe au tournoi de Chine avec les Bleues et connaît sa première sélection contre la Norvège. Elle est de nouveau appelée lors de sa première saison de D2 avec Albi où elle finit meilleure buteuse de son groupe de D2 mais reste à cinq sélections depuis 2008.

Cette saison, elle est de retour en D1 et à Toulouse.

Bilan

14 des 18 joueuses ont connu des sélections chez les Bleues, la quasi totalité a poursuivi une carrière en D1 où une dizaine joue encore presque dix ans plus tard, la moitié a également remporté au moins un titre de championne de France et cinq comptent plus de cinquante sélections (et même plus de soixante en l’occurrence).



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