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Coupées du monde : le groupe D

Ce groupe est le symbole du renversement des valeurs traditionnelles, avec le Brésil en tête de série, favori devant la Norvège – seule équipe à avoir brisé l’hégémonie germano-américaine en Coupe du monde (en 1995) et aux Jeux Olympiques (en 2000).

Brésil

La cote pour la victoire finale : ☆☆☆☆

La probabilité de qualification : 90%

Classement FIFA : 3e

Finalistes des trois dernières compétitions mondiales, les Brésiliennes ont de surcroît marqué les esprits lors des demi-finales remportées en 2007 contre les USA (4-0) et en 2008 contre l’Allemagne (4-1). Mais à chaque fois, elles ont buté sur la dernière marche. Elles souffrent sans doute de jouer beaucoup moins de matches que leurs rivales (un seul en 2011), et de ne disposer d’aucune concurrence sérieuse en Amérique du sud.

La star : Marta

Meilleure joueuse du monde sans interruption depuis 2006, championne d’Europe avec le club suédois d’Umea (qui, depuis son départ, se fait sortir au premier tour par des clubs chypriotes) avant d’aller dominer de la tête et des épaules le championnat américain avec les Los Angeles Sol, puis le FC Gold Pride (tous deux en faillite depuis). Deux clubs qui ont terminé largement en tête des saisons régulières, avec le titre au bout pour Gold Pride. Logiquement, elle devrait être non seulement la star du Brésil, mais aussi celle de la Coupe du monde.

La joueuse à suivre : Beatriz

Dans une sélection assez expérimentée on suivra la performance de l’avant-centre Beatriz, dix-huit ans, passée à peu près sans transition de l’équipe des moins de 17 ans à la sélection nationale.

Australie

La cote pour la victoire finale : ☆

La probabilité de qualification : 45%

Classement FIFA : 11e

L’équipe féminine a largement bénéficié du changement de confédération en bénéficiant désormais de la possibilité de se confronter à des nations de premier plan (Chine, Corées, Japon) – avec un succès notable puisque les Australiennes sont championnes d’Asie en titre. Il y a quatre ans, cette expérience leur avait permis d’atteindre les quarts de finale, dans un groupe où il y avait déjà la Norvège, avant de tomber contre le Brésil. Autant dire que la tâche sera plus difficile cette année.

La star : Lisa De Vanna

Depuis la retraite de Cheryl Salisbury, l’Australie n’a plus vraiment de légende en activité. On citera donc l’attaquante du magicJack de Boca Raton.

La joueuse à suivre

La contrepartie du passage dans la zone Asie est que l’équipe d’Australie n’arrive plus à se qualifier pour les compétitions de jeunes. Il faudra attendre le tournoi pour repérer des joueuses d’avenir.

Norvège

La cote pour la victoire finale : ☆

La probabilité de qualification : 55%

Classement FIFA : 9e

Ancienne place forte du football féminin, victorieuse de l’Euro en 93, de la Coupe du monde en 95 et des JO en 2000, la Norvège est en net recul depuis lors. Malgré tout, les Norvégiennes restent difficiles à battre en phase finale, comme ont pu le constater les Suédoises lors des deux derniers Euros. Il faut en général l’équipe d’Allemagne pour en venir à bout.

La star : Trine Ronning

Depuis l’arrêt de la légende Bente Nordby, difficile de trouver une star dans l’équipe de Norvège. Mais s’il y en a une, c’est sans doute Trine Ronning qui tient le milieu norvégien depuis plus de cent sélections.

La joueuse à suivre : Cecilie Pedersen

Déjà présente lors du dernier Euro, elle pourrait s’imposer à la pointe de l’équipe de Norvège, au côté d’Isabell Herlovsehn.

Guinée équatoriale

La cote pour la victoire finale : ☆

La probabilité de qualification : 10%

Classement FIFA : 61e

La Guinée Equatoriale a réussi l’exploit, en 2008, d’être la première à souffler le titre de championne d’Afrique au Nigeria (battu en demi-finale), avant de réussir à atteindre de nouveau la finale cette année, ce qui lui vaut de participer à cette Coupe du monde. Les Guinéennes semblent en passe de devancer les traditionnelles concurrentes du Nigeria (Ghana, Cameroun, Afrique du Sud), et valent sans doute mieux que leur classement FIFA, toujours long à ajuster son compte à la réalité. Toutefois, leurs chances de passer le premier tour paraissent assez faibles.

La star : Miriam Paixao Silva

La gardienne guinéenne est annoncée comme la joueuse majeure de son équipe.

La joueuse à suivre : Christelle Ngo Nyepel

À seize ans, l’attaquante guinéenne sera la plus jeune joueuse de la compétition…



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