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JE de nains, JE de vilains

La vie est-elle possible sans Bob-Loulou à la tête de l’Olympique de Marseille ?

La réponse est évidemment non si l’on en croit la farce que jouent en ce moment les acteurs, passés et actuels, de ce club. Ils nous offrent une situation de référence pour les amateurs de psychanalyse.

Tout y est : la perception déformée de certains évènements, l’amnésie, un brin de paranoïa et une bonne dose de mégalomanie.

Ce cirque n’a pas de nom mais ces personnes ont été ou sont bel et bien les présidents du plus grand club de football français.

Pour ceux qui auraient raté les premiers actes de cette farce, sachez que tout a commencé en 2009 lorsque Pape Diouf et Vincent Labrune se sont battus sur mon lit de mort. À l’époque, Vincent Labrune et le conseil de surveillance du club, reprochant à Pape Diouf d’avoir gonflé la masse salariale et laissé partir Eric Gerets, l’ont remercié dans tous les sens du terme, déclarant que « Pape Diouf a été un excellent président, compétent, légitime ». Après sa traversée du désert, Pape Diouf a décidé de publier un livre racontant sa vie et son œuvre, notamment à l’OM. Il en assure une publicité très large, occupant avec aise le paysage médiatique marseillais : en perspective, le destin qu’il s’espère, avec le soutien financier de nababs et de vizirs. Tout cela ne plaît guère à la direction du club, qui se veut solide malgré la tempête économique et qui peut s’enorgueillir d’une gestion vertueuse et de choix juteux (la gestion des transferts d’Alou Diarra, le départ bien négocié de Lucho González, la solde de Loïc Rémy, le salaire d’André-Pierre Gignac, le recrutement de Florian Raspentino, la montée en puissance des jeunes comme Fabrice Apruzesse…) qui permettent aujourd’hui à l’OM de lutter à nouveau pour le titre.

Inutile de vous conter cette histoire plus en avant, vous savez comme moi qu’à la fin, c’est José Anigo qui gagne. Je ne vous parlerai pas non plus de chiffres, je n’ai jamais su lire les comptes de l’OM ni un classement à la moyenne anglaise.

Je tiens néanmoins à dire à tous les supporteurs de l’OM que je suis meurtri par ce qui est fait de mon héritage.

Passe encore que Margarita ait décidé d’enlever du mur de notre chambre ma collection placomusophile pour le revendre sur eBay (afin d’acheter Florian Raspentino) et d’accrocher à la place la photo du titre de Champion de France 2010 – même si, personnellement, le sourire de Didier Deschamps et la chemise mal repassée de Jean-Claude Dassier m’empêcheraient de dormir.

Mais voir mon OM être maltraité de la sorte, un chiffon posé au milieu d’une cour de récréation que des coqs mal plumés tentent de s’accaparer, cela me fait mal au cœur.

Cela me fait d’autant plus mal au cœur que j’avais confiance en celui à qui j’ai confié sa gestion, jusqu’à ce que Vincent Labrune me fasse clairement passer son message en produisant Les infidèles. Je suis presque étonné que Margarita n’y ait pas eu un petit rôle.

Ils feraient bien de se méfier, tous, car un coq bien plus gros est entré dans la basse-cour et il a tout compris.

Avant d’acheter des bons joueurs au risque de voir leur moral être descendu en flèche par la PQR (rien à voir avec les QPR, notre partenaire minceur), mieux vaut d’abord acheter la PQR de sorte qu’elle n’entache pas la sérénité de nos chèvres.

De même, plutôt que de batailler pour toutes les questions qui touchent à la gestion du stade, mieux vaut être à la tête de la municipalité qui en est la propriétaire.

Pierre Dubiton, qui vient de me rejoindre, confirme d’ailleurs que la chasse est ouverte.

Bref, diriger l’OM, c’est bien plus qu’un jeu.

Cliquez pour accéder gratuitement à la version officielle du publi-communiqué.

Salut les vivants,

Je sais que je suscite la sympathie, voire l’admiration, mais ne soyez pas trop pressés de me rejoindre, surtout maintenant, vu que votre dernier souvenir footballistique resterait à jamais une finale de Coupe de la Ligue avec un but de Brandao dedans. Je commente ce match avec Cris Tiago Rool Naldo, forumiste émérite et camarade de route, qui n’a vraisemblablement pas survécu à la frappe de Cheyrou contre Paris. Il est venu la réceptionner ici-haut. Pensez à sa famille et à ses proches, je l’ai accueilli à bras ouverts, il pense à eux. CTRN, ce serait le moment de faire CTR Z.

-2e Un match en plein soleil, devant des tribunes vides et face à une équipe qui a à peine le niveau L1: bonne nouvelle, les amicaux d’avant saison recommencent, on va pouvoir oublier la précédente.

6e Valbuena essaie d’emballer la partie. Le pauvre, c’est tout ce qu’il peut emballer.

7e Reprise tellement dévissée de Kaboré qu’elle part derrière lui. Ses passes en retrait ont cependant plus de style que celles de Diarra.

11e Superbe esprit de sacrifice de N’Koulou qui, pour ne pas attirer d’offres impossibles à refuser pour le club se déchire complètement sur une relance et offre l’ouverture du score à Caen. 0-1 et -10M€ sur Transfermarkt.

12e Pour la déconne, les Caennais ont deux contres favorables sur l’action du but.

21e Les Winners ont annoncé qu’ils reprenaient la grève des encouragements, le stade chante quand même. Un bon point pour Sarkozy: en effet, quand il y a une grève dans ce pays, plus personne ne s’en aperçoit.

25e Coup de main de la défense caennaise, Rémy transforme le penalty. 1-1

RIP

38e Sur un bon centre d’Ayew, Remy qui laisse passer dans son dos afin que Brandao place sa reprise. Il aurait fallut que les deux inversent.

40e Valbuena me surprendra toujours, il vient de faire un centre en retournée ciseau alors que le ballon était à terre et lui dos au but.

43e J’ai beaucoup de peine pour le Caennais qui vient de faire un sombrero sur N’Koulou, le patron va lui en vouloir à vie. Voire plus.

44e Finalement l’arbitre est honnête. Nouvelle main dans la surface caennaise, sifflée. But refusé.

Mi-temps Imaginez la brosse version Neymar de Niang sur la tête de Kaboré. Vu de dessus on dirait un logo de compagnie aérienne.

51e Grosse faute sur Azpillicueta, Deschamps est en stress, il n’a que trois latéraux gauche sur le banc.

52e Vandam est ravi de jouer contre un ténor de la L1.

55e Loic Rémy élimine trois défenseurs sur son contrôle mais il se résout à tirer à côté en croisant le regard de José opportunément en planque derrière les cages.

57e Désolé Manu, d’ici c’est aussi chiant à voir.

59e Gignac et Jordan remplacent Brandao et Remy, Deschamps donne l’ordre de libérer les recruteurs.

60e Faute sur Gignac qui retombe sur la tête, ça ne risque pas de l’handicaper.

62e Sortie de Niang et entrée de Traoré. Je ne sais pas comment ce sera pour eux mais nous ça ne nous a pas réussi.

65e Faute de Raineau sur Valbuena, quel chien.

69e Nous n’avions jamais personne au second poteau sur corner défensif, maintenant c’est pareil en attaque. Le problème c’est que les balles y arrivent aussi souvent.

70e C’est peut-être égoïste mais avec l’OM en ce moment je me sens vivant.

71e Le problème c’est que du coup j’ai envie de mourir.

75e Gignac provoque vachement moins depuis qu’il est sur le terrain.

81e Entrée de Morel, je suis content, ça veut dire que nous ne verrons pas Traoré.

82e Enfin vous savez, ici le bonheur est une notion très relative.

83e Je ne sais pas si Jordan a grand chose dans la tête. Par contre, il en a beaucoup dessus.

84e D’ici qu’on nous annonce une alerte enlèvement sur Menez…

85e Ou alors c’est la suite logique de la coiffure “balai à chiotte”…

86e Jordan tente le contrôle du dos, sans réussite. C’est que ça demande de l’entraînement, de jouer avec toutes les parties de son corps. Faut juste éviter de se retrouver au tribunal à cause d’elles.

89e Trois fautes dans la même action dont un beau tacle par derrière, l’arbitre ne bronche pas. Encore une fois José est bien placé, et il a le regard qu’il faut.

90e+3 Fin du match. L’intertoto s’éloigne.

Bob-Loulou

Salut les survivants,

Vu d’ici, je distingue parfaitement les vautours qui tournent au-dessus du Stade de France – des vautours chauve. Reste à savoir ce qu’ils convoitent: l’honneur marseillais ou une certaine idée du football?

Le Mad Professor est immortel, lui. Espérons que ce ne soit pas le cas de la Coupe de la Ligue.

-10e Je crois que je viens de voir la jambe de Djibril Cissé voler au-dessus de la pelouse.

-6e Loïc Rémy a acheté soixante-dix places en présidentielles et les a envoyées à tous les clubs jouant la Ligue des Champions.

-4e Une immense Coupe de la Ligue en toc est déployée sur le terrain. L’allégorie est parfaite.

-2e Lucho et Ederson sont de vrais esthètes. Chacun à leur manière, ils se sont débrouillés pour boycotter cette parodie de kermesse censée égayer l’avant-match.

1e Notre avenir européen dépend de la Coupe de la Ligue. Mes dix premières années au club me semblent soudain admirables.

5e Diarra a sûrement vu des vidéos de Bergkamp dans la semaine. Il tente une déviation tout en toucher de balle, ça se termine trente mètres plus loin, il semble satisfait.

9e Azpillicueta peut-il jouer en 6 ?

10e Diarra enchaîne un contrôle de la poitrine, un coup du sombréro et une passe. Pour la suite j’en sais rien, je me suis évanoui.

12e Deschamps ne comprend pas pourquoi Loïc Rémy se retourne vers la tribune officielle à chaque fois qu’il réussit quelque chose.

14e Azpillicueta peut-il jouer partout ?

20e Bafé Gomis, Mbia peut s’en charger.

21e Sombrero de N’Koulou devant Gomis, en tant que dernier défenseur. Mbia n’est pas impressionné: lui il s’est fait Rooney du pied gauche.

24e Diarra fait une énorme faute mais l’arbitre avait sifflé juste avant. Même Kaboré trouve ça violent.

26e Pour une fois, Jérémy Morel tient bien son poste.

Première attaque placée de l'OM à la demi-heure de jeu.

28e Mandanda veut sa place en Bleu, il fait donc tout comme Lloris et rate sa sortie. Il faudra lui dire que Grégorini tente cela depuis des années et que cela ne mène à rien. Bracigliano sort de sa déprime et espère qu’il sera à l’Euro.

35e Alou Diarra accélère. Pourvu que la Terre conserve son orbite.

Mi-temps On a l’attaquant le moins technique du monde avec Brandao mais heureusement qu’on a le défenseur le plus technique de l’univers pour compenser.

62e Ayew résiste à une charge de Bastos. Raymond Aubrac approuve.

64e Cinquième ballon que joue Cheyrou de la poitrine. Payer si cher pour une poitrine, ça me fait penser à ma femme.

71e Mbia sort se faire soigner pour un coup à la mâchoire, il ne peut plus bouger la bouche. Labrune fonce sur la touche pour renégocier avec lui sa prolongation de cinq ans.

75e Rémi Garde attend que Deschamps fasse son changement le premier pour s’adapter. Il n’a sûrement pas lu la feuille de match jusqu’au bout.

76e Au temps pour moi, je vois que les remplaçants lyonnais qui s’échauffent sont Gassama, Koné et Lacazette.

88e Cette Coupe de la Ligue n’en finit plus d’agoniser. Soyez sympa: achevez-la.

90e En même temps si c’est le cas elle va se retrouver ici, du coup je ne sais pas trop…

96e Brandao rentre sur le terrain. C’est le seul qui connaît les règles du sport pratiqué ce soir.

105e La preuve, c’est lui qui marque. 1-0 La Coupe de la Ligue est une compétition qui se joue à onze contre onze et à la fin c’est Brandao qui marque.

110e Et dire que les petits Lyonnais qui naîtront en septembre ne connaîtront pas la coupe d’Europe. Mais félicitations quand même hein !

117e Jérémy Morel rentre. Les 180 secondes qui restent risquent d’être plus longues que prévu.

119e Lovren est expulsé. Il n’a pas supporté perdre une finale contre Jérémy Morel.

120e+2 L’OM remporte sa troisième Coupe de la Ligue d’affilée, Diawara sa quatrième. Il va pouvoir se faire un service complet avec ses mini-coupes.

120e+4 Une saison pourrie et quand même une victoire au printemps. C’est un coup à regonfler le moral de Sarkozy, ça.

120e+6 Les joueurs marseillais: des millionnaires en short et en vacances dès ce soir. Finalement, c’est le vote Mélenchon qui va remonter.

120e+8 Heureusement que c’est Mandanda qui soulève la coupe. Elle aurait glissée des mains d’Andrade. Bon avec un peu de chance ce serait sur le pied de Gignac.

120e+10 L’OM condamné à gagner indéfiniment la Coupe de la Ligue. Vivement que Brandao embrasse Andie MacDowell que ce cauchemar s’arrête.

Bob-Loulou

Salut les vivants,

Nous voici à l’Arena. Pourvu que ce ne soit pas pour une mise à mort. Diarra et Schweinsteiger suspendus, c’est cependant nous qui sommes avantagés. Et la confiance est là: on n’a pas perdu ce week-end.

Le Mad Professor est confiant lui aussi, en tout cas autant qu’un hérisson avant de traverser une autobahn.

-2e Adolf me dit que nous devons certes marquer, mais qu’il nous faut également rester concentrés dans notre camp.

0e Les Marseillais entrent sur le terrain avec un maillot « Neuf de coeur »: Brandao et Rémy se disputent l’honneur.

2e Azpilicueta annihile du regard un dribble de Ribéry.

3e Azpilicueta rattrape en marchant le latéral gauche du Bayern qui déborda, là-bas.

11e Cheyrou est tellement surpris de passer quatre rouges et de se retrouver si près de la transversale adverse qu’il tergiverse et passe le ballon à Morel.

13e Ribéry cherche le marquage de Morel, et ne le trouvant pas, centre pour Olic. 0-1

Guy Stéphan observe le placement de Jérémy Morel, par Edbayern Munchen

"Guy Stéphan observant le placement de Jérémy Morel", par Edbayern Munchen

16e Mbia prépare sa reconversion dans les médias et offre une envolée à Neuer.

20e Manifestement, les coéquipiers de Ribéry le comprennent. Il faudra leur demander le sous-titrage.

25e Les Marseillais se lancent dans un concours de petits ponts sur les Munichois. Pour la belle, espérons qu’ils préféreront un concours de frappes.

27e Mandanda brille et détourne trois frappes: à droite, à gauche, à bout portant… Tout à coup, j’imagine Andrade à sa place… Là, présentement, j’ai vomi.

28e Altruiste, Mbia fait encore briller Mandanda.

29e A force de briller, Mandanda clignote.

31e Il faudra penser à demander aux joueurs de l’OM si le terrain, c’est vraiment le meilleur endroit depuis lequel regarder le match.

33e Valbuena travaille ses automatismes de l’équipe de France et lance Ribéry dans la profondeur. Qui, comme en équipe de France, perd le ballon que récupère Kroos, qui tire sur le poteau.

37e Azpilicueta est saisissant de réalisme dans son imitation de Morel, Alaba déborde pour Olic qui marque la copie conforme de son premier but. 0-2

40e Il s’est sûrement passé un truc à la quarantième, mais j’ai préféré faire la compta du patron.

44e Soucieux d’endurcir Valbuena, les médecins marseillais ont tenté de lui greffer de la moelle d’André Ayew. Pas de bol, ça n’a servi qu’à lui fragiliser l’épaule.

Mi-temps Deschamps a quinze minutes pour déposer un recours au tribunal de la Haye, ce qu’ils font là, c’est à la limite du crime de guerre.

46e Amalfitano remplace Jérémy Morel qui reçoit une standing ovation de l’Allianz Arena.

50e A défaut de marquer quatre buts, si on se disait qu’on tenterait quatre frappes sur le but de Neuer avant la fin du match?

54e Depuis que Morel est sorti, on tient le 0-0.

56e Perdu pour perdu, Mbia distribue des baffes à Ribery et se permet des pas de breakdance dans sa surface.

62e Ce match est chiant comme la mort, et j’en sais quelque chose.

63e Et encore, moi, je ne suis pas obligé de le suivre sur TF1.

66e Brandao loupe sa tête. Je vous laisse choisir si c’est au propre ou au figuré.

74e Gignac remplace Brandao alors que Gomez remplace Olic. C’est pas plus mal qu’on se fasse éliminer, parce que ça commence à se voir qu’on est fauchés.

79e Finalement, j’avais tort: on n’est pas le Bayern du Sud, on est le Bochum du midi.

88e Le public bavarois entame une minute d’applaudissement en mémoire des ambitions marseillaises et de l’indice européen de la France.

90e+2 Je crois bien que c’est le premier match d’entraînement que j’ai vu se disputer devant 70 000 personnes.

Bob-Loulou

Salut les vivants,

En règle générale, les mecs comme Andrade donnent le coup d’envoi fictif du match mais ils ne le jouent pas. Deschamps a quant à lui sorti la cravate. Ça change du noeud coulant qu’il arbore en championnat.

Le Mad Professor n’est jamais en grêve, lui.

-2e Diarra retrouve son ancien club. Ca fait bizarre, hein?

2e Andrade bat le record d’invincibilité de Bracigliano.

7e Rémy est tout prêt de marquer un but décisif en Ligue des Champions après une tête de Fanni. C’est donc bien lui le nouveau Mamadou Niang.

8e Quevilly menait. Finalement, le Bayern ce n’est plus ce que c’était.

9e “Enjoy Responsibly”. L’entraîneur du Bayern fait passer ses consignes directement sur les panneaux publicitaires.

10e “Make believe”. Tiens, Deschamps aussi.

11e Alou Diarra saigne. Ce n’est donc pas un mollusque.

12e Inexplicablement, Robben ne frappe pas en bonne position, fait deux crochets de trop, et s’écroule. Le premier effet Andrade.

14e Enorme occasion pour le Bayern, qui n’arrive toujours pas à tirer. La secte Moon fait une offre pour les yeux d’Andrade.

15e Labrune se frotte les mains. Toutes les cinq minutes, la valeur d’Azpilicueta prend un million. Celle de Mbia double à chaque dégagement acrobatique.

16e Par contre, selon le principe des vases communicants, celle de Morel souffre.

17e Andrade reprend l’avantage : deux dégagements aux poings à un.

18e Le Bayern a décidé de confisquer le ballon. Ils doivent penser qu’on saurait quoi en faire.

19e Sous la pression, N’Koulou temporise, se donne un peu d’air, et pour ne pas dégager n’importe comment décale pour Morel. Qui dégage n’importe comment.

20e Le public qui chante “Aux armes” à des Allemands, je ne sais pas si c’est une bonne idée. Heureusement que Swierczewski n’est plus là.

22e Elinton Brandradao tente un contrôle du pied après une passe en retrait. Corner.

30e Et dire qu’il y a Milan-Barça pas loin d’ici… En même temps vu les matchs de l’OM en ce moment, je préfère largement un 1/4 de finale de coupe départementale du 75. Au moins il y a du panache.

Deux bavaroises, s'il vous plaît

Deux bavaroises, s'il vous plaît

35e Diarra prend un carton et ne jouera pas le match retour, Andrade se propose pour le remplacer au pied levé.

38e Pas con d’avoir mis Azpi face à Ribéry. C’était le surnom de Zahia.

40e Ribéry s’arrache (pour une fois au figuré), centre en retrait mais l’OM dégage.

41e Esseulé devant, Rémy demande le ballon. Pour inscrire Wilson dessus.

42e Les Allemands sont retranchés dans leur camp mais ils tiennent bon et restent concentrés.

44e But de Gomez, il est malin, il a tiré directement sur Andrade. Coupet l’aurait arrêté, Landreau aussi, Audard aussi, Vercoutre aussi, Gregorini aussi, Edel peut-être. Le second effet Andrade. 0-1

Mi-temps : Avec son brassard Pokemon, Valbuena est quand même classe.

48e Le ballon arrive dans la zone de Gignac. En dehors des limites du jeu.

50e La France, c’est la Kryptonite de Ribéry.

53e Voir ces quelques Allemands chanter comme ça alors que 40 000 Marseillais sont silencieux, ça me rappelle l’Occupation.

56e On aurait onze Azpi, on serait le Barça. On aurait onze Mbia, on serait le Cirque du Soleil.

59e Rémy tente un remake du but de Drogba contre Newcastle. Mais il est quand même plus Niang que Drogba. Du coup, Neuer repousse.

62e Grosse faute de Mbia qui tient absolument à imprimer son numéro de téléphone sur la tête de Gomez. Avec le coude. Ceci dit moi aussi elle m’énerve sa coupe de cheveux

65e L’OM gère tranquillement le 0-1. Mardi, avec Mandanda et sans Diarra, il y aura un coup à jouer.

68e But de Robben. Il y aura surtout un coup à boire au final. 0-2

73e Yes ! On va pouvoir jouer le coup à fond pour récupérer la septième place en championnat et les droits TV qui vont avec.

74e Comment ça, la Coupe Intertoto n’existe plus?

80e Le téléphone de José n’arrête pas de sonner. Il a déjà un accord de principe pour les prolongations de Sabo et de Traoré ainsi que pour le transfert de Chafni. La mauvaise nouvelle c’est que même Morel se casse.

90e+3 Puisque nous avons décalé le match de Montpellier ce week-end, on ne peut pas les envoyer eux pour mardi prochain ?

Bob-Loulou

Il y a peu, je vous avais promis de vous parler de Klas Ingesson.

Klas Ingesson, c’est l’un de mes recrutements préférés. Un vrai coup de cœur. Et a priori un bon joueur de football : il finit troisième d’une Coupe du monde à laquelle Didier Deschamps ne se qualifia même pas.

Deschamps, époque Klastadinov.

Didier Deschamps, époque Klastadinov.

En 1999, à Bologne, je me dis qu’avec son physique à mi-chemin entre Pierluigi Collina et Jérôme Leroy, c’est forcément un bon gars. Et quand je le vois survivre au tacle-sécateur de Daniel Bravo, je suis persuadé que tous les joueurs de D1 vont se casser les dents sur lui.

Il s’avèrera qu’ils se contenteront de le contourner.

Il aura effectivement un peu de mal à s’acclimater à Marseille. Guère plus que d’autres, mais je dus rapidement le renvoyer en Italie, pour faire de la place à Georges Weah.

Car Javier, clément, il ne l’était pas : pour le dernier match d’Ingesson avec le maillot de l’OM, un seizième de finale de Coupe de la Ligue, alors que l’équipe sombre 4 buts à 1 sur le terrain d’un club de D2 où Souleymane Diawara a encore l’âge d’aller en boîte, l’entraîneur inflige au milieu suédois la honte d’être remplacé par Dramane Coulibaly, qui connaît aujourd’hui encore quelques difficultés à marquer, dans le championnat indonésien.

Le footballeur Ingesson ressemblait sans doute autant que son prénom à un meuble Ikea : grand, brut et sans style.

Mais il a su attirer ma sympathie par la suite : il y a quelques mois, il a lui aussi eu son cancer. Je me suis alors dit que j’allais pouvoir enfin réaliser mon rêve en le faisant monter ici-haut : recruter deux fois le même joueur, et ce sans craindre aucun procès. Malheureusement, il a l’air de s’en sortir.

L'Olympique de Marseille, époque ABBA.

L'Olympique de Marseille, époque ABBA.

Quand je repense à ce match au Havre, je ne peux m’empêcher de faire un rapprochement avec un postulant à la classe Ingesson : Alou Diarra. Je ne réussis toujours pas à me convaincre que le petit Chimbonda que j’ai vu ce jour là est parti jouer une Coupe du monde, pas plus que le joueur qui sommeille aujourd’hui au milieu de notre équipe en a un jour joué une finale.

Ce dernier mois, alors qu’il était sans doute parti à la Coupe du monde de rugby, Alou Diarra nous a quand même un peu manqué. Mais l’équipe de France avait certainement besoin de sa science du refus de la passe vers l’avant, du contact violent, et du lâcher de ballon une fois allongé avec l’adversaire. Après, parvenir en finale et la perdre d’un rien, c’est sans doute son karma. Il faudra voir cette saison qui de Deschamps ou de lui a le plus gros.

En attendant la fin, Klas Ingesson a décidé de laisser ouvertement s’exprimer le bûcheron qu’il a toujours été :

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Ce matin c’était l’effervescence ici. Un petit nouveau arrivait précédé d’une réputation flatteuse. Je suis allé le saluer.
– Salut! Moi c’est Bob Loulou.
– Hello Bob, moi c’est Steve.
– Steve? T’es gardien de buts?
– Jobs, je suis Steve Jobs.
– T’es de la famille de Joseph-Désiré?
– Noo, je suis PDG d’Apple.
– Apple? Pas Apple Tel Aviv, j’espère. Parce que Julien Quenemer est là, et il est toujours super en colère contre toi.
– Mais non! Apple, l’entreprise informatique.
– Ah OK. T’as de la chance, moi ma famille a voulu me mettre en HP.

Nous avons conversé de nos réussites et échecs respectifs (surtout de ses réussites et de mes échecs). En lui parlant des déboires de l’OM, il m’a donné des petits conseils pour mieux profiter de mes produits, grâce à une petite couche de marketing. Voici comment Steve voit ce qui se passe à Marseille: une multitude de trucs inutiles mais dont on ne peut plus se passer.

L’iLucho : ne fonctionne qu’avec des produits qui disposent du même système d’exploitation, ce qui oblige à acheter un bundle avec l’iLisandro, sinon ça plante. Ou pas, justement.

L’iRémy : surpuissant grâce à son double coeur. Livré avec ses écouteurs.

L’iValbuena : un format de poche dont vous ne pourrez plus vous passer. Livré avec son petit étui, nombreuses couleurs et motifs disponibles.

L’iDiawara : avec son GPS intégré, vous n’aurez plus de mal à trouver le bar, la boite de nuit ou le club de strip-tease le plus proche. A utiliser avec le iMbia pour un expérience optimale.

L’iVel’ : c’est le fleuron de la gamme, et le B.A BA du marketing: on vend le même produit, on rajoute une coque, et on peut faire payer deux fois le prix.

L’iBérique : César Azpilicueta.

l’iLabrune : tout nouveau modèle (l’iDassier avait des problèmes de débit sonore) avec un renforcement du design capillaire et une chemise ouverte pour une meilleure ventilation offrant ainsi un brassage d’air maximal.

L’iGignac : retour à l’usine avant une resortie prochaine: Sadran ne nous a pas vendu le câble pour le recharger.

L’iDiarra : après des mois d’observation des techniques de survie des girafes dans la savane et du lamantin en milieu subaquatique, c’est une vrai révolution dans la gestion de la consommation énergétique. L’iDiarra a été conçu pour ne rien faire, pendant des jours et des jours en complète autonomie. Coté production, c’est un CPC-464 camouflé dans une boite d’iMac.

L’iMandanda : existe aussi en blanc (mais il ne fonctionne qu’a Lyon et il est plus cher).

L’iMargarita : Nous avons fait une refonte complète d’iThunes.

L’iPape : il était temps que Wikipédia ait enfin un concurrent.

L’iJosé : Mac.

L’iRodriguez : Tamagoshi du millionnaire, l’iRodriguez 0.0 est l’accessoire indispensable de ceux qui aiment la frime : vintage, hors de prix et totalement inutile.

l’iU : deux pour le prix d’un.

l’iMégaPhone : inclus l’appTonini.

l’iStore : Jean-Pierre Bernès (Ne pas confondre avec son pendant android, le PaStore).

Bob-Loulou.

L’autre jour, j’étais en train de relire le contrat de Marc-Vivien Foé quand Aragon, oui Aragon, frappa à ma porte :

– Salut Bob, dit-il en me tendant un papier. Tiens, c’est un truc que j’ai écrit en pensant à toi.

– À moi ?

– Oui, car tu ne le sais pas mais tu m’as toujours été très sympathique. Faut aussi dire que Margarita me rappelle Elsa… Russes toutes les deux et toujours à tout refaire… Certes, Elsa refaisait le monde et Margarita, c’est son corps qu’elle a refait… Mais, bon, la démarche est la même, c’est juste le contexte historique qui a changé.

– Ce n’est pas faux… D’ailleurs, je me rappelle qu’elle a un peu pris Les yeux d’Elsa au pied de la lettre quand elle a décidé d’aller chez le toubib.

– Ah bon… Pourtant, quand je disais vouloir construire un homme nouveau ou une femme nouvelle, ce n’est pas exactement à ça que je pensais… Mais, bon, il faut bien un début à tout… On en reparlera cependant plus tard car je dois te laisser maintenant : il y a Terek Grozny-Anzhi Makhachkala, le derby caucase, à la télé, et Joseph est chaud bouillant. Il parle même de déporter à nouveau ces enfoirés de Tchétchènes. Avec Maurice, il va encore falloir qu’on le calme. À bientôt, Bob.

l’OM, un club crypto-communiste ?

Les faux cils et le manteau : l’OM, un club crypto-communiste ?

Aragon reparti, je lus son papier dont, bon prince, je vous ai recopié le texte:

Rien n’est jamais acquis à l’OM Ni son Taiwo

Ni son Heinze ni son Lucho Et quand il croit

Ouvrir ses bras son ombre est celle de Drogba

Et quand il croit serrer son idole il le broie

Sa vie est un étrange et douloureux mercato

Il n’y a pas de mercato heureux

Sa vie Elle ressemble à ces attaquants

Qu’on avait recrutés pour un autre destin

À quoi peut leur servir de s’entraîner matin

Eux qu’on retrouve au soir transférés certains

Dites ces mots Mes amis Et retenez vos chants

Il n’y a pas de mercato heureux

Mon bel amour mon cher amour ma déchirure

Je te porte dans moi comme un Rodriguez blessé

Et celui-là sans savoir nous regarde passer

Répétant après moi les mots que j’ai tressés

Et qui pour toi, DD, tout aussitôt moururent

Il n’y a pas de mercato heureux

Le temps d’apprendre à gagner il est déjà trop tard

Que pleurent dans la nuit nos cœurs à l’unisson

Ce qu’il faut de joueurs pour la moindre chanson

Ce qu’il faut d’avocats pour payer un frisson

Ce qu’il faut de cash pour une victoire

Il n’y a pas de mercato heureux

Il n’y a pas de mercato qui ne soit à douleur

Il n’y a pas de mercato dont on ne soit meurtri

Il n’y a pas de mercato dont on ne soit flétri

Et pas plus que de toi l’amour du grisbi

Il n’y a pas de mercato qui ne vive de pleurs


Aragon suspendu deux matchs par le Comité National de l’Éthique pour une banderole injurieuse visant le Paris-Saint-Germain.

Banderole anti-PSG, Aragon bientôt convoqué par le Conseil national de l'éthique.

Bob-Loulou.

Hier, quelle ne fut pas ma surprise quand je suis passé à côté de George Sand et que je l’ai entendue parler de football avec certaines de ces amies ici-haut. Je leur ai demandé si je pouvais partager leur discussion, et elles m’accueillirent à bras ouverts. Je ne me suis évidemment pas vexé lorsqu’elles m’ont avoué que je leur étais inconnu : elles étaient déjà bien aimables de me faire une place autour de la table. Je fus néanmoins stupéfait de comprendre qu’elles connaissaient Mathieu Valbuena, dont elles semblent être les secrétaires intimes et assidues de ses performances.

J’ai alors demandé à George Sand s’il elle pouvait me dire ce qu’elle pense de ce joueur, que j’ai eu le mérite de faire venir à l’OM. Très pressée par un rendez-vous avec Alfred de Musset, elle ne put s’entretenir plus longuement avec moi. Malgré tout, elle promit de m’écrire. J’ai un instant espéré qu’elle oserait avec moi les jeux de mots doux qu’elle partage avec Alfred.

Et, ce matin, j’ai reçu ce pli venu de je ne sais où, jeté comme un pavé dans la mare au diable :

La première fois que je l’ai vu jouer,

J’ai envisagé l’OM évoluer sans lui et

J’ai tout de suite perçu le problème

Que poserait désormais son absence.

Il est étrange qu’avec tous les ballons

Subtilisés dans les pieds des adversaires

Qu’il mange, il ne soit pas plus grand

Dans le cœur de tous les supporters.

Le voir déborder, et imaginer son centre

Vers l’attaquant placé devant le gardien,

Forcément trop court, et le but qui s’ensuit,

Faisant exulter les supporters comme

Sur une contre-attaque rondement menée

Où il aura beau être encore poursuivi

Par l’adversaire, trop rapide dans son dos

Il s’en ira et saura faire parler sa technique,

Ses contrôles, encore à contre-sens du jeu,

Déstabilisant toute l’équipe opposée

Et encore une fois finir, avec son nez

De fin dribbleur, seul face au gardien

Planté dans la pelouse du Vélodrome,

Pour placer le ballon dans la lucarne

Empli d’un sentiment du devoir accompli.

Je suis à moitié d’accord.

Bob-Loulou.

Je conserve un souvenir très précis de ma première visite du stade Vélodrome, avant de signer mon testament avec Jean-Claude Gaudin.

L’histoire de ma vie est celle de ma séduction irrationnelle par les Jean-Claude. J’aurais aimé être Duvalier, j’ai fini par passer le témoin à Dassier, en dépêchant en équipe de France un lilliputien qui s’exprime comme Van Damme. Néanmoins, reprendre l’OM s’apparentait plutôt à une visite du stade de l’Huveaune: le sentiment que quelque chose de grand avait vécu, puis était mort. Comme moi.

Pensant à cela, je m’étonnai de croiser Woody Allen au détour d’un nuage. Il a perdu tous ses cheveux avant de rendre l’âme ; foutue chimiothérapie. Il me regardait avec insistance, et une certaine émotion. J’ai alors compris qu’il s’agissait en fait de Le Corbusier. Rassurant pour Woody Allen : cela n’a pas fonctionné pour moi, mais pour lui, avoir épousé une gamine fut une vraie cure de jouvence.

« Avec tous les piliers de comptoir qui supportent ce club, ils auraient pu en trouver quatre pour soutenir un toit. »

Il s’approche de moi:

– Bougre, je redoutais de ne jamais pouvoir vous remercier d’avoir lavé ce mépris que me vouait Marseille, me dit-il.

– Pardon?

– Oui, vous avez consenti à la construction d’un édifice plus hideux encore que ma Cité radieuse.

– Malheureusement, je suis bien d’accord. Avec tous les piliers de comptoir qui supportent ce club, ils auraient pu en trouver quatre pour soutenir un toit.

– La lumière, mon cher, la lumière!

– Il n’aurait pas fait d’ombre à notre jeu.

– Cela, je l’ignore. Il faut avouer que cette forme en feuille de lotus…

– Oui, c’est encore pire vu d’ici !

Lorsque fut discuté à l’époque le projet de « Stade Olympique de la Nerthe », sur le moment, j’en ai rêvé. Sa délocalisation et ses 400 millions ont fait peur, paraît-il. Pour pratiquement le même prix, nous avons eu « L’enrhumeur », comme l’appelait Roland Courbis. Quand j’y repense, rien d’étonnant à ce que le public m’ait pris en grippe.

– D’ailleurs, à votre avis, que voulait faire l’architecte quand il nous a annoncé que le stade « a la forme d’une coque de navire posée avec légèreté sur des cales »?

– Aucune idée, cher Robert, mais personnellement j’aurais préféré des pilotis. Et un toit-terrasse.

– Oui, pourquoi pas, nous aurions peut-être moins souvent failli couler.

– Vous n’avez pas cherché à ériger un autre stade?

– L’OM c’était ma faiblesse. J’ai construit un empire, et je me suis laissé faire quand on m’a dit qu’il était impensable de construire un stade. Au fait, Marc Aurèle, puisque tu passes par là, tu as répondu quoi quand ils t’ont refusé un nouveau Colisée en dehors de Rome? Quoi? « Vous voulez que je Parthe? » Quel déconneur ce Marco.

– Ah vous devriez parler avec Périclès de ses problèmes de permis de construire pour édifier le Parthénon. Trop exposé…

– Les syndicats, quelle plaie pour les entrepreneurs.

– Entre Suisses, nous nous comprenons.

Alors qu’il s’éloignait pour faire d’un nuage une machine à habiter, je repensais aux projets de rénovation du stade Vélodrome en vue de la Coupe du Monde de rugby 2007, puis de l’Euro 2016 de football: j’ai bien connu le stade terminal, mais pas le bon. J’étais enthousiasmé et inquiet à la fois en saisissant cette ultime ironie: si j’avais fait construire un toit, comment aurais-je pu les voir célébrer le titre depuis là-haut?

Bob Loulou.