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Salut les vivants,

Avant la reprise, revenons sur la saison du Petit, un joueur qui a du nez. Et à son sujet, George Sand a le mérite de faire l’unanimité.

Lille-OM. Quand j’ai vu que Mandanda et lui avaient sauvé notre première mi-temps, au prix où je les ai payés, j’ai eu l’impression un instant que j’avais bien su gérer le club. A gagné un duel de la tête contre Rami. Le défenseur central de l’équipe de France. Il y a des jours comme ça où on est content d’être Suisse. Bon, pas beaucoup je vous l’accorde. 8/10

PSG-OM. D’ici je l’ai vu perdre une dent dans un duel. Pauvre Anigo, qui devra lui expliquer que ça ne sert à rien de la mettre dans une boite et sous son oreiller. Et comme son gigantesque tarin a éclaté sur l’action, il va pouvoir se faire refaire le nez aux frais de la sécu. À croire que ce club est condamné à l’abus de bien social. 6/10

Spartak Moscou-OM. Le petit héros. Après trois années passées à régler la mire sur cet enroulé-lucarne opposée, il lui arrive d’en mettre un de temps à autres. Fêtant cela comme il se doit, nous avons pu voir que Valbuena roule encore mieux sur le synthétique. Cinq huitièmes.

OM-Montpellier. Va toujours fêter ses buts tout seul, ça m’énerve. Égoïste 7/10

OM-Chelsea. Il tire sur la barre : il aurait donc grandi de quelques centimètres depuis Liverpool ? A du se faire voler sa copine au camping par un Anglais, ce n’est pas possible de briller autant dès que l’opposition parle la langue de Shakespeare.

Auxerre-OM. N’a pas toujours eu le nez fin dans son orientation du jeu, malgré les efforts de Sorin pour corriger ça. Sorti quelques minutes après l’entrée en jeu de Sammaritano, conformément à un accord avec Blanche-Neige qui tire un peu la gueule quand on exploite ses nains. 10° Kelvin (et Hobbes, qui sera joué par Jordan Ayew).

OM-Lyon. Il réussit : le soleil sur Réveillère, la technique du poulet-rôti, et le raté de contrôle dans la cage de Lloris, le tout en gardant son aplomb. L’avantage avec sa doudoune, c’est qu’il n’a pas froid aux jambes. Quatre marmites dans le Guide Hubert.

OM-PSG. Plus brillant avec ses cheveux qu’avec ses pieds. Paradoxalement, sa gomina fluidifie beaucoup mieux le jeu de l’équipe que le pento de Lucho. 6/10

OM-Auxerre. Avec un grand black à sa place, l’OM aurait pu marquer de la tête sur le centre de Taiwo. 6/10

Lorient-OM. Avec son nez, la dernière action du match où Cheyrou rate sa tête allait au fond. 6/10

OM-Valenciennes. Il aura attendu l’avant-dernier match de la saison pour, enfin, bien frapper les coups de pied arrêtés. On peut vendre Lucho. 7/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Une saison jouée comme aurait été tourné un hommage : des images au ralenti et une fragilité émouvante. Une saison avec l’énergie du désespoir, sans l’énergie.

OM-Nancy. Un match d’une générosité extraordinaire : a fait briller Grégorini sur deux frappes faciles sorties par des claquettes, a laissé Cheyrou et Valbuena tirer les coups de pied arrêtés. De la générosité dans l’effort, sans l’effort.

OM-Lens. De la confiture de pétales de rose à des phacohères sauvages. 7/10

OM-Montpellier. Visiblement frustré de son match moscovite, il s’est appliqué à montrer à Brandao comment réussir une volée. Puis il a montré à Valbuena comment se donne une passe décisive. Pédagogue 8/10

OM-Rennes. Il va vraiment finir par nous faire une grève de la faim si on ne lui rend pas Niang. Grand seigneur, il console Brandao en se chargeant lui-même d’un raté mémorable. Une question me taraude toutefois : s’il joue tous les matches, c’est parce qu’il s’est assez reposé fin 2009 ? 5/10

OM-ACA. Son Sloggi l’a gratté toute la première mi-temps, si bien que tout le monde le croyait blessé à l’adducteur. Pour ne pas revivre le même cauchemar, il l’a enlevé à la reprise. Mais dur-dur de courir sans adducteur. « Demain, enlève le haut »

OM-ASSE. Le chef d’orchestre fait de son mieux pour transformer ses quincailliers de coéquipiers en musiciens, mais il s’agirait de ne pas tous leur briser les archets. Ceibo quand il joue comme ça !

OM-ManchesterUtd. Vous avez déjà vu une biche dans un champ de mines ? 0/0

Rennes-OM. Même quand il s’agit de rendre le ballon à l’adversaire, il fait une petite louche bien classe. Il met toujours le même but, comme une sorte de Bakayoko à l’envers, qui en ratait plein de différents. Il a essayé de faire un grand pont en marchant, fatalement il s’est fait prendre le ballon. 7/10

ManchesterUtd-OM. Belmadi ? Arthur Moses ? Marcelinho ? Abriel ? Heureusement que j’ai l’éternité pour faire la liste de tous les joueurs que j’aurais préféré voir à sa place ce soir. 2/10

Montpellier-OM. Il tombe même sur les duels qu’il provoque. 3/10

OM-Auxerre. Après s’être fait casser la clavicule par Mirallas, c’est Le Tallec qui lui casse la cheville. Sa tournée des potentiels Ballons de Plomb fera escale devant Diakhaté la semaine prochaine. 5/10

Lyon-OM. Le meilleur ratio ballons touchés / buts de tout l’univers. 5/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Sous-utilisé par Didier Deschamps qui a l’expérience nécessaire pour ne pas trop habituer les supporters aux bonnes choses, Benoît Cheyrou nous a offert une saison honorable, assise sur ses fondamentaux : des transversales invariablement précises, dans les pieds et pleine barre.

PSG-OM. Solide et inamovible comme une statue de l’île de Pâques, dont il a le profil. 8/10.

OM-Montpellier. On ne va pas s’étonner que le Chey fasse un match énorme le jour où il est arbitré par Castro. La prochaine fois il le tente en trois bandes, promis. Précis 10/10. Prime doublée.

OM-OL. On se croirait chez Costes : alternance de caviars et de raviolis en boite. Il démontre encore sa belle vision de jeu en profitant de l’appel de Valbuena pour lui faire dévier sa frappe, non cadrée bien sûr. Quatre couverts dans le bottin gourmand.

Brest-OM. Envoie un ballon au dessus des tribunes dans la rade. État d’alerte dans l’arsenal militaire, ils ont dû penser qu’ils se prenaient encore un morceau du Charles de Gaulle sur la gueule. Eux aussi vont réclamer un toit. Un sextan.

OM-ACA. Sobre et utile, logiquement puni par Deschamps qui l’a fait sortir à l’heure de jeu. « Hasta el banquillo, siempre »

Rennes-OM. Tu lui donnes des briques, il te rend du Jean Nouvel. Attendu au Japon de toute urgence. 7/10

ManchesterUtd-OM. Revient vexé de son voyage à Manchester : les deux mètres de Van der Sar l’ont privé de sa transversale réglementaire. 6/10

Lens-OM. Dire qu’il a passé presque trente années à frapper du gauche en force alors que c’est plus facile pour lui de marquer du droit en finesse entre trois joueurs. 7/10

OM-Nice. À force d’être la caution footballistique de cette équipe, il fatigue. Et quand il fatigue, Benoit a l’air plus vieux. Genre Bruno. 5/10.

OM-AJA. A envoyé plus de transversales qu’il n’en a touchées. C’est bon signe.

Lorient-OM. Marche peut-être sur l’eau depuis quelques mois, mais glisse sur synthétique. 6/10

OM-VA. Rou-Chey de Lille, un peu champion, chante la Marseillaise. 5/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Descendant d’un dignitaire nazi réfugié en Argentine, Gabriel Heinze a pendant deux saisons fait fureur dans le vestiaire, hypnotisé les arbitres et simulé le poste d’arrière latéral. L’apparition des terrains synthétiques a scellé le sort de sa carrière.

OM-Nancy. C’est le seul joueur de L1 qui a le droit de jouer avec les mains. Barjot, costaud et spécialiste à la fois. Sérieux, les règles sont différentes en Argentine ou quoi? M’étonne pas que tous les criminels aillent finir là-bas, j’aurais du y penser. 5/10

Zilina-OM. J’ai cru qu’il avait raté son brushing en ratant de manière spectaculaire ses deux premières têtes. Il marque cependant son habituel but de roublard dans la compétition qui lui va le mieux. 7/7, et ses yeux sont plus beaux que ceux d’Anne Sinclair.

OM-Rennes. J’ai voulu vérifier la date de péremption sur l’emballage, mais il est tellement vieux qu’elle est effacée. Ce soir, il a inventé le poste de non-arrière gauche. Il n’a pas pris un ballon de la tête et pire, il la baisse quand le gardien sort avec les poings. La seule chose qui lui reste, c’est son grand sourire et son impunité dans la surface. 3/10

Spartak-OM. Après avoir réussi à servir Valbuena de volée, il a balancé des transversales à l’adversaire tout le match. Faire jouer Heinze sur du synthé, c’est aussi cruel que de dormir avec La Femme d’un autre et le mari sous le lit. Trois huitièmes.

Auxerre-OM. En retard quand il piétine allègrement Quercia après que Mbia l’a séché, il s’est en revanche montré beaucoup plus vivace quand il s’agissait de reprendre Gignac entre six yeux avec Mandanda. S’il est si important dans le vestiaire, pourquoi n’y reste-t-il pas? Cramé. Au troisième degré.

Gabriel n'a jamais peur d'arrêter le ballon avec la main

Un Gabriel n'a jamais peur d'arrêter le ballon avec la main.

OM-OL. Chorizo piquant et mentor express de son compagnon de la défense centrale. C’est le seul joueur au monde à se permettre un high-kick en pleine surface et à récupérer le ballon pour une faute de main. Trois hôtels dans le Guide du Routard.

Brest-OM. Il faut qu’il devienne arbitre à la fin de sa carrière, un peu comme les anciens faussaires embauchés par le FBI. L’autorité avec laquelle il décide s’il y a hors-jeu ou pas, faute ou pas, force un tel respect autour de lui… Un sifflet, un drapeau (et une matraque s’il est sage jusqu’au 25 décembre).

OM-Manchester United. La preuve que notre championnat est excellent: il a subi le même calvaire face à Nani que celui qu’il subit depuis six mois face à tous les ailiers droits de L1. 0/0

OM-Lille. Même sur le côté c’est la charnière de l’équipe, l’ennui c’est qu’il grince. Les fautes de marquage de Taiwo et l’apport offensif de Salim Arrache. Une intervention à la hauteur de son match lorsqu’il laisse Frau (Frau!) marquer. Probablement le plus mauvais arrière gauche à avoir joué à l’OM depuis Bonnissel. Mais il a une belle gueule. Ah tiens, comme Bonnissel. 3/10

OM-PSG. Paris jouait avec un maillot sur lequel était inscrit son nom. Du coup, il n’a osé en tirer aucun. Même si ça l’a titillé quand il a distingué « Talal » et « Okpara » dans un coin. 8/10

OM-Auxerre. Si j’ai bien compris, les blancs sont moins physiques, c’est ça? 6/10

OM-VA. Dans tout pot de départ, un collègue rappelle les meilleurs moments de votre carrière. Heinze s’y est collé pour les adieux à Taiwo. 4/10

Bob-Loulou.

Salut les vivants,

Artiste protéiforme, le défenseur de Yaoundé cherche encore une discipline dans laquelle ses émoluments seront à la hauteur de ses multiples talents. Pour l’instant, il se contente du football.

Toulouse – OM. Il défend avec une gestuelle de rappeur. Je n’avais jamais vu ça avant de croiser Tupac il y a deux semaines (croyez-le ou non, ici il chante des cantiques avec Sœur Emmanuelle). Curieuse manie de se jeter à plat ventre face à ses adversaires, sans doute pour les déstabiliser en feignant le malaise vagal. 5/10

OM – Rennes. Jamais à court de gestes d’éclat, il s’illustre ce soir par sa tentative de Ribérysation sur Camara, le tout sous les yeux de l’arbitre et avec ses crampons à 1,70m du sol. N’a pas passé le triple axel mais a réussi toutes les autres figures. Nous sommes tranquille pour l’hiver. Note artistique : 8/10

Auxerre – OM. Il y a quelques jours, on a commencé à comparer Mbia-Diawara à Mozer-Boli sans nous dire qui était qui. Mbia a décidé: il sera Mozer. S’il se fait siffler tous les penaltys d’Heinze et Diawara oubliés ces derniers temps, on risque la L2. 8 degrés sur l’échelle de Richter.

Evian – OM. Le seul défenseur qui tombe avant l’attaquant sur les duels. Je rêve de voir Inzaghi face à lui, médusé par tant de morgue: « Ma c’est moi qui ait inventé cé yeste, cazzo ». 4/10

Monaco – OM. Il semble bien remis de son augmentopathie à plaques, la crème d’oseille a fait retomber la fièvre. En espérant que ça fonctionne aussi en zone imposable.

OM – ACA. Le virage nord lui a demandé de se bouger le cul, il est allé leur faire un devis.

Sochaux – OM. Il réalise un une-deux forcé sur Ayew, en récupérant le ballon après l’avoir catapulté sur la poitrine du Ghanéen. A compris que c’était le seul moyen d’être sûr de récupérer la balle.

OM – Manchester United. Il était venu pour faire un coup du sombrero à Rooney, il l’a fait. Il parait qu’il a demandé à jouer le match retour avec une main attachée dans le dos, là c’était un peu trop facile. Il doit douze ans d’espérance de vie à Deschamps. 0/0

OM – LOSC. N’a même pas eu peur quand il a dû jouer un quatre contre un en défense. Réalise une ouverture © Beckenbauer sur Rémy, et réalise ensuite qu’il n’a pas de primes d’ouvertures © Beckenbaueur dans son contrat. S’est donc calmé. 6/10

OM – PSG. Monsieur un ballon, une feinte. Aussi utile que les cantonales, avec la présence du PS et la relance de l’UMP. S’est vite relevé après un gros coup sur la tête: de toute façon il ne s’en sert pas. 3/10

Lens – OM. Une baffe pour Jeema dès la première minute, une tentative de placage sur Akalé par la suite, il revient en défense avec les meilleures intentions. 5/10

Montpellier – OM. Annonce avant le match « Je ne suis pas un mercenaire ». Pas un milieu, pas un défenseur, pas un mercenaire. L’enquête suit son cours. 4/10

OM – VA. A failli marquer à la 44e mais a perdu le ballon dans le rond central. Son retour trop tardif sur Kadir lui aura au moins permis de s’essayer à la cravate de (futur) notaire. 5/10

Bob Loulou.

Salut les vivants,

Souvent en fin d’année, un best of sur deux est un bêtisier. Cette saison, notre gagman portait des gants.

OM-Nancy. J’ai essayé avec Meité, j’ai essayé avec Zubar, j’ai essayé avec Jambay, j’ai essayé avec Domoraud, j’ai essayé avec Camara, si j’avais su que le Thuram que j’ai toujours cherché était un fan de Patrick Sébastien, j’aurais fait plus confiance à Abardonado. 5/10

Lille-OM. Un vrai tirailleur, Diawara relance directement sur Hazard sans doute pour mieux le descendre. 6/10

OM-Lens. Le meilleur moyen qu’il a trouvé pour faire comprendre à Azpi qu’il est temps de chercher à faire des touches utiles, c’est de rendre décisive une touche anodine de l’adversaire. Quand Deschamps a dit que tout n’était pas à jeter dans le match à Paris, il ne parlait sans doute pas de sa relance sur Hoarau. 4/10

Toulouse-OM. Les enfants non accompagnés n’ayant pas le droit de voyager seuls, Souleymane suit M’Bia comme son ombre. S’est fait prendre de vitesse par Braaten, ce qui en terme de honte équivaut à se prendre un coup du sombrero par Erbate. 5/10

OM-Montpellier. Il a décidé de prendre un grand pont par équipe rencontrée. A mon avis, ça doit être un pari qu’il a fait avec MBia pour faire chier Deschamps. Joueur 5/10

le penalty a été évité de justesse.

Le ralenti est formel: le penalty a été évité de justesse.

Monaco-OM. Ses plus belles interventions furent dues à des cagades de Mbia. Que je soupçonne de tester son partenaire pour le réveiller quand il s’endort. Toutes nos actions sont parties de lui, mais niveau vision du jeu il ressemble plus à Belmadi qu’à Francescoli. Notre bouclier fiscal, tout de même.

OM-Arles Avignon. À défaut de l’éteindre, il n’a pas rallumé Kaba Diawara. Comme Maazou. Déjà muet face à Zubar, Rooney peut trembler. « Maousse costo, et Dja Djédjé bastafuit »

Sochaux-OM. Sur le but d’Ideye, je pense que l’an dernier il l’aurait eu. Il aurait eu le ballon ou le joueur, mais il l’aurait eu. S’inquiéter pour l’an prochain. Solide mais peu mobile, comme une Passat Confort.

Rennes-OM. N’ayant pas tout à fait réussi à cisailler Sow dimanche dernier, il s’est employé à découper le nom Théophile-Catherine en deux. Par la suite, plus personne n’a osé passer de son côté. 6/10

OM-PSG. Fair play, il a voulu s’excuser d’avoir piétiné Nenê au match aller en lui faisant une passe décisive. Très poli, le Brésilien a préféré la rendre à Mandanda. À force de tacler tout ce qui passe, il fallait s’attendre à ce qu’il finisse par se blesser lui même. 5/10

OM-AJA. C’est pas très gentil de mettre notre joueur le plus violent sur le dos du joueur le plus fragile d’en face. 6/10

OL-OM. Le coup du péno, c’est beaucoup plus drôle avec Bamogo qu’avec Lisandro. Porte toujours des gants par 22°C. On se demande ce qu’il y a sous les mains de Diawara. 3/10

OM-Brest. À la rue comme tous les Bordelais champions il y a deux ans. Mais c’était quoi ce putain de produit? 3/10

OM-VA. Après Gameiro, c’est Kadir qui gagne trois mètres d’avance et un panier garni au grand jeu du Souleymane. 3/10

Bob Loulou.

Salut les vivants,

Plutôt que d’attendre l’année du foot 2011 écrite par l’arrière petit-fils d’Eugène Saccomano, revenons sur la saison tous ensemble. Honneur au capitaine.

LOSC – OM. Quand il a vu deux Lillois se ruer sur lui suite à la frappe de Cabaye, il a eu un flash de Jackie Chan dans Rush Hour 2. Ou alors il s’est demandé « Comment Mbia ferait pour dégager ce ballon chaud? »  Nous a maintenus dans le match comme on maintient la tête d’un créancier sous l’eau 10/10 comme sa vision à chaque oeil, malgré les poches.

OM – Montpellier. Pour briller il s’oblige à de superbes arrêts quand les attaquants sont hors-jeu. 7/10

Nice – OM. Un seul tir cadré, à la 92e, qui le transperce. Les Niçois qui l’ont le mieux visé sont les supporters derrière son but. 2/10 pour avoir fait preuve de sens écologique en ramassant les déchets.

Auxerre – OM. N’arrête que les penaltys qu’il provoque, sinon ça le bourre. Il a tenté de briser la jambe de Le Tallec, ce que j’ai perçu comme un hommage, puisque ce joueur avait brisé mon rêve de gagner la Coupe de France en 2006. Mais si, rappelez-vous, c’est le seul match en quinze ans où je suis descendu crier à la mi-temps. Résultat: j’avais terrorisé Zubar. 2°C

OM – ACA. Il a failli ne pas jouer pour cause de fièvre. Et finalement il n’a pas joué. Andrade doit vraiment avoir les boules: c’était un match fait pour lui. « Vacance, j’oublie tout »

OM – ASSE. Encore une fois, le seul arrêt qu’il a eu à faire était sur le tir d’un attaquant hors-jeu, et il l’a fait. Il a profité de la seconde mi-temps pour aller faire ses courses, et il est revenu juste à temps pour le feu d’artifice, après le but de Landrin. Paisible et immobile comme un baobab.

OM – Manchester United. Il a réalisé autant d’arrêts en un match que depuis le début de la saison. A beaucoup cherché Valbuena sur ses dégagements, y compris lorsque celui-ci était assis sur le banc. 0/0.

ASNL – OM. Il avait sorti le maillot « Europe », avec le sentiment de s’être fait arnaquer mercredi soir. En sommeil depuis quelques matchs, il est réveillé par le torticolis que lui file Féret.

OM – LOSC. Rooney ne l’inquiète pas, mais Pierre-Alain Frau si. Va comprendre. Heureusement, il ne recroisera que le premier cette saison. Ne peut pas en même temps reprocher à sa défense d’être à la rue, et arrêter le tir d’Hazard. 5/10

Rennes – OM. Il a clairement bossé ses sorties cet été, sûrement en Afrique du Sud au moment où tous ses coéquipiers refusaient de sortir. En l’absence de Brandao, il a gardé sa cage inviolée. 6/10

Lens – OM. Relance plus loin avec ses mains que Lucho avec ses pieds. Capable de jouer quarterback et receveur. Du coup, il est presque décevant lorsqu’il se contente de claquer la tête a bout portant de Jemaa. 8/10

OM – Nice. Il réussit plus de passes que tous ses partenaires réunis, arrête un penalty et laisse marquer Civelli. Un sans faute. 8/1

OM – AJA. Une sortie sur Jelen qui a fait trembler tout le système de santé polonais, mais Mandanda n’est pas Barthez. Cela s’est vu quand il est « sorti » devant Ju-Gook. 4/10

OM – VA. Pour lui permettre de retrouver sa place en équipe de France, ses coéquipiers l’abandonnent face aux attaquants afin qu’il réalise des exploits. Ça ne marche pas à chaque fois. 5/10

Bob Loulou.