Salut les vivants,
Ce qui est sympa avec l’Olympiakos, c’est qu’ils n’ont pas un maillot Europe violet à pois jaunes et verts ; en même temps, peut-être que la banque centrale allemande ne leur autorise qu’un jeu de maillots pour toute la saison.
Sans transition, le film du match:
-2e. En voyant qu’un entraîneur nommé Valverde avait aligné Mirallas, Deschamps décide de titulariser Traoré, le seul mec qui a joué plus de matchs de Ligue des champions que de championnat. L’ambiance est à la déconne.
2e. Duel Abdoun-Traoré. Cette fois, c’est sûr : en Europe, c’est vraiment la crise.
3e. Désireux de s’intégrer au plus vite, Morel se fend d’un tacle sur la poitrine de Torosidis, pour faire son Taiwo.
8e. Anigo regarde les fiches de paye et s’aperçoit en voyant le salaire de Diarra que le petit pont qu’il vient de prendre coûte aussi cher que le viaduc de Millau.
20e. Pour la première fois de la saison, un centre en retrait ne finit pas au fond. Merci Kevin Mirallas.
22e. Depuis le début du match, les intérêts de la dette grecque ont augmenté de l’équivalent du montant des transferts de toute notre attaque.
27e. Des coups de pied de déplacement, des chandelles… Bon sang, elle est pas bientôt finie cette Coupe du monde de rugby?
André-Pierre Gignac avait pourtant tout fait pour adopter les coutumes locales
37e. Coucou, c’est le chat noir. Très joli tir de Rémy qui percute le poteau.
38e. Kevin Mirallas fait l’amour à trois de nos défenseurs, double contact/roulette. Ca fait un peu le même effet que si Sim se tapait votre femme.
Mi-temps. Les matchs de l’OM vont finir par être diffusés sur la TNT entre la diffusion du premier one man show de Jacques Santini et une exégèse d’un épisode de Derrick par Claude Puel.
51e. Morel déborde coté gauche et centre au premier poteau, but de Lucho du gauche. Mieux que la gauche caviar, la gauche fêta. 1-0
58e. Alou Diarra est vraiment bluffant de réalisme dans son imitation de la zen-attitude de Doudou Cissé. A 4 millions, ça fait quand même cher le mime.
62e. Diawara rate une reprise de la tête de quelques centimètres, car il l’a trop petite. On croit rêver.
63e. Contre marseillais. Morel a le choix de lancer Lucho ou Rémy. Il choisit le tatoué. Les Grecs récupèrent le ballon en trottinant.
73e. Apparemment, les Grecs ont encore les moyens de s’acheter un magnétoscope. Encore un centre en retrait tenté. La frappe part au-dessus.
76e. Lucho sort. Ses tatouages donnent l’impression que son maillot est également imprimé sur son corps.
81e. L’OM passe en 8-1-1, probablement pour préparer sa finale contre le Barça. A moins que Deschamps ne chambre Puel.
87e. L’OM joue littéralement en 8-1-1. Steve Mandanda disparait le temps d’un centre dangereux devant sa cage.
91e. Après l’hommage à Taiwo par Jérémy Morel, Rod Fanni dédicace son geste à un glorieux latéral de l’OM : Cyril Rool. Carton rouge pour un tacle de film d’horreur.
92e. Le sifflet de l’arbitre fait-il le bruit marron? Toujours est-il que toute l’équipe se fait dessus.
93e. Diarra prend un ballon de la tête. Il rentre à la douche avec un grand sourire et le sentiment du devoir accompli.
94e. Ça y est, on a enfin gagné un Olimpico.
96e. Rien à foutre de la Ligue 1. On vise la victoire en Ligue des champions.
Bob Loulou
