Peu de notions tactiques ont été autant en vogue, en 2014, que le gegenpressing. Le terme, initialement barbare – il est allemand après tout –, est progressivement entré dans le langage commun des analystes, même si sa définition n’est pas toujours très claire pour tout le monde.

Réparons immédiatement le mal avec celle de Rene Maric, dans son article référence sur la question :

« Le gegenpressing signifie presser l’adversaire directement après avoir perdu la possession, c’est-à-dire presser en unité organisée au moment de la transition défensive. Toute l’équipe chasse le ballon et, dans le cas idéal, le récupère immédiatement à l’adversaire. L’objectif est double : prévenir une contre-attaque adverse et récupérer le ballon. »

Ce qui est acquis pour tout le monde, en tout cas, c’est que le gegenpressing implique un jeu à haute intensité. Et quelle équipe française est actuellement décriée, plus que toute autre, pour son manque d’intensité ?

Allez, on vous aide, il y a une Tour Eiffel sur son blason.

C’est bon, vous l’avez ?

LE SCÉNARIO

Le nom de Jürgen Klopp revient régulièrement dans la liste des successeurs potentiels de Laurent Blanc, qui ne devrait pas passer l’été. L’avenir de « Kloppo » à Dortmund n’est d’ailleurs plus si cristallin non plus depuis que son BvB s’enfonce en Bundesliga. L’hypothèse de voir le gegenpressing mis en application dans la capitale d’ici quelques mois n’est donc pas si improbable.

Indépendamment du destin individuel des entraîneurs, la transposition théorique du gegenpressing sur le PSG actuel participe d’une réflexion plus globale sur l’adaptabilité potentielle du champion de France en titre à un autre style de jeu que celui dicté par Laurent Blanc, axé sur une possession importante et patiente – d’aucuns diront stérile.

Cette étude de cas spéculative est forcément subjective et imparfaite, puisqu’elle se base sur un jugement personnel de l’effectif parisien, dans un cadre pourtant totalement différent du gegenpressing. Nous ne pouvons que supposer la conformité de certains joueurs à cette stratégie, puisqu’ils ne l’ont jamais concrètement appliquée jusqu’ici – tout au moins pas ensemble au Paris Saint-Germain. Aujourd’hui, le PSG est capable, par séquences, de presser haut, mais il se replie généralement en bloc face au ballon avant de le faire, plutôt aux alentours du rond central. L’ensemble manque parfois d’intensité collective.

Pas question pour autant de prétendre que le gegenpressing est l’approche idéale pour tous, ni qu’elle serait forcément LA solution pour le PSG. Il s’agit simplement d’en étudier chaque aspect ainsi que son hypothétique application parisienne.

LA COMPOSITION

Le gegenpressing nécessite, à tous les postes mais principalement aux offensifs car ils sont les premiers concernés, des joueurs endurants, capables de répéter les courses à haute intensité et très impliqués dans le travail défensif. La conséquence est majeure mais inéluctable : exit Ibra, place à Cavani et sa grinta dans l’axe, encadré par les toniques Lucas et Lavezzi. Des joueurs certes aspirés vers l’axe, mais cela convient bien à cette approche, comme l’explique Rene Maric :

« Bloquer le centre du terrain est important pour une mise en oeuvre réussie. Au milieu du terrain, l’adversaire a plus d’options de rotation, de vision du terrain et de passes. (…) Idéalement, l’adversaire qui récupère le ballon sera forcé à jouer dans la direction de la ligne de touche ou en arrière vers son propre but et loin du centre du terrain. Dans ce cas, il n’aura aucune opportunité de rotation et ses choix seront limités, ce qui le privera aussi du chemin le plus efficace et le plus rapide vers le but, car toute contre-attaque prendra plus de temps. »

Il faut donc un milieu (ici à trois, mais Dortmund pousse la logique en jouant souvent en losange) compact à gros volume de jeu. Matuidi est indispensable dans cette optique : il est le meilleur Parisien au pressing, ce qui compense ses relatives lacunes techniques – même s’il peut être très juste dans la verticalité. Marco Verratti est lui aussi un bon harceleur de l’adversaire, mais il lui faudra gagner en spontanéité et en instantanéité dans son jeu vers l’avant une fois le ballon récupéré.

Derrière eux, David Luiz monte d’un cran en milieu défensif. D’abord, parce que son placement parfois approximatif ne pardonne pas dans une défense haute aussi exposée que dans un système gegenpressant – nous y reviendrons ; ensuite, parce que son impact physique, son volume de jeu et sa qualité technique seraient utiles dans le pressing haut. Et puis cela permettrait de faire de la place à l’irréprochable Marquinhos derrière.

LA COUVERTURE

Le gegenpressing est une approche proactive qui permet d’établir soi-même le cadre de l’action et de l’imposer à l’adversaire, plutôt que de la subir en se repliant et en laissant l’initiative. Point non négociable : il faut un pressing d’intensité maximale pendant les quelques secondes qui suivent immédiatement la perte du ballon (généralement entre cinq et sept secondes, avant le repli défensif en cas d’échec). Il y a quatre cibles possibles, comme l’énumère Rene Maric :

  • les joueurs solutions de passe ; Ex : le Bayern de Jupp Heynckes
  • le porteur du ballon ; Ex : le Borussia Dortmund de Jürgen Klopp
  • les lignes de passes ; Ex : le FC Barcelone de Pep Guardiola
  • le ballon lui-même ; Ex : l’Ajax des années football total

Cette dernière implique une désorganisation de la structure, les joueurs chassant le ballon indépendamment des joueurs adverses. Elle est donc écartée d’office car trop risquée.

Ces catégories sont arrangeantes, mais la réalité est souvent plus complexe, commandée par la situation dans laquelle l’adversaire récupère le ballon. Pour le PSG, on peut imaginer une approche hybride entre pressing immédiat sur le porteur et couverture des lignes de passes.

Dans le premier cas, l’objectif est de récupérer le ballon en poussant le porteur à l’erreur par un pressing direct et la densification des zones proches de lui. Les solutions de passes sont de facto annihilées en resserrant l’étau autour du porteur. L’impact dans les duels de David Luiz et Matuidi y serait fort à-propos.

Dans le second, la première passe est permise, mais c’est elle-même qui est visée par le pressing et non les possibles récepteurs. Ce serait le cadre idéal pour l’intelligence et l’explosivité de Verratti et Lucas, plus susceptibles d’être efficaces par des jaillissements que dans des duels au corps-à-corps.

Voici ce que cela donne en illustration.

Sur la première image, le PSG vient de perdre le ballon. Il est encore dans sa forme offensive, avec des latéraux hauts et écartés ainsi que Lavezzi et Lucas à l’intérieur. L’adversaire n’a pas encore opéré sa transition vers une forme offensive, il est compact dans la largeur avec des lignes serrées, comme la plupart des adversaires de Paris.

Sur la seconde image, le gegepressing se met en action : David Luiz est le premier à sortir sur le porteur, ainsi que Cavani, qui est proche. Marco Verratti s’attache lui à couper la ligne de passe vers le milieu gauche adverse. Lucas est déjà en position pour empêcher la transmission vers le latéral gauche. Lavezzi vient en couverture de Matuidi et garde plusieurs options possibles d’interventions si le ballon ressort tout de même de son côté. Les latéraux, Aurier et Maxwell, se rapprochent chacun de leur adversaire le plus proche, adoptant pour leur part la couverture axée sur les solutions de passe. Derrière, Thiago Silva et Marquinhos se retrouvent en un contre un (la situation serait évidemment différente face à un adversaire à une pointe), pas si risqué puisque le gegenpressing est censé empêcher une première passe précise vers l’avant.

Dans ce cas précis, le gegenpressing parisien semble quelque peu déséquilibré, avec un fort pressing depuis la gauche sur le porteur et un côté droit plus en zone. Mais cela oriente l’adversaire vers la ligne de touche à gauche, où il se retrouvera enfermé et sans solution, et surtout dans la zone du milieu parisien le plus technique et de l’ailier le plus rapide. Dévastateur en cas de perte de balle. Verratti peut d’ailleurs, dans un deuxième temps, presser à son tour une fois la ligne de passe coupée.

Cette combinaison de couvertures n’est pas automatique, puisqu’elle dépend forcément de la situation dans laquelle l’adversaire récupère le ballon. Mais, par un bon sens de l’anticipation, une équipe peut s’arranger pour se retrouver dans sa situation de gegenpressing optimale.

L’UTILISATION DU BALLON

Le gegenpressing sous-entend généralement de la verticalité une fois le ballon récupéré, pour exploiter la désorganisation des phases de transition. Pour Jürgen Klopp, c’est même le « meilleur meneur de jeu du monde ». Avec cette stratégie, la récupération s’effectue dans une structure encore offensive, puisqu’il n’y a pas eu de repli en mode défensif après la perte de balle initiale. La situation est donc optimale pour attaquer immédiatement, si tant est que la récupération a lieu très haut sur le terrain – et non, par exemple, suite à un long ballon forcé.

Mais on peut tout à fait imaginer, à l’image de l’approche barcelonaise d’ailleurs, que cette stratégie alimente une possession à visée défensive. L’idée serait alors d’assurer définitivement la récupération du ballon par une première passe très sûre, possiblement vers l’arrière. Le gegenpressing n’implique donc pas nécessairement un changement d’animation offensive côté parisien – même si c’est ce qui est le plus décrié aujourd’hui.

LES CONCLUSIONS

Le meilleur angle d’attaque et les hommes idoines pour appliquer le gegenpressing à Paris ont été fixés, reste à en mesurer la réussite hypothétique.

D’abord, cette équipe perd en efficacité et en créativité pure sans Ibrahimovic et Pastore, mais leurs profils ne sont pas les plus adaptés à ce système, où l’intensité prime. Lucas et Lavezzi feraient des différences, mais leurs lacunes à la finition les rapprocheraient de la situation d’Henrikh Mkhitaryan au Borussia Dortmund.

Les latéraux choisis, Aurier à droite et Maxwell à gauche, seraient adaptés puisqu’ils ont du coffre et sont très enclins à jouer dans la verticalité, même si le Brésilien est moins tranchant cette saison. Ils risquent toutefois d’être isolés, principalement sur des renversements de jeu, le gegenpressing nécessitant une forte densité axiale, notamment des offensifs, pour orienter la passe adverse vers des zones moins dangereuses.

La défense parisienne serait également plus exposée aux contre-attaques – principal recours des adversaires du PSG – en cas d’échec du gegenpressing compte tenu de la prise de risque et de la concentration de joueurs dans un seul secteur, susceptibles d’être tous éliminés sur une seule passe.

En découle ce constat : le principal obstacle serait le temps nécessaire pour intégrer toutes les nuances et la complexité des mécanismes du gegenpressing, aussi exigeant physiquement qu’intellectuellement et collectivement. Il requiert des joueurs déjà en mouvement lorsque le changement de possession se produit, donc dotés d’un sens aigu de l’anticipation et du jeu. Des joueurs capables d’identifier instantanément et unanimement la meilleure couverture à adopter face à une situation donnée. Des joueurs aptes à rester organisés dans le chaos apparent, notamment dans l’occupation respective et équilibrée des différentes zones. Des joueurs, enfin, lucides pour utiliser le ballon au mieux dès sa récupération.

Oui, le PSG, parce qu’il a des individualités remarquables en dépit de certaines lacunes, pourrait mettre en oeuvre efficacement cette stratégie. Elle lui permettrait d’ailleurs, peut-être, de réimposer sa domination sans partage et de retrouver son image de machine implacable en Ligue 1, via une intensité que peu d’équipes en France seraient capables d’encaisser. L’Olympique de Marseille applique déjà un pressing à très haute intensité sur ses adversaires, ce qui donnerait une bataille intéressante. Mais hormis l’OL et Monaco, peu d’équipes semblent suffisamment armées techniquement, en L1, pour s’extraire aisément d’une telle pression.

En Europe, la donne est différente, mais le Borussia Dortmund a déjà démontré par le passé la viabilité de sa stratégie, notamment contre le Real Madrid, pourtant meilleur contre-attaquant du monde. À condition de ne pas perdre l’efficacité offensive, primordiale pour se mettre à l’abri d’une défaillance du gegenpressing qui surgira tôt ou tard. Mais le PSG a quoi qu’il en soit le potentiel pour étouffer et dominer physiquement n’importe quel adversaire.

Reste qu’à l’image du Borussia Dortmund de Jürgen Klopp, il lui faudrait plusieurs années pour totalement le maîtriser. Incompatible avec l’exigeante temporalité qatarie, qui ne peut concéder des mois de balbutiements.

Julien Momont

9 commentaires

  1. Armand dit :

    Pourquoi pas?

  2. fred dit :

    Ce qui est acquis pour tout le monde, en tout cas, c’est que le gegenpressing implique un jeu à haute intensité. Et quelle équipe française est actuellement décriée, plus que toute autre, pour son manque d’intensité ?

    On parle bien de la même équipe qui tourne à 65% de possession?

    Je pense pas que leur problème soit à la récupération.

    Sinon j’aime bien aussi la SF

  3. Julien M. dit :

    @Fred : Je ne comprends pas comment tu en viens à lier intensité et possession.

    Le fait est que le jeu parisien manque globalement d’intensité. Le pressing n’est plus aussi étouffant que la saison dernière (et si le PSG a 65 % de possession, c’est aussi – et surtout ? – parce que les adversaires la laissent volontiers) et la construction très lente et stérile (10 tirs contre l’ETG, 11 contre Sainté par exemple). Pour la récupération, il faudrait comparer la ligne de récupération entre la saison dernière et cette saison, mais je n’ai pas l’impression de souvent voir Paris récupérer beaucoup de ballons hauts.

    Mais ce n’est de toute façon pas le but de cet article de résoudre un quelconque problème. Le PSG est simplement un prétexte pour imaginer une mise en application du gegenpressing, et par la même expliquer concrètement le concept. En aucun cas je ne dis qu’il permettrait au PSG d’être fondamentalement meilleur qu’aujourd’hui.

  4. john nada dit :

    Echec assuré, à mon humble avis. Dortmund a eu la chance de pouvoir pratiquer ce jeu dans un championnat allemand très ouvert, où l’allant offensif l’emporte souvent sur la tactique défensive. On voit cette année que face à des adversaires qui ont décidé de rester en place défensivement, dortmund se vautre totalement en championnat. Face aux défenses regroupées de la L1, je doute vraiment de l’efficacité d’un tel jeu. Ancelotti s’est fait critiquer en France malgré les victoires pour sa volonté de laisser en partie la possession à l’adversaire et d’être réellement dangereux à la récupération du ballon, donc je vois très mal Simeone ou Klopp s’imposer à Paris. Dans le meilleur des cas on aura des résultats, et des critiques sur le style de l’équipe. Dans le pire, l’équipe aura toutes les difficultés du monde à être dangereuse contre les équipes « bien en place. »

  5. Galla dit :

    Pastore a une belle endurance, il a montré cette année qu’il pouvait être bon dans le pressing.

    Quant à Zlatan, il pourrait avoir tout de même sa place, il mettrait forcément moins d’intensité que Cavani mais en participant un peu à l’effort défensif, le gegenpressing ne perdrait pas trop en efficacité.

    On pourrait donc avoir une équipe qui applique avec réussite cette approche, sans pour autant perdre ses meilleures sources de créativité :

    ___ Zlatan __ Cavani

    Pastore ____________Lucas
    _____Matuidi _ Verratti

    Maxwell Silva Luiz Aurier
    _________ Sirigu

    Variante : 4-2-3-1 avec les mêmes joueurs, mais Pastore en 10, Lavezzi à gauche, et Cavani en pointe.

  6. Julien M. dit :

    @John : C’est déjà un peu le cas, pour les difficultés du PSG contre les équipes bien en place. Mais c’est vrai que la Bundesliga est le cadre idéal pour le gegenpressing, avec à la fois des joueurs à gros volume de jeu et des approches majoritairement très verticales.

    @Galla : Le 4-4-2 ne me paraît pas particulièrement adapté au gegenpressing, parce qu’un système à plat quadrille moins bien les intervalles et généralement, en phase offensive, il y a des distances un peu plus grandes entre les joueurs, ce qui compliquerait parfois l’efficacité du pressing.

    De même, avec seulement deux milieux axiaux, il serait plus compliqué d’empêcher des passes vers l’avant dans l’axe en pressant haut. On voit d’ailleurs plutôt les équipes en 4-4-2 se replier en bloc compact et étroit à la perte du ballon, l’Atlético en étant le meilleur exemple.

  7. Bakou9 dit :

    Hypothèse assez intéressante.
    Cependant, je trouve que vous n’insistez pas assez sur ce qui fait différer le gegenpressing des autres alternatives de pressing. C’est à dire sur le fait qu’après les premières secondes, si le ballon n’a pas été récupéré, le pressing s’arrête et qu’il faut dès lors retrouver une assise défensive classique et même basse. Vous ne parlez pas beaucoup de cette deuxième phase dans l’articule. Dans ces conditions, je trouve qu’un Thiago motta sera plus pertinent qu’un David Luiz car il dispose de la discipline tactique de venir immédiatement se replacer et donc couper les trajectoires. J’imagine bien Luiz errer au milieu de terrain sans faire l’effort.
    De façon générale, on insiste rarement sur la discipline qu’exige le replacement après les 6 secondes. Or les vidéos de Dortmund le montrent bien.

  8. Julien M dit :

    Oui, vous avez raison, je le mentionne juste en disant qu’après le délai de 5 à 7 secondes de pressing, il y a repli.

    En revanche, ce repli ne fait plus vraiment partie du gegenpressing mais constitue une deuxième phase dans l’approche défensive. Si l’on se contente de la définition littérale, le gegenpressing ne concerne que ce pressing intense de toute l’équipe dès la perte du ballon. On sort donc un peu du coeur du débat.

    Sur Thiago Motta, je suis très mitigé compte tenu de son rendement actuel, bien en-deçà de son meilleur niveau. Et dans la première phase, celle de gegenpressing, il lui manquerait l’intensité et la capacité physique de répéter ces courses intenses. Il est meilleur en gestionnaire.

  9. Lost in T dit :

    Super article pour le parisien que je suis 🙂
    Merci de répondre dans les commentaire aussi!

    Le principal défaut du gegenpressing en général c’est la création de 1vs1 si la première passe échappe au presseur. Comme lu récemment « il y a des 1vs1 qui ne sont pas des situations d’égalité ». En L1, il y a peu de joueurs qui seront en position confortable en face à face avec nos défenseurs donc le gegenpressing est une vrai option pour le pez.

    J’avais osé espérer que Blanc change quelquechose après la trêve mais on est reparti exactement dans le même système avec la même animation. Des latéraux un peu plus haut peut être, un peu plus de jeu long aussi mais sinon aucun changement notoire…

    Il y a deux ans Anceloti passait au 442 après une période de « crise » pour avoir des résultats immédiats. Brendan Rodgers est apparemment revenu à une défense à trois en faisant descendre un milieu pour retrouver un aperçu de l’animation du Liverpool de l’année dernière.
    Et nous bah on s’entête avec notre animation qui ne fonctionne pas.

    L’idée de jeu n’est pas mauvaise hein. Matuidi mi-milieu mi-ailier, Cavani mi-ailier mi-pointe, Ibra mi-pointe mi-dix. Avec la discipline de Matuidi et Cavani c’est solide et difficile à suivre pour l’adversaire. Avec un maxwell qui monte beaucoup pour offrir des solutions facile à Matuidi ça peut même être très bon.

    Le soucis c’est que ça n’est pas adapte du tout a la ligue 1 et au tous derrière que nous affrontons tous les week end… Soupir, Pastore…

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