Pourquoi réserver la philosophie au cénacle des branleurs intellectuels ? Le football aussi a droit à ses questions existentielles, au panthéon desquelles trône cette interrogation fondamentale : un footballeur est-il libre sur un terrain ?

Si la liberté créatrice se résume à un simple curseur dans Football Manager, la variable est en réalité plus complexe qu’il n’y paraît… d’autant qu’elle peut considérablement impacter le cours du jeu. In fine, la liberté des joueurs interroge le rôle de la tactique et donc de l’entraîneur dans la gestion d’un match. Qui, des joueurs ou coach, mérite de gouverner le terrain ?

ÉMANCIPATION

Il convient tout d’abord de poser les définitions. La liberté tactique désigne ainsi la capacité d’un joueur à s’affranchir des consignes du coach, en termes de position sur le terrain, de marquage d’un adversaire ou de fonction dans l’animation. Cette rupture peut être éphémère (une passe longue plutôt qu’une courte, par exemple), mais peut aussi s’inscrire dans une temporalité plus longue, si l’entraîneur ne peut ou ne souhaite pas recadrer son joueur.

A ce titre, on pourra s’interroger sur la légitimité du coach à vouloir enfermer son équipe dans un schéma trop rigide. Exemple lors de Bordeaux-Lyon ce week-end : Rémi Garde s’était emporté contre Fofana, positionné trop haut à son goût. Mais c’était quelques minutes après que le même Fofana a marqué le but du break, justement permis par sa position avancée. Qui a raison dans cette affaire ? Le coach, censé porter un regard global et (en théorie) plus neutre sur l’équipe et ses faiblesses ? Ou le joueur, qui a pour sa défense l’expertise in situ du terrain ? Impossible de trancher, et la liberté d’une équipe dépendra principalement de deux facteurs : l’autorité du staff et les vélléités d’émancipation des joueurs.

OBÉISSANCE

S’ensuit logiquement une question subsidiaire : peut-on blâmer un joueur qui obéit de manière trop servile à son coach ? Prenons l’exemple de Malouda lors du match France-Espagne de l’Euro 2012, mis au pilori des commentateurs pour n’avoir pas suivi le départ de Xabi Alonso, buteur esseulé quelques secondes plus tard.

Mais, car il y a un mais, supposons que Malouda ait reçu comme consigne de ne pas quitter sa zone, afin par exemple de servir de relais pour un contre en cas de récupération française sur le centre d’Alba (l’issue statistiquement la plus probable). C’était sûrement dans cette optique que Laurent Blanc l’avait placé dans une position plus axiale et reculée qu’habituellement… Dès lors, peut-on légitimement s’offusquer qu’il ne quitte pas son rôle ?

Sa seule faute aura donc été d’être trop discipliné pour ne pas nuire à l’animation offensive planifiée par le coach. Le joueur avait d’ailleurs déjà souffert cette situation en 2008, alors qu’on lui reprochait de ne pas déborder assez ; il s’était justifié en expliquant qu’il ne faisait que suivre les consignes du coach… Trop bon soldat, en somme.

INÉGALITÉS

La France est d’ailleurs bien paradoxale sur le sujet. Elle reproche à Malouda sa servitude volontaire, mais fustige Anelka et Benzema lorsqu’ils délaissent leur zone pour redescendre chercher le ballon. Certes maladroits, ces décrochages intempestifs sont pourtant le fruit d’une véritable intelligence tactique, palliant les lacunes du milieu de terrain grâce à l’apport d’un surnombre.

Personne n’oserait pourtant critiquer Messi, Ibra ou Rooney lorsqu’ils font de même avec leurs équipes respectives, quand bien même leurs décrochages porteraient préjudice au collectif  (exemple de Messi lors de la Coupe du Monde 2010). De même, personne n’irait reprocher à Eto’o son obéissance aveugle aux consignes de Mourihno contre Barcelone… La conclusion est alors inévitable : tous les footballeurs ne sont pas égaux face à la liberté tactique.

Outre le talent (subjectif), la véritable variable d’ajustement semble être la fonction sur le terrain. Ainsi, un regista sera par définition plus libre qu’un renard des surfaces ou qu’un défenseur axial, dont on attend qu’ils restent en permanence disponibles à leur poste. En d’autres termes, la liberté des uns commence là où s’arrête celle des autres. Est-ce à dire qu’un animateur vaut “plus” qu’un buteur ou qu’un défenseur ? Cette inégalité est rendue légitime par le cloisonnement des rôles sur le terrain, sur lequel s’est construit le football contemporain. Mais dans le paradigme de l’hybridation des postes, tient-elle encore la route ?

SERENDIPITÉ

Car la liberté créatrice s’appuie sur un mythe trompeur, qui veut que les compétences techniques (qualité de passe sous pression, par exemple) soient nécessairement synonymes d’intelligence tactique. La liberté accordée par les coachs est ainsi proportionnelle à la capacité estimée qu’aura le joueur à faire le bon choix parmi les solutions qui s’offrent à lui… en fonction de sa palette technique. Mais quantité n’est pas synonyme de qualité, et les solutions les plus simples sont parfois – souvent – les plus performantes. Dès lors, n’est-il pas temps d’autoriser certains profils de joueurs (défenseurs, buteurs, sentinelles, etc.) à davantage de libertés sur le terrain, eu égard de leurs lacunes techniques ?

C’est tout le principe de la sérendipité, terme en vogue depuis quelques années qui mérite à transposition au football. La revue Desports évoquait justement, dans son premier numéro, son application au monde des échecs (p. 280), expliquant que cet “art de profiter de l’inattendu” était précisément ce qui distinguait les grands maîtres du reste des joueurs, trop souvent engoncés dans leurs stratégies minutieusement planifiées.

Sans revenir trop longuement sur les méandres sémantiques de la sérendipité, rappelons qu’elle est avant tout une posture volontariste à profiter du hasard ; d’être “à l’affut”, en quelque sorte. Dans le cas du foot, il s’agira par exemple de profiter d’un tacle raté, d’un appel spontané, d’un rebond favorable… Ceci implique d’être en condition physique, et surtout intellectuelle, pour pouvoir exploiter un événement nouveau. Et c’est le rôle du coach que de mettre les joueurs dans ces dispositions.

AUTOMATISMES

Pour ce faire, le coach doit miser sur l’expérience collective, afin que des joueurs puissent réagir aux stimuli extérieurs le plus “naturellement” possible, presque inconsciemment. Le concept est connu, et s’illustre notamment dans le cas des charnières centrales, où les automatismes jouent parfois davantage que le niveau réel des protagonistes (exemple de Rami / Mexès ou Sakho / Yanga-Mbiwa en Equipe de France, sélectionnés par paire alors que l’un des deux n’était pas suffisamment performant dans son club).

Cette logique, élémentaire pour les défenseurs, ne semble pourtant pas avoir le même poids pour les joueurs offensifs, à l’image des innombrables recompositions de l’attaque du PSG. Ancelotti aura ainsi tenté tous les schémas possibles des mois durant, réduisant de facto les automatismes entre joueurs offensifs (qui plus est fraîchement débarqués au club).

Si cette absence de synergie collective est alors palliée par les fameuses “individualités”, cela se fait inévitablement au détriment de la fluidité (nombreux ballons perdus liés aux appels dans le vide et à la difficulté à se trouver facilement). En d’autres termes, la liberté des joueurs les plus techniques sert ici à contrebalancer l’incapacité du coach à trouver “la bonne formule”. Ce qui revient à relativiser ladite liberté confiée à ces joueurs, davantage pantins du coach qu’électrons libres légitimés par leur talent.

ÉDUCATION

Il serait plus judicieux de travailler, encore et encore, les compatibilités des joueurs les plus créatifs, quitte à brider dans un premier temps leur créativité (exemple : proposition d’entraînement extrêmiste pour inculquer l’harmonie). Cela ne veut pas dire qu’il faut leur bourrer le crâne de schémas trop rigides, comme c’est aujourd’hui le cas dans de nombreux clubs de jeunes. Au contraire, il faut leur apprendre à s’en affranchir au moment opportun.

Un superbe article sur “la prévisibilité au service de l’imprévisibilité” (Réseaux n°156) concluait ainsi, sur la nécessité d’enseigner aux joueurs de nouveaux moyens pour communiquer, et donc se trouver intuitivement sur le terrain :

Cette évolution des entraînements est nécessaire et complémentaire des approches stratégiques et technicistes du jeu. […] Il s’agit juste de ne plus oublier que le jeu n’est pas un simple cumul de gestes techniques ou un amoncellement de modèles prédéfinis de conduites collectives. Bref, et pour reprendre les mots de Rousseau dans L’Emile (1757), l’individu agissant n’est pas un vase que l’on remplit mais plutôt un feu que l’on allume.

Ce qui nous permettra de conclure à la question initiale : la liberté tactique n’existe pas, elle s’enseigne et se travaille au corps, avec le temps et l’expérience. Ce qui suppose aussi un changement de méthode dans le rôle qu’on attribue à la tactique. La Liberté guidant le jeu : aux entraîneurs de sublimer ce feu sacré, plutôt que de vouloir l’éteindre à coup de diktat tactique.

Philippe Gargov

13 commentaires

  1. Charlot dit :

    Oui mais bon, Malouda, quand-même.

  2. Kevin Quigagne dit :

    Superbe article, bravo Philippe.

    L’été dernier, je lisais sur cette intéressante période de transition manageuriale dans le football anglais, années 50 en gros, quand les « managers prirent le pouvoir sur le terrain », aussi bien en club qu’en équipe nationale.

    Jusqu’aux années 50 (mettons jusqu’à Stan Cullis, Matt Busby et Bill Shankly), il était presque normal pour un joueur d’ignorer les consignes du manager, ce dernier ayant de toute manière tendance à se faire discret. Jusqu’aux années 30 ou 40 (avant Herbert Chapman, mettons), le manager n’était souvent jamais cité dans la presse anglaise. Il était fréquent que le board ou un « selection committee » fassent l’équipe, zappant totalement le pauvre manager (citons Ernest Mangnall, à Man United, comme rare exception dans le foot anglais avant Chapman).

    La révolte collective des entraîneurs se fit progressivement à partir des Fifties. A l’époque, les joueurs faisaient un peu ce qu’ils voulaient, surtout les vedettes, pareil en équipe d’Angleterre (Alf Ramsey – 1963-1974 – changea tout ça).

    Je ne me souviens plus quel grand joueur dans les Fifties avait pris son manager entre 4 yeux pour lui dire, quasi verbatim « d’arrêter ses longues causeries inutiles, que les joueurs étaient tous techniquement très capables et savaient parfaitement quoi faire sur un terrain et qu’ils n’avaient pas besoin de lui pour se positioner ou autre ».

    C’est, en partie, cette attitude suffisante des joueurs qui explique les défaites contre les USA en Coupe du monde 1950 ou contre la Hongrie quelques années plus tard. Le manager était surtout là pour diriger l’entraînement et la préparation physique. Les joueurs refusaient de se remettre en cause.

    C’est vrai que, comme tu l’écris si bien, il arrive souvent de voir tel joueur évoluer un peu bizarrement, comme s’il était mal à l’aise ou bridé, et d’en conclure trop hâtivement qu’il ne contribue pas assez. Alors qu’il ne fait que respecter la consigne, parfois ingrate.
    Et plus la pression est forte sur le manager / club, plus une consigne non respectée peut avoir des conséquences fâcheuses pour le « fautif ». Le problème pour le joueur est qu’il ne peut pas vraiment s’expliquer et dire : « Désolé les gars, mais notre entraîneur m’a cantonné dans ce rôle limitatif », sans passer pour un fout-la-merde.

    Le cas de Lucas à Liverpool me vient à l’instant à l’esprit, vers 2009-11 il me semble, on lui reprochait de ne pas assez contribuer, de ne pas être assez offensif, etc. Depuis, on sait que son manager (Hodgson ? ou un autre je sais plus) pétait un cable s’il ne suivait pas sa consigne (restrictive) à la lettre.

  3. Kevin Quigagne dit :

    J’ajouterais que cette perte d’autonomie des joueurs (tu parles justement de « diktat tactique ») est symptomatique de nos sociétés occidentales, professionnellement parlant j’entends : notre part de contrôle au travail s’amenuise sans cesse et notre intégrité professionnelle s’en retrouve menacée.

    Cette perte d’indépendance est d’ailleurs à l’origine du faible taux (réel) de satisfaction dans nombre de professions en Angleterre (où je vis depuis longtemps). A lire absolument ce superbe article d’Aditya Chakrabortty dans le Guardian sur le sujet :

    http://tinyurl.com/c5mz5oz

  4. Matthieu dit :

    Au foot l’interprétation et le jugement se font toujours a-posteriori. Le résultat de l’action donne sa valeur à celle-ci. Si le match a été pourri on va par exemple blamer le joueur qui a suivi (ou pas) les consignes (cf. Malouda).

  5. Ben dit :

    D’accord avec toi Matthieu. Comme une frappe de 35 mètres est géniale quand elle finit en lucarne et présomptueuse ou inutile quand elle n’aboutit pas.
    Article trés intéressant sinon, beau boulot.

  6. Philippe dit :

    Interessant de surtout penser a quel point le football requiert un melange de rigueur tactique indispensable en defense et de liberte tactique et de creation, seule a meme de creer des opportunites, en attaque: la frappe de 25 metres, la montee du libero etc…

    Surement la magie du seul sport collectif qui ne se resume pas a simplement reciter des gammes ou appliquer des systemes (de l’extreme du foot americain aux combinaisons du rugby).

  7. JOE dit :

    Intéressant.
    La liberté est maîtresse de l’élaboration du jeu, la tactique sert seulement à bien couvrir le terrain.
    Je pense même que les consignes ne sont pas plus précises au Real que dans le ventre mou de National. Bien qu’elle soit sûrement différentes, car les joueurs ont un plus gros volume de jeu, elles ne sont sûrement pas plus complexes. Les consignes se résument à quelques lois basiques : serrer les lignes en défense, créer des décalages en attaque, faire le relais, faire des appels… La suite est entre les pieds des joueurs.
    Le jeu est tributaire des bons choix et de la réactivité des joueurs face aux situations. Un entraîneur peut dire à un joueur de se placer plus haut ou plus bas ect ( Sauf à Ben Arfa qui ne comprend pas ), mais il ne peut pas donner comme consigne de faire la passe dans le tempo,de faire le bon dribble ou le bon déplacement. Le jeu n’est pas dans les consignes.
    La Masia applique d’ailleurs cette politique. Quand les jeunes arrivent, on leurs dit de dribbler, de jouer avec le ballon. Aucune leçon tactique au programme. On « nourrit le feu ».
    Sur l’extrait vidéo,Malouda n’a pas sentit le jeu, et tout les entraîneurs du monde lui reprocheraient de ne pas s’être adapté à la situation, peu importe les consignes.
    Après, au delà d’un certain niveau, le foot est déterminé par une part de hasard et une grande part de mental , et c’est sur ce point que le coach a sa véritable influence.
    Aimé Jacquet explique très bien le foot dans l’injustement oublié des oscars les yeux dans les bleus  » Je passe, je me déplace, à droite ou à gauche on s’en fout les gars, on s’en fout ».

  8. oufrinho dit :

    réflexion intéressante.
    par contre je ne suis pas sûr que Blanc ai dit à Malouda : « surtout si Xabi Alonso te passe sous le nez pour aller planter une tête toi tu continues à marcher hein? »

  9. osvaldopiazzolla dit :

    Est ce bien cet article?

    http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=RES_156_0241#

    si oui, c’est Réseaux numéro 156, pas 159.

  10. Philippe Gargov dit :

    C’est exactement ça. Article édité en conséquence, merci.

  11. Florent dit :

    Bel article et très bonne conclusion : « la liberté tactique n’existe pas. » Personnellement au gré de mes (nombreuses) analyses, je ne vois que très peu de joueurs totalement « libres » sur le terrain. Ou quand ils le sont, cela dessert généralement l’équipe (cf. Messi quand ça ne tourne pas rond au Barça).

    Au mieux, certains joueurs ont plus de liberté que d’autres, mais leurs libertés entraînent encore plus de rigueur chez leurs coéquipiers. Tout est histoire de compensation : si un tel prend la liberté de monter, un autre doit rester en place, un autre doit proposer tel mouvement en fonction du déplacement du premier etc…

    Pour schématiser, il y a un joueur « moteur », qui fait l’action, et une multitude de réactions de la part de ses partenaires. Et quand je dis ça, je ne parle pas forcément du porteur de balle mais souvent des appels déclenchés par d’autres (ça marche aussi défensivement).

    A Barcelone, pour garder le même exemple, c’est la qualité générale de l’effectif qui donne l’illusion de liberté totale. Tous les joueurs (ou presque) sont capables d’être des « moteurs » et de déclencher différentes combinaisons quasi « naturellement ». Sur le naturel, il y a évidemment tout le travail de fond et de formation, dans un système de jeu, la polyvalence des joueurs etc…

    Plus une équipe peut avoir de « moteurs », plus elle entretiendra l’illusion de liberté. A l’opposée du Barça, une équipe qui n’a qu’un seul joueur « moteur » paraîtra plus rigide, aura moins de circuits de passes/d’appels en phase offensive et aura droit au fameuses « passes téléphonées » et « jeu stéréotypé ».

    Genre Bordeaux et Benoît Trémoulinas.

  12. La liberté tactique existe-t-elle ? | Football totalitaire dit :

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