Les mangeurs de craie ne se sont jamais autant régalés d’un festin de buts. Lionel Messi comme Cristiano Ronaldo, ailiers dotés d’une polyvalence qui leur a permis de changer de rôle au cours de leur carrière, marquent à un rythme impressionnant depuis plusieurs années, au point d’effacer les uns après les autres les records des meilleurs numéros 9 de l’histoire. Si les styles de jeu ne sont pas tout à fait les mêmes, la tendance n’est pas anodine. Outre leur talent, les deux joueurs bénéficient de schémas tactiques destinés à les faire briller. Et Ronaldo, resté sur son aile, invente même un nouveau profil de joueur.

A L’AILE, LA VIE EST BELLE

Que demander à un joueur offensif de couloir ? Etre capable de déborder, donc d’avoir une bonne vitesse et capacité à éliminer son adversaire direct, puis de pouvoir centrer pour le ou les attaquants. Si on remplace cette qualité de passe par une qualité de finition, on obtient Arjen Robben, emblème de ce nouveau profil d’ailiers alignés sur un côté non-naturel et qui repiquent dans l’axe… ou, plus généralement un joueur complet, capable d’évoluer en attaque dans un collectif où il ne faudrait pas trop travailler pour récupérer la balle.

Car c’est la clé du problème, et l’une des meilleures explications à l’avalanche de buts que les deux compères mettent chaque semaine. La lucidité, et donc l’efficacité, se perd avec la répétition des efforts. A l’image de Messi, qui passe une grande partie de son temps à marcher ou trottiner, il faut pouvoir exploser sur quelques appuis pour faire une vraie différence. Avoir un joueur comme Busquets à la récupération est alors une bénédiction, une sous-traitance des efforts qui profite à tous les joueurs avancés sur le terrain.

Mais si l’Argentin est à part, évoluant dans un collectif parfaitement huilé, presque impossible à dominer et avec un rôle d’électron libre, Ronaldo occupe encore majoritairement un rôle d’ailier, Di Maria étant dans l’autre couloir et Benzema ou Higuain occupant l’axe. Une position sur un côté qui oblige théoriquement à fournir des efforts défensifs pour ne pas déséquilibrer le deux contre deux latéral-ailier sauf à posséder, dans une formation en 4-3-3, un milieu axial gauche capable de bloquer les montées du latéral adverse. Ce qui n’est pas le cas du Real, adepte d’un 4-2-3-1 avec un double pivot défensif derrière quatre offensifs, système qui ne laisse pas à Alonso ou Khedira le loisir d’étayer une récupération axiale classique.

CRISTIANO RONALDO, ATTAQUANT DÉLOCALISÉ

Dans un tel schéma, Cristiano Ronaldo devrait donc théoriquement effectuer des tâches de repli plus ou moins importantes pour bloquer les montées du latéral adverse, ce qu’il ne fait pour ainsi dire jamais, hormis quelques retours sur des situations de potentielle infériorité numérique. Comme l’explique Florent Toniutti dans cette vidéo (Comment le Real compense le non-repli de Cristiano Ronaldo ?), il y a compensation par le meneur de jeu, tandis que Ronaldo reste exclusivement dans une position offensive. S’il touche beaucoup de ballons, c’est majoritairement dans l’espace, lancé. Sa vraie dangerosité n’est paradoxalement pas quand le Real domine nettement, sur attaques placées, mais quand l’adversaire prend sa chance.

Le Portugais invente presque un rôle, celui d’ailier qui joue comme un renard des surfaces. Plutôt que d’essayer d’éviter le hors-jeu dans les 18 mètres, il le joue à peine au-delà de la ligne médiane face à des défenses avancées. L’action est au long cours, mais le résultat assez proche : personne ne peut le rattraper, et sa capacité à finir (ou assurer une passe facile si une aide défensive vient de l’autre côté) transforme souvent l’occasion en but. Contrairement à un joueur comme Arjen Robben, Cristiano Ronaldo a en effet complété l’hybridation de deux postes en apprenant à maîtriser les appels à la limite du hors-jeu, spécialité des renards des surfaces, ainsi que la prise de profondeur, apanage des attaquants sprinteurs.

UN CAS PARTICULIER

Là où certains attaquants doivent adapter leur vitesse (Rémy, Aubameyang) ou volume de jeu (Lisandro) à un rôle de détonateur ou travailleur sur l’aile, Cristiano Ronaldo exploite un apprentissage d’attaquant de pointe pour l’utiliser à son poste naturel. Un parallèle intéressant avec Messi, qui marque énormément de buts sur des courses d’ailier en allant vers l’axe avant de conclure d’un tir croisé. De là à dire que la version ultime du buteur moderne doit forcément avoir une formation de joueur de couloir, il y a un pas que franchiront certains, rappelant au passage que Van Persie, Henry ou même Suarez ont débuté sur l’aile. Une thèse appuyée par le fait que, depuis les retraites de Ronaldo et Van Nistelrooy, aucun vrai buteur n’a dominé sur la durée au très haut niveau, Falcao et Cavani semblant les seuls à même de reprendre le flambeau.

La disparition progressive du 4-4-2 au profit de dispositifs avec trois offensifs aux qualités assez similaires, et donc interchangeables, a contribué à créer une synergie entre le poste d’ailier et celui d’attaquant axial. Le développement de véritables ailiers buteurs, à la manière d’un Cristiano Ronaldo, est-il envisageable ? Tactiquement, c’est possible, à condition de posséder des joueurs travailleurs à la récupération, un meneur capable de faire le piston en phase défensive, mais aussi un buteur faisant peser une vraie menace sur la défense, et donc à même l’occuper avec du jeu sans ballon. Le tout, évidemment, au sein d’un collectif fort, capable de supporter sans trop se mettre en danger des temps faibles assumés. En pratique, il faudrait retrouver un joueur aussi explosif, acceptant d’évoluer à ce poste, et le tout sans participer à la construction du jeu. Renard des couloirs ? Une spécificité intéressante à noter, le signe d’une longue évolution tactique aussi, mais pas (encore ?) une tendance.

Christophe Kuchly

32 commentaires

  1. Thomas Leveaux bien dit :

    Analyse intéressante. Si je peux me permettre une remarque : en journalisme, il est toujours périlleux d’énoncer une liste de noms pour appuyer une idée. Outre le fait que cela reste subjectif, il se peut que la liste soit incomplète.

    Lorsque vous énoncer que « seuls » Falcao et Cavani peuvent remplir un rôle de 9 à l’ancienne, cela pourrait être sujet à caution.

    Quoiqu’il en soit, intéressante analyse de ce nouveau poste difficile à maîtriser et que peu de joueurs peuvent se targuer de posséder tous les attributs.

    A bientôt.

  2. Thomas Levaux bien dit :

    Veuillez excuser la faute de frappe lors de mon pseudo. Bonne continuation

  3. Redondo dit :

    Très intéressant comme analyse. Il est d’ailleurs curieux de noter que Ronaldo, qui a pourtant développé les qualités d’un renard des surfaces, ne parvient pas à jouer dans l’axe – il me semble que Bento et Mourinho aient tenté cette configuration.

    Deux remarques cela dit :
    – N’est-ce pas là un appauvrissement du jeu de Ronaldo ? Certes, il est devenu une machine à buts. Mais à la différence d’un Messi – mi 10, mi 9, mi 6 (ça fait trois moitiés, mais on parle de Messi) -, Ronaldo n’aide pas à participer au jeu. A l’inverse, à Manchester, même lors de sa dernière année où il a commencé sa mue, ou encore au Réal sous Pellegrini, il ne se bornait pas à ce rôle là. Désormais, il ne me semble plus capable de faire véritablement la différence autrement que par sa vitesse et ses appels. N’est-ce pas finalement un inconvénient puisqu’il faut que Réal joue en contre pour profiter véritablement des qualités de son joueur ? La différence entre le Ronaldo de MU (prenez par exemple son match contre la Roma) et le Ronaldo du Réal est flagrante ; et, malgré l’avalanche de buts, le premier me semble meilleur que le second.

    – Ensuite, vous actez qu’il faut à Ronaldo un vrai 9 capable de peser sur les défenses. Pourtant, l’an dernier, le Réal me paraissait plus dangereux, plus fort avec un Benzema – plus proche d’un faux 9 que d’un Cavani – qu’avec Higuain.

  4. Denis dit :

    bravo pour cet article

  5. Madrid dit :

    @Redondo Cristiano participe pas au jeu ? té sur tu regardes les match actuellement de madrid ? car il participe beaucoup au jeu et depuis quel que matchs a une tres grande facilité a effacer ces adversaires et non pas que gracz a sa vitesse faut pas confondre le cristiano actuelle avec celui de 2011 le cr7 actuelle et enorme dans tout les domaines

  6. Madrid dit :

    Le cristiano actuelle ces a dire depuis 2013 fait un taf d’aillier et attaquant en meme temps la passe qu’il fait a a di maria apres avoir dribblé et feinté contre valence sa ces son taf d’aillier et quand il marque ces le taff d’attaquant en gros il melange les deux ces sa qui le rend encore plus enorme

  7. MonsieurAdan dit :

    A vrai dire, le genre d’attaquants que vous définissez, est une denrée rare. Ronaldo, possède une somme d’attributs atypique, si on le compare au profil d’un ailier classique. Il est grand, rapide, excellent finisseur, bon dribbleur, endurant, organise le jeu d’attaque du Real … beaucoup d’attributs pour un ailier tel quel.

    Mais je le trouve cela dit, malgré tous les buts qu’il marque (et l’impressionnant ratio positif qu’il à depuis sa présence au Real), moins clinquant, moins magique que lorsqu’il fut à Manchester, et qu’il y obtenu son ballon d’or (cf 42 buts et 9 assists si je ne m’abuse). Alors pour ce qui est de l’explication, je pense trouvé ma réponse dans votre article, où vous décriviez les appels d’un renard de surface qu’il réitère sans cesse. Je le trouvais, plus impressionnant en matière de percussion à Man, United ; ou je pense et d’ailleurs je persiste et je signe à dire que Ferguson était celui qui faisait le meilleur usage de ce garçon.

    Concernant Messi, je peux pas résumer son talent, à son large panel technique (aussi large que celui de Cristiano), mais par sa créativité (qui pour moi le place un cran au dessus de Ronaldo), sa gestion très intelligente des efforts qu’il fourni(à contrario de Ronaldo), il compense à merveille ses carences physiques, par son habilité. Qui puis est sa capacité à emmener le jeu (et le danger de facto) dés son toucher de ballon, est meilleure.

    Pour revenir au sujet, je pense qu’il faut rappeler les attributs nombreux et exceptionnels, dont disposent ces deux joueurs. Pour ma part je pense que l’adaptation de tout un système de jeu, en fonction de tels joueurs, dépend du fait qu’ils disposent d’attributs supplémentaires requis à leur poste, ce qui rend à mes yeux pertinent l’idée d’adapter un système de jeu pour eux.

  8. Pauleta c'est moi dit :

    Il me semble que vous vous trompez sur les prémices.

    Ni Cristiano ni Messi ne sont des ailiers au sens premier du terme. Ce sont des attaquants qui jouent dans un système très à la mode depuis quelques années.

    Les systèmes à 3 joueurs « devant » se sont imposés avec les 433 et le 4231 mais ils ne sont aucunement interchangeables.

    Ce profil d' »attaquant de coté » n’existe pas, et en règle générale (les exceptions sont très rares) il y a sur un coté un milieu, et sur l’autre coté un attaquant dont le travail est de repiquer au centre. Ce qui permet au n°9 de dézoner énormément (croire que Gignac ou Benzema ne respectent pas les consignes quand ils dézonent est d’après moi une erreur: c’est leur boulot!) puisqu’il y a un attaquant qui rentre de l’extérieur, et passe beaucoup beaucoup de temps devant le but. C’est une excellente manière de destabiliser l’adversaire. De l’autre côté on a plutôt un playmaker. Si on a un attaquant de chaque coté, ou un playmaker de chaque coté, on finit souvent déséquilibré.

    Ces attaquants qui jouent sur le coté ne peuvent pas être considérés comme des ailiers puisqu’ils passent finalement assez peu de temps sur l’aile, ils ont été appelés comme ça parce que la télé et les journaux les collent sur un coté sur la feuille de match. Mais ce sont des attaquants, et ils ont généralement des consignes très différentes de leur alter ego de l’autre côté.

    C’est qui permet aux entraineurs d’avoir, en phase défensive, un vrai milieu à 5, tout en ayant 2 attaquants lors des phases offensives. Ca demande une condition physique exemplaire, ce qui explique par exemple le succès d’un André Ayew à Marseille. Capable à la fois d’être un milieu qui revient, et de se retrouver souvent devant le but et d’y être efficace.

  9. Christophe Kuchly dit :

    @Pauleta, ce que tu dis à une part de vérité, mais tu extrapoles je trouve. Messi et Ronaldo ont vraiment commencé comme ailiers, le premier ayant pris la place de Giuly, ailier dans le sens le plus classique du terme. Ils se sont diversifiés, et ont sans doute commencé là parce qu’il était plus facile de leur trouver une place, mais ce sont aussi leurs entraîneurs qui ont contribué à cette mutation.

    Quand Barcelone joue avec Pedro et Sanchez/Tello et quand Madrid joue avec Di Maria et Ronaldo, il n’y a pas de milieux, mais un ailier (Tello/Di Maria) et un attaquant complet, capable de prendre la profondeur.

    Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’ils ne jouent pas sur le côté. Ils repiquent, mais occupent malgré tout une position sur l’aile lors des phases défensives, celles où on observe les schémas tactiques. Les consignes sont différentes entre les ailiers, mais ils peuvent jouer sur les deux côtés, et souvent faire des piges en pointe en faux 9 ou faux 10.

    Ok pour le reste, ce que je pense dire ne mentionne ou en tout cas ne contredit pas l’idée du milieu à 5 ou du dézonage du 9.

    @MonsieurAdan et Redondo je suis d’accord, et je tentais de montrer en quoi ce rôle de Ronaldo a été fait sur mesure justement parce qu’il est unique, atypique. Avis personnel mais je trouve aussi que l’usage qui en est fait n’est pas le meilleur. Il devient un joueur assez statistique, qui est forcément amené à être énormément utilisé à la conclusion, mais qui fait peu de différences non-mesurables, dans la fluidité du jeu notamment.

    Quant au fait d’avoir un vrai 9 à ses côtés, je reste sur l’idée que Benzema pèse au moins autant que Higuain, et représente une menace encore plus à même d’occuper la défense. Higuain présente beaucoup plus un profil Cavaniesque, mais pour moi il est une sorte de Inzaghi moderne. C’est subjectif mais je ne suis pas convaincu par son jeu en dehors du côté « renard des surfaces » qui lui permet d’être souvent en position de marquer.

    @Thomas si je veux soutenir une théorie, la faiblesse du poste de buteur, je suis bien obligé d’apporter une justification. C’est évidemment personnel, mais comme l’est le reste de la démonstration (je n’ai jamais lu d’articles sur le sujet). Et ça peut faire naître un débat en commentaires.

  10. Redondo dit :

    @Madrid : il ne faut pas confondre faire des passes décisives, être collectif et participer au jeu. Ce sont deux, voire trois notions distinctes. Ronaldo faire certes quelques passes décisives, ce n’est pa

  11. Redondo dit :

    pardon*

    ce n’est pas suffisant pour en faire un joueur collectif.

    C’est marrant que tu parles du match de Valence. Le joueur qui construit les 5 buts, c’est Ozil. Et surtout, tous les buts illustrent mon propos : ce sont tous des buts en contre ; Ronaldo n’est bon que lorsqu’il y a de l’espace devant lui. D’ailleurs comme l’ensemble de l’équipe du Réal, modulo Ozil, voire Benzema.

    Je crois que Valverde s’est trompé tactiquement lors des confrontations face au Réal : face à ce Réal de Mourinho, il ne faut pas chercher à faire le jeu. C’est d’ailleurs ce qui explique les difficultés du Réal cette saison : l’an dernier, les équipes tentaient d’ouvrir le jeu ; désormais, elles ne se livrent pas, force est de constater que le Réal et Mourinho ne savent pas répondre à ce nouveau défi. Madrid est taillé pour jouer contre le Barça, manque de chance, il y a 19 autres équipes en Liga. Surtout, si Ferguson s’est donné la peine de regarder le match face à Valence en Liga, il a eu sous les yeux tout ce qu’il ne fallait pas faire contre le Réal.

    Pour en revenir à Ronaldo, la difficulté du Réal face aux défenses regroupées illustre parfaitement la dénaturation de son jeu. Trop physique, ayant pris trop de muscle, il ne parvient plus à faire véritablement la différence. Pire encore, l’an dernier, quand le Réal tournait bien – disons de septembre à décembre 2011 -, il ralentissait le jeu et les combinaisons entre Ozil, Benzema et Di Maria (quel niveau avait l’Argentin à cette époque !). Et je pense que Mourinho n’y est pas étranger. Certes Ferguson avait déjà entamé la transformation de Ronaldo en misant sur ses exceptionnelles qualités de finisseur. Mais il pouvait encore éliminer son vis-à-vis en étant arrêté. En liga, je ne l’ai jamais vu faire sauf sous Pellegrini. Pour en avoir le coeur net, il suffit de comparer ses buts au Réal en 2009-2010 avec ceux des saisons suivantes : avant 2010, Ronaldo se créait lui-même ses occasions et n’attendait des balles toutes faites ou un espace à dévorer.

    Qu’on ne me parle pas de ses tirs de loin, le ballon de plage et ses multiples tentatives expliquent ses « golazos ». De même, qu’on ne m’objecte pas ses dribbles cette année en CL : contre les défenses anglaises – surtout celle de City cette année avec un Maicon pitoyable et un demi Kompany ridicule à Bernabeu -, ça ne compte pas.

    @Christophe Kuchly : Benzema pèse… mais dézone. D’ailleurs, pour ça que ça marche mieux avec Ronaldo : non seulement le français est altruiste et est prêt à faire marquer Ronaldo – cette saison, il est l’un des tout meilleurs passeurs du Réal, sinon le meilleur (pas vérifié les stats) – mais surtout il est prêt à laisser l’axe à Higuain.

    Cela dit, pour Higuain, ce joueur est incroyablement sous-côté en France. C’est tout de même un peu plus qu’un sous-Inzaghi, l’Italien étant le seul à pouvoir évoluer dans son registre. Sa qualité d’appels est monstrueuse, techniquement, il n’est pas dégueu. M’est avis que sans Ronaldo au Réal, on en parlerait autant qu’un Cavani. Au passage, le mythe d’Higuain invisible dans les grands matchs, ça tient à peu près autant la route que la même légende à propos de Ronaldo.

  12. Pauleta c'est moi dit :

    « Ils repiquent, mais occupent malgré tout une position sur l’aile lors des phases défensives, celles où on observe les schémas tactiques. »

    Je trouve ça hyper réducteur de définir un poste sur les phases défensives. A ce titre là, il n’y a pas de grande différence entre un 6 ou un 8.

    Et ça ne suffit pas à en faire des ailiers. Ce sont de vrais attaquants à qui on demande de partir du côté.

    Que Messi ait commencé sur l’aile ne veut pas dire grand chose. D’une la place devant était prise par Eto’o, de deux il est un attaquant depuis bien longtemps maintenant. C’est un système qui existe depuis très longtemps (en France, Niang le faisait à merveille, et Dieu sait qu’il n’a jamais été ailier) et la compo de la télé ne doit pas laisser croire qu’on a affaire là à autre chose que des attaquants aux compétences légèrement étendues (mais pas plus qu’un n°9 à qui on demande de revenir chercher des ballons plus bas).

  13. Madrid dit :

    @redondo Moi je juge juste le cr7 actuelle j’regarde pas le passé en tant que supporter du real je regarde biens sur tout les matchs et je voix cr7 participe biens au jeux et d’ailleurs en ce moment si tu regardes biens sur le real tu verrai qu’il a vraiment une grande facilité a effacé son vis a vis j’pense il a du perdre du muscle.

    Comme tout grand buteurs cristiano mais beaucoup de buts tout fait mais il en mets aussi beaucoup de buts très compliqué a mèttres.

    Sinon contre valence certe ozil construit mais cr7 aussi sur le deuxieme but ces lui qui cherche le une deux avec ozil apres ozil lui remet et profite de la vitesse de cr7 , cr7 feinte dribble et donne le caviar a di maria…

  14. Christophe Kuchly dit :

    Pauleta : C’est réducteur mais ça reste la définition la plus communément admise. L’attaque permet d’étudier le dépassement de la fonction de base, et donc de différencier le 6 du 8 ou le latéral offensif de celui chargé de bloquer le couloir. Ton idée semble être que l’attaquant de pointe délocalisé dans un couloir n’est pas nouvelle, c’est vrai. Mais un garçon qui marque un but par match en jouant sur le côté, avec un dispositif tactique et des systèmes de passes adaptés, c’est tout sauf courant. Rien que la différence entre le style de jeu de Ronaldo à MU et au Real mérite d’être évoquée. En tout cas je t’assure avoir vu des heures de match en me fixant sur son positionnement, et il est loin d’être aussi axial que tu le dis.

    Redondo : Tu as peut-être raison sur Higuain, mais j’ai du mal à apprécier son travail. Sans doute à cause de la force du collectif qui fait qu’il marque assez peu de buts « difficiles ». Dans tous les cas quand on dézone à bon escient, comme le fait Benzema, on peut peser sur une défense. Ce que ne faisait pas un Anelka 2010 par exemple. Rien que l’effet d’aspiration qui pousse à faire remonter une défense centrale est un signe.

  15. Alain dit :

     »avant 2010, Ronaldo se créait lui-même ses occasions et n’attendait des balles toutes faites ou un espace à dévorer. »

    mais le foot evolue aujourd’hui a l’heure actuelle quel joueur ce cree des buts tout seul ?

  16. Redondo dit :

    @Alain : tu veux dire à part Messi ? Pas grand monde en effet. Mais m’est avis qu’un Rooney (d’accord c’est un cas particulier), un Van Persie, un Suarez, un Benzema entre autres participent plus au jeu que ne le fait Ronaldo. Je trouve plutôt étonnant que Ronaldo termine toujours si bien placé au ballon d’or et qu’un Mario Gomez (qui apporte quasi autant que Ronaldo dans le jeu, on me pardonnera cet excès de mauvaise foi) ne soit pas cité. Pour moi, Ronaldo est clairement surcôté par les media : il est évident qu’un monde le sépare de Messi (quoi que certains en doutent), mais il n’est pas non plus le deuxième meilleur joueur du monde.

    @Madrid : un but compliqué de Ronaldo à mettre cette année ? Je cherche, mais ne trouve pas. Peut-être son aile de pigeon sur Piqué en supercopa, mais il y a énormément de réussite sur ce geste et ça participe de ses énormes qualités physiques (vitesse, etc). Accessoirement, je regarde également tous les matchs de Madrid, mon pseudo est suffisamment clair (d’énormes regrets quand je pense à cette période d’ailleurs).

    @Christophe Kuchly : oulà, je ne suis pas partisan de titulariser Higuain à la place de Benzema. Le Français est clairement un top player. Je réagissais simplement sur la force d’Higuain. A qui on doit en grande partie le titre de 2008.

  17. Jérôme dit :

    Tiens, un blog qui ne parle que de football.
    C’est beau.

    (en plus je vais progresser dans Football Manager)

  18. MonsieurAdan dit :

     » @MonsieurAdan et Redondo je suis d’accord, et je tentais de montrer en quoi ce rôle de Ronaldo a été fait sur mesure justement parce qu’il est unique, atypique. Avis personnel mais je trouve aussi que l’usage qui en est fait n’est pas le meilleur. Il devient un joueur assez statistique, qui est forcément amené à être énormément utilisé à la conclusion, mais qui fait peu de différences non-mesurables, dans la fluidité du jeu notamment.

    Quant au fait d’avoir un vrai 9 à ses côtés, je reste sur l’idée que Benzema pèse au moins autant que Higuain, et représente une menace encore plus à même d’occuper la défense. Higuain présente beaucoup plus un profil Cavaniesque, mais pour moi il est une sorte de Inzaghi moderne. C’est subjectif mais je ne suis pas convaincu par son jeu en dehors du côté “renard des surfaces” qui lui permet d’être souvent en position de marquer.  »

    J’ai même envie de dire qu’il est devenu un joueur statique, à contrario de ce qu’il faisait à Manchester United. Il gérait à merveille ses replis défensifs, en sus d’un apport offensif très intéressants. Je me souviens aussi de ses permutations avec Evra, et leurs combinaisons techniques dignes d’olive et tom. La cause ? je pense, du au fait que le jeu des reds devils est plus basé sur un jeu offensif où le groupe avance et recule de façon équilibrée.

    C’est sur ce point là que la différence est flagrante, et que je rejoins la partie de l’article ou est décrit le jeu madrilène. Des joueurs comme xabi alonso et khedira, (en dépit de leurs qualités remarquables dont ils disposent pour leur poste dans lequel ils excellent) en sont réduits à brider leur jeu. Alors que j’ai déjà vu Madrid capable de contre attaques allant à la vitesse éclair, avec un groupe qui avançait de façon synchronisée.

    Et en sens contraire j’ai envie de dire pour Barcelone le problème (enfin la notion de problème ici reste très relative, lorsqu’on voit le palmarès de ces dernières années) est que Messi est une pierre angulaire du 4-3-3 catalan.Les attaquants tels que Henry, Eto’o, en étaient réduits à brider leur jeu pour s’adapter en fonction du vecteur intangible qu’est messi. Pire l’arrivée du joueur « atypique » Ibra, à causé de nombreux soucis, au point qu’il n’y est resté qu’une saison. Je pense pas avoir la prétention sur ce sujet d’avoir fourni l’explication exacte, mais l’alliance Ibra-Messi, du fait du profil de ces deux joueurs, était vouée à l’échec.

    Pour revenir sur Madrid, j’ai eu l’occasion de voir un alignement Benzema – Higuain – Ronaldo, le premier qui jouait faux numéro 9 en dézonnant son côté gauche, et du coup en permutant avec Higuain, et Ronaldo qui profitait des dézonnements de benzema; pour avoir de très belles phases offensives, je fus d’ailleurs étonné que cette expérience ne fut réitérée.

    Moralité dans tout ça, Barça, privilégie la force de son collectif, avec sa pierre angulaire pour huiler le tout, à contrario d’un Madrid qui privilégie la statistique de Ronaldo, et qui pour moi le dévalue lui même ainsi que le double pivot défensif alonso – Khedira. Le résultat du jeu catalan, (résulte en se basant sur l’historique de leur jeu), de la continuité du travail effectué sous la direction de Cruyff; et en sens contraire, l’identité du jeu Mardrilène n’est peut être pas encore assez affirmée, et aurait peut être trop tendance à jouer sur les individualités. Alors forcément pour moi le premier modèle à moins de limites que le second.

  19. Pauleta c'est moi dit :

    « Pauleta : C’est réducteur mais ça reste la définition la plus communément admise. L’attaque permet d’étudier le dépassement de la fonction de base, et donc de différencier le 6 du 8 ou le latéral offensif de celui chargé de bloquer le couloir.  »

    Si c’est pour tomber dans les mêmes pièges que ce que tout le monde admet communément, c’est pas la peine d’ouvrir un blog parlant de tactique.

    Je charrie, c’est un bel effort mais il faudrait être capable de se hisser un peu au dessus du niveau moyen. Et un 8 qui fait le boulot d’un 8, c’est pas du dépassement de fonction: il fait son boulot. De la même manière qu’un attaquant positionné sur le coté fait son boulot quand il repique pour marquer.

    « un garçon qui marque un but par match en jouant sur le côté, avec un dispositif tactique et des systèmes de passes adaptés, c’est tout sauf courant.  »

    Ce qui n’est pas courant c’est un garçon qui marque un but par match. Encore une fois le fait qu’il soit mis sur le coté sur la feuille de match ne veut pas dire grand chose!

    Ronaldo est tout autant un attaquant qu’un Wiltord qui joue avec Laslandes. Et je n’ai jamais dit qu’il était axial. Mais dans tous les systèmes, il y a des attaquants qui se débrouillent pour arriver lancés et éviter les attaques trop statiques. Là il arrive de la gauche, that’s all.

  20. sansai dit :

    Merci pour cet article et ces échanges, Christophe et Redondo. Plaisir de vous lire.

    L’analyse me paraît diablement pertinente.
    Pour apporter un peu d’eau au moulin, et parler un peu de ce que je connais, c’est une évolution qu’on a connu la saison passée à Nantes sous Landry Chauvin, où Wiltord et Djordjevic alternaient dans un rôle de faux 9 en pointe, pendant que les Gakpé, Raspentino, Pancrate (tous attaquants de pointe de formation) partaient des couloirs à la limite du hors-jeu (Raspentino fait ça très bien) pour prendre la profondeur et se trouver à la conclusion (tir ou passe) des actions.
    Les vrais attaquants étaient sur les côtés, donc (d’ailleurs Djordjevic et Wiltord ont connu une saison anormalement ingrate avec peu d’occasions de se mettre en valeur sur le plan statistique, occupés qu’ils étaient à apporter un surnombre au milieu, fixer, conserver et/ou ouvrir le jeu sur les côtés).

    Parfois on avait deux faux ailiers du genre, parfois on alternait avec un schéma assymétrique où Bessat tenait un vrai rôle de milieu gauche qui densifiait le milieu axial et bouffait la craie de son côté au besoin, combinant avec son latéral.

    J’ai pas vu de match de Brest depuis que Raspentino y a été transféré, mais il semble qu’il y évolue toujours sur un côté. Je ne serais pas surpris de le retrouver dans ce même registre.

    Est-ce qu’on ne peut pas voir dans cette évolution le signe de l’extinction du poste d’ailier « à l’ancienne » ?

    A part ça, j’ai tout lu d’une traite mais je me crois en accord point par point avec tout ce que tu énonces, Redondo.

    @Pauleta : ça veut quand même dire que tu ne le verras jamais à droite du terrain ou presque. Et il prend un nombre incalculable de tirs depuis le côté gauche du terrain. Même si il rentre « à l’intérieur », sa zone d’influence sur le terrain penche assez largement à gauche.

    Et par contre, ça induit un déséquilibre sur son côté qui doit être compensé, et un système tactique et des circuits préférentiels adaptés qu’on n’a jamais vus pour un Wiltord.

    On a vu des équipes qui jouaient pour leur avant-centre hors du commun, ou qui plaçaient un 10 exceptionnel au cœur de leur dispositif ; mais l’ailier au cœur du dispositif, c’est quelque chose d’assez nouveau.
    Surtout, surtout, dans une équipe comme le Real qui dispose de tellement d’autres individualités hors du commun autour de lui (on pourrait largement imaginer une construction d’équipe qui tourne autour du Benzema de cette saison, par exemple).

  21. Pauleta c'est moi dit :

    « @Pauleta : ça veut quand même dire que tu ne le verras jamais à droite du terrain ou presque. Et il prend un nombre incalculable de tirs depuis le côté gauche du terrain. Même si il rentre “à l’intérieur”, sa zone d’influence sur le terrain penche assez largement à gauche.

    Et par contre, ça induit un déséquilibre sur son côté qui doit être compensé, et un système tactique et des circuits préférentiels adaptés qu’on n’a jamais vus pour un Wiltord. »

    Et alors? On le « met » sur un coté parce que les télés ont l’obsession de la compo d’équipe symétrique alors qu’une telle chose n’existe pas. Bien sûr qu’il faut adapter des circuits préférentiels, mais une fois de plus ça n’a rien de neuf. Comme si, pour rester sur Wiltord, Micoud et Benarbia avaient le même role.

    « On a vu des équipes qui jouaient pour leur avant-centre hors du commun, ou qui plaçaient un 10 exceptionnel au cœur de leur dispositif ; mais l’ailier au cœur du dispositif, c’est quelque chose d’assez nouveau. »

    Mais puisque ce n’est pas un ailier ! On désymétrise volontairement l’équipe pour avoir un milieu d’un coté et un attaquant de l’autre afin de mieux surprendre l’adversaire, en profitant aussi des dézonages du 9. Henry en N°9 arrivait toujours du même côté, est-ce que ça en faisait un ailier?

  22. hamada jambay dit :

    Bonjour,

    Avant tout, j’aimerais poser une question (excusez le niveau de HJ en face de Redondo ou Radek Bjeibl): quelle est la définition de l’ailier?
    Un « bouffeur de craie » est il un qualificatif adéquat pour définir le jeu De C.Ronaldo ou de Messi?
    Pascal Vahirua bouffait de la craie en 1995, mais aujourd’hui que Ryan Giggs ne court plus beaucoup qui bouffe de la craie?
    Henry n’était pas aligné en 9 à Turin, et cela certainement en raison de son incapacité à remplir ce rôle qui n’est pas taillé pour lui. Wenger a su sacrifier les statistiques de Bergkamp pour mettre en place un système mettant en valeur les qualités de Henry, à savoir selon moi, vitesse et puissance pour profiter du décalage produit par le jeu collectif d’Arsenal.

    Christiano a un profil similaire bien que présentant des qualités très différentes, les deux s’expriment dans un système leur laissant la part belle, celui de l’attaquant dézoné de position qui profite du travail de l’attaquant axial pour repiquer systématiquement (ou presque) sur son bon pied, et la liste des cousins est longue.
    Giuly est messi sont des joueurs pouvant jouer en attaque ou au milieu, ce sont des milieux offensifs que l’on met en position avancée pour fluidifier les attaques, parfaire la construction, améliorer la possession, C.R et Henry sont des joueurs bien moins altruistes et collectifs, des attaquants que l’on met en position plus reculée pour rendre précocément dangeureuses les situations de décalage.
    Je dirais donc que ces rôles sont inverses, bien qu’aucun ne soit à proprement parler celui d’un ailier.

    Veut-on jouer rapidement vers l’avant et tenter de conclure au plus vite ou bien travailler la défense jusqu’à trouver une position trop avantageuse pour continuer l’attaque?
    Ronaldo frappe de loin, Messi jamais. Henry et Ronaldo mettent à profit les espaces, choses que peuvent faire Giuly et Messi avec moins de puissance, mais eux savent créer les espaces, avec bien entendu l’appui de joueurs intelligents et bons passeurs.

    L’attaquant axial est moins à la conclusion, davantage à la construction et il est intéressant de noter que ni Falcao ni Cavani ne jouent dans les meilleures équipes de leur championnat.
    Cela implique que les ailiers se voient moins demander d’approvisionner un Cascarino ou un Drogba (Malouda, où es-tu? que de compenser la perte de présence devant le but de l’avant centre. Cela vous l’avez tous dit.
    Utiliser un attaquant axial capable de participer au jeu permet de positionner un attaquant excentré qui pourra conclure les actions. Oui, et ce fut encore une fois déjà dit, le 442 a évolué et aujourd’hui on place le 9 basant son jeu sur la vitesse et la puissance(ronaldo, Henry, Niang…) sur le côté, le second attaquant technique et doté d’une excellente lecture du jeu (Rooney ou Benzema, Bergkamp, Pagis) dans l’axe, et pour ocuper le côté faible on place un milieu de terrain (Di Maria, Liungberg ou Pires, Ribéry puis Valbuena)
    Le 451 ou le 433, en revanche, présente un neuf axial-expression horrible certes- (Eto’o, Van Persie, Gomez) épaulé par deux joueurs hybrides, à la fois attaquants et milieux (Iniesta est plus milieu axial, mais Giuly Messi Ronaldinho et Robben sont bien des milieux offensifs-attaquants excentrés très dangeureux, rapides et pouvant jouer dans l’axe comme 10,5).
    Positionner en attaquant axial un milieu de terrain permet de rendre la possession très sûre, de solliciter moins dangereusement les latéraux au point d’en faire des milieux (Dani Alves), Guardiola est allé jusqu’au bout du raisonnement. Mais on arrive à une tactique (le 3-4-3) au final très défensive.

    J’arrête là, je pense que Hamada Jambay a déjà fait assez de fautes tactiques.

    En tout cas, ce fut très intéressant de vous lire, messieurs.

  23. waynedt12 dit :

    @Madrid : ce serait sympa de faire un effort sur l’écriture parce que c’est pathétique là …

  24. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » WAYNE ROONEY, UN ÜBERMENSCH DANS L’HERRENVOLK dit :

    […] aura connu tous les types de partenaires envisageables, du renard des surfaces (Caroll, Defoe) au renard des couloirs (Ronaldo, Nani) en passant par le numéro 10 à l’ancienne (Kagawa), le bovidé belliciste […]

  25. Barcelone : quelle attaque pour Martino ? – Carnet Sport - Actualité sportive – Devenez rédacteur et décrochez la une ! dit :

    […] – Messi, Villa, Pedro. C’est lors de cette saison que le schéma décrit précédemment avec Messi en retrait de deux attaquants excentrés a été systématique. Cette année-là, Messi a signé une saison à 53 buts et 24 passes […]

  26. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » THOMAS MÜLLER, LE GÉOMÈTRE INCOMPRIS dit :

    […] du jeu pour convertir en buts le bon travail de leurs partenaires. La mutation de ce profil, le renard des couloirs, décentralise son manque de participation en offrant une large zone d’expression sur le terrain. […]

  27. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » TROIS SINGULARITÉS TACTIQUES DU BAYERN dit :

    […] le poste d’ailier droit. Il a d’ailleurs failli offrir un but à l’Allemand, “renard des couloirs”, sur un centre en première […]

  28. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » FAUX 9, FAUSSE NOUVEAUTÉ ET TERMINOLOGIE FAUSSÉE dit :

    […] cran pour se sortir de la contrainte du pressing, écartant sur les côtés des attaquants devenus renards des couloirs et chargés de plonger dans les espaces qu’il libère lors de ses décrochages. L’énumération […]

  29. Les Dé-Managers : pour parler tactique, pas pour meubler. » Blog Archive » TROIS ARGUMENTS POUR LE RETOUR DES AILIERS TRADITIONNELS dit :

    […] au hipsterisme technico-tactique jusqu’en ces lieux : “meneurs-buteurs” (Messi), “renard des couloirs” (Cristiano Ronaldo), “ramdauter” (Müller). Michael Cox, aussi célèbre outre-Manche […]

  30. women toms shoes dit :

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  31. iggerzhas dit :

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