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Ballon de Plomb 2012, les candidats: Amalfitano et Mbia

Deux des trois "Marseillais" de la liste s'offrent aux suffrages: ces deux-là ont fait de leur mieux pour convaincre, mais l'effort sera-il suffisant?

Auteur : Christophe Zemmour le 20 Dec 2012

 

 

Mbia, Stéphane en berne

Il l’avait annoncé à son arrivée à Marseille à l’été 2009: ce transfert n’était qu’une étape, un tremplin pour le futur de sa carrière, qu’il voyait déjà en Angleterre. Quoi de mieux pour bien s’intégrer et se faire apprécier des supporters? Stéphane Mbia a donc finalement réalisé son rêve et a signé aux Queens Park Rangers cette saison. Partir en Premier League dans une équipe montée de toutes pièces dont la saison est d'ores et déjà cauchemardesque, voilà la contribution de Stéphane Mbia au critère "choix de carrière". Choix que l'on appréciera mieux en écoutant l'aveu de son auteur: "Honnêtement, je ne voulais pas quitter l’OM, mais la patronne du club m’a fait comprendre que je devais partir." Des propos que José Anigo s’était empressé de démentir.

 

Le Camerounais a toujours eu envie d’ailleurs et aurait confié en off, le soir du titre de 2010, que les dirigeants marseillais allaient devoir fournir des efforts s’ils souhaitaient le garder. Il s’en est donc allé imiter son ancien compère Alou Diarra, transféré à West Ham United. Avec ce dernier, il a formé une sorte de charnière dans l'entrejeu marseillais, zone dans laquelle il n'a cessé de demander de jouer depuis son arrivée – à cor et à cri et jusqu'à la nausée. Pour un rendement au final nettement moins bon qu’en défense centrale, ce qui n'est pas une surprise pour un joueur ne disposant pas d'un bagage technique exceptionnel. Ni d'un grand discernement, quand par exemple il se rend coupable d’un coup de coude volontaire en plein rond central sur Mario Gomez, en quart de finale de la Ligue des champions. Sous les yeux de l’arbitre, peut-être incrédule, qui ne le sanctionne que d’un avertissement.

 

Après un accrochage avec Jérémy Morel et quelques banderilles contre les dirigeants, sa carrière marseillaise s'achève sur une expulsion à Sochaux, un quart d'heure après son entrée en jeu, pour un tacle sur Roudet. Mbia, c’est l’histoire d’un joueur de football à la modestie très refoulée qui, pris au second degré, constitue une bonne source de rigolade. Comme quand il déclare, il y a un an, que "pour avoir le Ballon d’Or, il faut être au-dessus de tous ceux qui sont à ton poste, il faut avoir la classe comme Laurent Blanc. Aujourd’hui, devant moi il y a Piqué, ouais. Puyol non, et sinon, il y a Maldini et Blanc. Mais ils ne jouent plus". Le Ballon de Plomb est probablement plus indiqué pour les symptômes dont il souffre.

 


Le point fort
Un melon à très bon prix.
 

Le point faible
Il est peut-être le roi du second degré.
 

Le slogan de campagne
“Je vote pour moi.”

 

 

 

Amalfitano, le poids de la déception

Arrivé en dixième position de l'obscur scrutin interne qui désigne les candidats au Ballon de Plomb – devançant M'Baye Niang (trop jeune), Jirès Kembo-Ekoko (trop El-Arabi 2011) ou Ryad Boudebouz (pas assez Maïga) – Morgan Amalfitano n'a a priori pas le profil d'un vainqueur, même s'il émarge dans l'effectif d'une équipe grande pourvoyeuse de postulants. C'est peut-être moins son "choix de carrière" qui est ainsi pointé que la déception de le voir assez loin de confirmer les promesses que son transfert à Marseille recelait.

 

À la fin du récent OM-Lorient perdu 0-3 par les joueurs marseillais, il repousse la caméra de Canal+ et se contente d’un: “Y a rien à dire”. Et pourtant, la saison et demie écoulée de l’ancien Merlu soulève quelques questions. Des prestations très irrégulières, et très en deçà de celles qu’il pouvait produire à Lorient, s’ajoutent à un bilan statistique famélique, de 3 buts et 8 passes décisives en 71 matches sous le maillot phocéen. Pour l’année 2012, ces totaux se réduisent respectivement à 2 et... 0.

 

Si la statistique ne dit heureusement pas tout du football, elle est ici probablement révélatrice d’une inadaptation de celui que l’on attendait justement performant dans ces domaines. Pis, Amalfitano semble être de ces joueurs au ballon toujours poussé trop loin ou donné dans le mauvais timing, qui n’en finit pas d’exaspérer le spectateur et le supporter. Pourtant, il fut en début d’année un des acteurs principaux de la bonne période marseillaise, ce qui l’amènera même à être sélectionné en bleu le 29 février en Allemagne. Comme pour d'autres avant lui, cette reconnaissance eut un effet désastreux – celui d'un dépassement de seuil de compétence –, et le joueur concentra un peu plus la frustration exacerbée par la médiocre saison olympienne.

 

Pour finir une année en pente accentuée, il a terni le spectacle du dernier OM-PSG en assénant un coup de coude et une gifle à Blaise Matuidi. À son sujet, Jérémy Morel a déclaré: "Il a deux personnalités. Une sur le terrain, où il est très combatif, même s'il peut parfois sortir de ses matches, mais on sait qu'il répond présent quand on a besoin de lui. À l'extérieur, c'est quelqu'un de calme, posé, c'est Morgan." À Marseille, on attend encore de voir un Amalfitano entier.

 


Point fort
Son ratio utilité/touches de balle.
 

Point faible
Il a joué à Lorient.
 

Le slogan de campagne
"Le Merlu qui énerve les sardines."
 

 

 

Réactions

  • le Bleu le 20/12/2012 à 07h45
    Votez pour un Ballon de Plomb "haha", votez Stéphane Mbia !

  • Raspou le 20/12/2012 à 08h21
    Il a joué arrière latéral à l'OM, Amalfitano? Tu m'étonnes que le compère de Gameiro ait eu du mal à s'adapter!

    Bon, soyons sérieux, aucun de ces deux-là n'a un profil de ballon de plomb:

    "Cette année, faites donc pas les cons,
    Votez non attribution!"

  • Miklos Lendvai le 20/12/2012 à 08h52
    Pour la candidature de Mbia, je relance avec une de ses déclarations de début de saison.

    « Je vais essayer d’être plus présent de ce côté-là. A la base, c’est ce qui fait le joueur. Je dois faire gagner l’équipe. Sur les six premiers mois, je vise cinq à sept buts. Disons sept. Ensuite, on verra. Je dois donc marquer d’entrée. Défenseur ou pas, tu as un quota de buts à mettre. Je vous donne celui que je me fixe, tout en respectant les consignes du coach et le collectif. Je peux marquer de la tête, sur coup franc, et être plus présent sur les frappes de loin. Je dois franchir un palier, être plus constant, plus régulier et atteindre ce quota " Il finira la saison avec 2 buts au compteur.

  • Sens de la dérision le 20/12/2012 à 09h00
    J'avoue que le vote M'Bia est tentant avec son histoire de tremplin pour l'OM pour se retrouver à QPR. Remarquez que je me demande si Lloris n'avait pas dit un truc semblable en arrivant à l'OL... (bon OK Tottenham c'est un peu mieux que QPR mais quand même).

  • Rhônealpinho le 20/12/2012 à 09h05
    M'Bia aurait pour lui d'être un lauréat rigolo.
    Amalfitano par contre...il aurait mieux valu sélectionner Boudebouz qui a au moins pour lui un nom de futur vainqueur en puissance.

  • Sedan Lapoche le 20/12/2012 à 09h17
    Jérémy Morel qui parle d'Amalfitano "en dehors" me rappelle cette discussion d'un pote avec Laurent Gagnier, arrivé en 2004 au CSSA, soit en même temps que le gars Morgan. La discussion doit remonter à l'année de notre montée en 2005-06.

    Gagnier révélait à l'époque qu'Amalfitano était très fort techniquement et sur le terrain, mais s'était mis une partie du vestiaire à dos en raison d'une arrogance et d'un melon déjà surdimensionné. Le respect des plus expérimentés, ce n'était pas pour lui.
    Lui savait que ses qualités techniques lui assuraient une carrière en L1, quand d'autres au club n'avaient pas le niveau et n'y gouteraient sans doute jamais. Et à priori il ne s'en cachait pas dans les vestiaires.

    (D'ailleurs le club s'est séparé pendant l'été 2006 d'une partie de l'effectif de L2, dont Laurent Gagnier, donnant en partie raison à Amalfitano).

    Son caractère a t'il changé depuis lors ? Sans doute. Y'a t'il assez de données pour en faire un BdP ? J'en doute.

  • LLBB1975 le 20/12/2012 à 09h26
    Même s'il est un bon footballeur, le melon d'MBIA fait de lui un candidat naturel dans l'esprit du ballon de plomb. J'attend de voir également les sujets sur certains joueurs que je connais pas. Mais à priori, pour moi, cela sera MBia ou pas de lauréat.

  • Mandandamadeus le 20/12/2012 à 09h36
    Ce qui me plait beaucoup avec M'bia, c'est qu'il renouerait avec le BdP sympathique et rigolo. Il est un plutôt bon footballeur, il a parfois les "fils qui se touchent" (comme il aime parfois à le dire) mais c'est un type toujours disponible et souriant en dehors du terrain. C'est El Loco, mais El Loco Amable.

    Du coup, je pourrais être tenté par l'idée de lui accorder le BdP pour rendre au trophée son côté satirique et pas très sérieux. Néanmoins, faisant partie de ceux qui pensent que ce mec est surtout le roi du second degré et de l'auto-dérision, j'aurais du mal à lui décerner compte tenu de l'image que ce trophée renvoie aujourd'hui dans les médias.

    Quant à Morgan, je crois qu'on se précipite un petit peu avec sa nomination (comme Gignac l'an dernier ou Pedretti par le passé). Il est loin d'être définitivement perdu pour le football, et il est encore un peu tôt pour ne retenir de lui que ses accès d'agressivité.

    En tout cas, on commence avec 2 profils bien différents !

  • A la gloire de Coco Michel le 20/12/2012 à 10h20
    Ok pour dire que M'Bia est drôle, mais quand il s'exprime, il ne parle pas au second degré. Il est sérieusement convaincu d'avoir les qualités pour être ballon d'or ou jouer n°10.

  • A la gloire de Coco Michel le 20/12/2012 à 10h21
    Enfin tout ça pour dire, votez Maïga !

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