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Top 10 : les ratés Panini de l'équipe de France

Les célèbres albums ont régulièrement envoyé en phase finale des joueurs qui ne seront finalement pas retenus par les sélectionneurs des Bleus...

le 20 Mai 2012

 

Contraintes de bouclage obligent, les albums Panini des Coupes du monde et des championnats d'Europe comportent leur lots d'erreurs de casting – au sens où les joueurs retenus dans l'album peuvent finalement ne pas l'être par les sélectionneurs. Laurent Blanc s'est ainsi adjugé un record français, avec pas mois de quatre joueurs paninisés mais d'ores et déjà absents de sa pré-liste: Bacary Sagna et Éric Abidal (forfaits), ainsi Kevin Gameiro et Mamadou Sakho, non retenus. Dans le cadre de notre partenariat pour l'album OSP-Euro 1972-1992, Old School Panini nous propose ici un Top 10 des loupés Panini pour l'équipe de France (hors ceux de Blanc).

 

 

10. Yannick Stopyra, le malchanceux (Euro 1984)

Prodige de dix-neuf ans, il connait sa première sélection et son premier but au début de l'année 1980 face à la Grèce. Il est jeune et, n'étant pas appelé par Michel Hidalgo entre cette première sélection et le Mondial 82, il manque ce dernier assez logiquement. Par la suite, le sélectionneur décide de rajeunir ses cadres en attaque et Yannick fait partie de ses plans avec six sélections lors de la saison 1982/83 – sa dernière avec son club formateur, le FC Sochaux. Quand il part pour Rennes afin de vivre d'autres aventures, il déclare: "Je suis Breton et ça me fait plaisir de jouer chez moi." C'est l'échec: son jeu qui se liquéfie au fil d'une saison noire – celle du championnat d’Europe – et Hidalgo préfère rappeler Didier Six, alors en division 2 à Mulhouse.
La suite est plus rose pour Yannick qui écrira ses plus belles pages de footballeur avec l'équipe de France au Mondial mexicain (lire ici).

 

 

 

9. José Touré, le maudit (Euro 1984)

Touré est au sommet en 1983 avec Nantes, l'un des plus beaux champions de ces cinquante dernières années avec lequel il inscrit le but de la décennie en finale de Coupe de France face au PSG. C'est au printemps de cette année qu'il connaît ses deux premières sélections, âgé d'à peine vingt-deux ans, la première lui suffisant pour inscrire un but (France-Yougoslavie amical, 4-0).
La troisième survient en février 1984 contre l'Angleterre au Parc des Princes (2-0, doublé de Platini), mais Michel Hidalgo lui préfère finalement Jean-Marc Ferreri dans le groupe du championnat d'Europe. José se consolera en devenant cet été-là champion olympique sous les ordres d'Henri Michel. Ce dernier, une fois à la tête de la sélection, en fera un de ses cadres, mais une grave blessure le privera du Mundial 86.

 

 

 

8. Bernard Pardo, l'aboyeur (Euro 1992)

Michel Platini, nommé sélectionneur de l'équipe de France en 1989, appelle Bernard Pardo chez les Bleus dès le début de son mandat, pour un faire son leader plus moral que technique, qui dispute alors douze matches de suite en tant que titulaire au poste de milieu défensif récupérateur. Son statut d'international lui vaut d'être recruté par l'Olympique de Marseille. Titulaire tout le long de la saison, il est victime, en mars 1991, juste avant le quart de finale retour contre le Milan AC, d'une rupture des ligaments croisés du genou lors d'un entraînement. Il attend la fin de la saison pour se faire opérer et assiste en spectateur à la finale de la Coupe d'Europe contre l'Étoile Rouge de Belgrade, ainsi qu'à celle de la Coupe de France contre l'AS Monaco.
Durant l'été, l’Olympique du Marseille l'échange, ainsi que Bruno Germain et Laurent Fournier, contre le joueur du Paris Saint-Germain Jocelyn Angloma. Arrivé blessé, il n'entre pas dans l'équipe-type d'Artur Jorge et ne dispute que six matches durant toute la saison, perdant ainsi sa place en équipe de France au profit de Didier Deschamps. Sur le banc, Platini lui préfère un jeune espoir lyonnais, un certain Rémi Garde.

 

 

 

7. Amara Simba, le cycliste (Euro 1992)

On pourrait croire que le responsable de l'album Panini au siège social de Modène était fan de la version transalpine de L'Équipe du dimanche et que devant le spectacle des célèbres retournés d'Amara Simba, il prend ce dernier pour le meilleur attaquant français.
En réalité, l’histoire de Simba est moins drôle concernant cet Euro. Il connaît sa première sélection en août 1991 au côté de Jean-Pierre Papin, et comme José Touré, marque à cette occasion: une talonnade lors d'un 5-1 en amical contre la Pologne à Poznan). Il récidive contre la Suède en éliminatoires (3-1, novembre 1991), d'une reprise en ciseau. Comme Touré, il est du 2-0 contre l'Angleterre, durant lequel il remplace Christian Perez. Mais sa carrière internationale s'achève quelques semaines plus tard sur une fracture du péroné lors d'un l'entrainement: Simba ne verra pas la Suède et, la trentaine dépassée, il ne revêtira plus le maillot bleu.

 

 

 

6. Ludovic Giuly, l'éliminé en finale (Euro 2004)

Ludo Giuly fait une saison de folie lors de l'exercice 2003/04. En championnat, il permet à Monaco d'être leader quasiment toute la saison avec ses seize buts, mais il ne peut empêcher le club de la principauté de chuter en fin de parcours, gaspillant trop d'énergie en Ligue des champions. Il faut dire que pour terrasser le Real Madrid et Chelsea, il en fallait. Au cours des quart et demi-finales, Giuly fait sensation, mais en finale de la C1 face à Porto, il se blesse gravement aux adducteurs au bout de quelques minutes. Ludo va regarder les copains de l’équipe de France depuis sa télévision lors de cet Euro 2004. Cette fois, aucune sombre histoire de SMS présumé n'est à l'origine de son absence.

 

 

 

5. Hatem Ben Arfa, l'infréquentable (Euro 2008)

Hatem Ben Arfa réalise une bonne saison 2007/08 avec l'Olympique Lyonnais en prenant la suite de Florent Malouda partit à Chelsea. Irrésistible au cours de l'Automne 2007, son entente avec Benzema fait merveille sur la route du doublé coupe-championnat de l'OL.
Au coup de sifflet final de la saison, il reçoit le titre de meilleur espoir lors de la remise des Trophées UNFP, mais le tableau est noirci par des remous extrasportifs: en conflit avec des joueurs cadres du vestiaire lyonnais, HBA n'aspire qu'à partir et les relations se tendent avec son club. S'il fait partie de la liste des trente joueurs pré-sélectionnés pour le stage de préparation à l'Euro 2008, il n'est pas retenu dans la sélection finale par Raymond Domenech. L'histoire se répétera deux ans plus tard pour le Mondial 2010, et l'on évoquera encore les problèmes que sa personnalité serait susceptible de causer au sein du groupe...

 

 

 

4. Lilian Laslandes, la fin en automne (Euro 2000)

Champion de France 1999 avec Bordeaux, Lilian Laslandes se fixe un objectif ardu: intégrer le groupe champion du monde 1998. De fait, il y a une place libre en attaque aux côtés des héros du 12 juillet 1998: Thierry Henry, David Trezeguet et Christophe Dugarry sont indiscutables dans la tête de Roger Lemerre, mais il lui faut un autre attaquant depuis la disparition corps et bien de Stéphane Guivarc'h.

Le Girondin peut y croire, fort de quatre sélections et deux buts entre août et octobre 1999. Mais lors du dernier match de cette série, contre l'Islande en octobre, Trezeguet le remplace et inscrit le but de la victoire (3-2). Au printemps, Lemerre lui préfére finalement Sylvain Wiltord pour l'Euro 2000 – un choix validé par l'histoire, tout au bout de la compétition. Laslandes ne sera plus jamais appelé par la suite.

 

 

 

3. David Ginola, le proscrit (Euro 1996)

Cette absence n'aura pas seulement surpris Panini, mais aussi toute l'Angleterre. El magnifico va pâtir de la montée en puissance chez les Bleus du tandem Zidane-Djorkaeff, et de la volonté d'Aimé Jacquet de tourner la page du début des années 90. Pourtant, comme Cantona, il avait bénéficié de la confiance du sélectionneur à ses débuts. Ginola est par exemple le meilleur buteur de la coupe Kirin, tournoi amical que la France remporte face à l’Australie. En avril 1995, dans un match à quitte ou double pour les qualifications de l’Euro face à la Slovaquie à Nantes, l'ailier livre même une copie de haute volée et la France l’emporte 4-0.
Mais la guigne va le frapper, lui qui sera vraiment maudit sous le maillot des Bleus. Blessé à la cuisse quelques jours avant le Roumanie-France d'octobre 1995 décisif pour la qualification à l'Euro 96, Ginola manque le match considéré comme l'acte de naissance d'un groupe promis à un avenir doré. Il ne sera plus jamais appelé en équipe de France malgré des performances outre-Manche qui font l’unanimité depuis son transfert à Newcastle à l'été 1995. Contrairement à d'autres, Gino ne prendra jamais sa revanche sur le 17 novembre 1993. Difficile de travailler chez Panini, à l’époque d'Aimé Jacquet.

 

 

 

2. Tony Vairelles, l'occasion ratée (Euro 2000)

Absent de la sélection d'Aimé Jacquet en 1998 alors qu'il sort d'une grande saison (champion de France avec Lens), il va côtoyer la sélection à huit reprises entre l'après Coupe du monde 98 et l'Euro 2000. Devenu Lyonnais, Tony Vairelles marque les esprits le 13 novembre 1999, contre la Croatie: Tonygol, insaisissable après son entrée en jeu à la 60e minute, inscrit son premier et unique but d'un somptueux lob plein de sang froid face à Zeljko Pavlovic, sur une ouverture de Patrick Vieira.
Il honorera sa huitième et dernière cape le 26 avril 2000 contre la Slovénie au Stade de France (3-2). Lors de ce match, David Trezeguet, avec qui il est en concurrence pour une place dans le groupe, signe un doublé dans les ultimes minutes de la rencontre et valide son billet pour la Belgique et les Pays-Bas. Tony manquera la compétition et ne revêtira plus jamais la tunique bleue.

 

 

 

1. Éric Cantona, l'écartelé (Euro 1996)

Peut-être le plus célèbre loupé Panini, mais aussi le plus pardonnable. Sous Aimé Jacquet, dès 1994, intronisé capitaine et généralement utilisé dans un rôle de meneur de jeu comme en Angleterre, Éric Cantona est le leader de l'équipe alors que débutent les qualifications de l'Euro 96. Mais paradoxalement, c'est au moment où il devient un des cadres de l'équipe de France que sa carrière internationale s'arrête. Il est facile de mettre une date sur ce moment: le 25 janvier 1995, Manchester joue à Crystal Palace, et alors que Canto est expulsé, il délivre son fameux high-kick au supporter qui venait de l'insulter sur le chemin des vestiaires.

L'affaire fait grand bruit et Cantona est suspendu huit mois par la ligue anglaise (suspension étendue aux matches internationaux par la FIFA) et est condamné à des travaux d'intérêt général – échappant à quinze jours de prison ferme. Aimé Jacquet fait sans lui et constitue un groupe qui naît à Bucarest, tandis que s'épanouissent des garçons comme Zinédine Zidane et Youri Djorkaeff dans l’entrejeu des Bleus. Cantona ne sera plus sélectionné en équipe de France après son retour à la compétition, en dépit d'une starification encore accrue en Angleterre.

 

* * *

 

 

Dans le cadre du jeu OSP-Euro 1972-1992, voici quatre vignettes offertes pour votre album...

 

 

 

 

Réactions

  • Lucho Gonzealaise le 20/05/2012 à 16h13
    Est-ce qu'il serait possible de se mettre d'accord sur le format des images ? Celles de l'article précédent étaient en jpg et celles-ci sont en png. Rien de grave hein, mais bon...

La revue des Cahiers du football